Invité de la rédaction de la radio Chaîne 3, hier matin, Me Ksentini a estimé que la promotion de la langue amazighe doit être comme deuxième langue officielle du pays dans la prochaine Constitution et elle «apportera un plus», car, explique-t-il, "je considère que c'est une culture et une langue dont il ne faut pas nous séparer et qu'il faut élever au rang qu'elles méritent» Invité de la rédaction de la radio Chaîne 3, hier matin, Me Ksentini a estimé que la promotion de la langue amazighe doit être comme deuxième langue officielle du pays dans la prochaine Constitution et elle «apportera un plus», car, explique-t-il, "je considère que c'est une culture et une langue dont il ne faut pas nous séparer et qu'il faut élever au rang qu'elles méritent» « Je suis favorable à la consécration de la langue Amazighe comme deuxième langue officielle», a déclaré Farouk Ksentini, président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'Homme (CNCPPDH), à l'occasion de la célébration du 35ème anniversaire du printemps berbère. Me Ksentini, qui a défendu l'officialisation de la langue amazighe lors des deux consultations sur la révision de la Constitution, n'a pas manqué de réitérer sa proposition dans son rapport qu'il a récemment remis au chef de l'Etat. Durant cet entretien, le président de CNCPPDH est également revenu sur la situation des droits de l'Homme en Algérie, sur les victimes du terrorisme ainsi que sur la peine de mort. Pour ce dernier point, Ksentini, signale que ce débat est relancé « à la demande de la Commission des droits de l'Homme des Nations unies ». A propos des avis contradictoires concernant cette question, l'invité signale qu'il s'agit là d'un « débat classique » où, selon lui, des défenseurs de l'application de la peine de mort peuvent devenir ceux qui demandent son abolition et vice-etversa. M. Ksentini affirme, ensuite, que l'opinion publique « dans sa grande majorité » est contre la peine de mort sans, cependant, faire état des positions qui tendraient à confirmer cette tendance. Il considère, ensuite, que « si nous pouvons abolir, d'un trait » la peine de mort, il faudrait, cependant, la laisser subsister pour les cas d'homicides volontaires, «pour satisfaire aux voeux des croyants, vis-à-vis d'une disposition coranique, à laquelle il est hors de question de déroger». Citant le droit pénal algérien, le président de la Commission consultative de promotion et de protection des droits de l'homme rappelle que celui-ci fait état de 17 crimes qui sont passibles de la peine de mort. « Si nous en éliminons 16, il n'en restera, poursuit-il, qu'un seul : celui de l'homicide volontaire, et cela constituera un progrès ». Concernant la situation des droits de l'homme en Algérie, tel qu'il l'avait auparavant souligné au Forum de la radio nationale, il a relevé que malgré cette volonté politique de la société et des partis, les droits de l'homme en Algérie ne s'améliorent pas convenablement et le retard est énorme comparativement aux pays développés. Il avait d'ailleurs, au mois de mars dernier, critiqué la décision des autorités algériennes de refouler les organisations mondiales de défense des droits de l'homme allant jusqu'à soutenir que l'Algérie n'a rien à cacher pour ces mêmes organisations qui parfois rédigent des rapports erronés de conjonctures sur la situation dans notre pays en s'appuyant sur des informations d'autres sources. « Je suis favorable à la consécration de la langue Amazighe comme deuxième langue officielle», a déclaré Farouk Ksentini, président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'Homme (CNCPPDH), à l'occasion de la célébration du 35ème anniversaire du printemps berbère. Me Ksentini, qui a défendu l'officialisation de la langue amazighe lors des deux consultations sur la révision de la Constitution, n'a pas manqué de réitérer sa proposition dans son rapport qu'il a récemment remis au chef de l'Etat. Durant cet entretien, le président de CNCPPDH est également revenu sur la situation des droits de l'Homme en Algérie, sur les victimes du terrorisme ainsi que sur la peine de mort. Pour ce dernier point, Ksentini, signale que ce débat est relancé « à la demande de la Commission des droits de l'Homme des Nations unies ». A propos des avis contradictoires concernant cette question, l'invité signale qu'il s'agit là d'un « débat classique » où, selon lui, des défenseurs de l'application de la peine de mort peuvent devenir ceux qui demandent son abolition et vice-etversa. M. Ksentini affirme, ensuite, que l'opinion publique « dans sa grande majorité » est contre la peine de mort sans, cependant, faire état des positions qui tendraient à confirmer cette tendance. Il considère, ensuite, que « si nous pouvons abolir, d'un trait » la peine de mort, il faudrait, cependant, la laisser subsister pour les cas d'homicides volontaires, «pour satisfaire aux voeux des croyants, vis-à-vis d'une disposition coranique, à laquelle il est hors de question de déroger». Citant le droit pénal algérien, le président de la Commission consultative de promotion et de protection des droits de l'homme rappelle que celui-ci fait état de 17 crimes qui sont passibles de la peine de mort. « Si nous en éliminons 16, il n'en restera, poursuit-il, qu'un seul : celui de l'homicide volontaire, et cela constituera un progrès ». Concernant la situation des droits de l'homme en Algérie, tel qu'il l'avait auparavant souligné au Forum de la radio nationale, il a relevé que malgré cette volonté politique de la société et des partis, les droits de l'homme en Algérie ne s'améliorent pas convenablement et le retard est énorme comparativement aux pays développés. Il avait d'ailleurs, au mois de mars dernier, critiqué la décision des autorités algériennes de refouler les organisations mondiales de défense des droits de l'homme allant jusqu'à soutenir que l'Algérie n'a rien à cacher pour ces mêmes organisations qui parfois rédigent des rapports erronés de conjonctures sur la situation dans notre pays en s'appuyant sur des informations d'autres sources.