L'agence de police européenne (Europol) entend jouer un "rôle accru" dans la lutte contre les réseaux d'immigration illégale en Méditerranée, en envoyant notamment des experts dans les principaux pays d'arrivée des migrants, a déclaré vendredi à Bucarest son directeur, Rob Wainwright. L'agence de police européenne (Europol) entend jouer un "rôle accru" dans la lutte contre les réseaux d'immigration illégale en Méditerranée, en envoyant notamment des experts dans les principaux pays d'arrivée des migrants, a déclaré vendredi à Bucarest son directeur, Rob Wainwright. Les décisions adoptées par les dirigeants européens lors du sommet de jeudi consacré à cette question "prévoient un rôle accru d'Europol notamment en ce qui concerne le démantèlement des réseaux de trafiquants", a indiqué M. Wainwright au cours d'une conférence de presse. "Nous envisageons d'envoyer des experts dans les pays situés en première ligne, dont la Grèce et l'Italie, qui sont à pied d'oeuvre pour s'attaquer à ce problème", a-t-il souligné. L'agence européenne a également été chargée par les dirigeants européens de "surveiller la manière dont internet est utilisé par des réseaux criminels pour le recrutement et le transfert des victimes", a ajouté son directeur. Après un naufrage qui a fait plus de 700 morts au large des côtes libyennes dimanche, les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE se sont engagés jeudi à "démanteler les réseaux de trafiquants, traduire les responsables en justice et saisir leurs biens", mais aussi à "entreprendre des efforts systématiques en vue d'identifier, de capturer et de détruire les embarcations avant qu'elles ne soient utilisées", notamment en Libye. Selon M. Wainwright, depuis le début 2014, Europol a coordonné quelque 1.500 enquêtes visant l'immigration clandestine, qui ont conduit à l'arrestation de 400 passeurs. Europol avait annoncé le mois dernier la création d'une unité d'experts chargée de combattre le trafic de migrants en Méditerranée. Composée d'experts de 13 pays européens, dont la France, l'Allemagne et l'Italie, l'équipe rassemble des informations, les analyse et les redistribue aux Etats-membres de l'UE. Les décisions adoptées par les dirigeants européens lors du sommet de jeudi consacré à cette question "prévoient un rôle accru d'Europol notamment en ce qui concerne le démantèlement des réseaux de trafiquants", a indiqué M. Wainwright au cours d'une conférence de presse. "Nous envisageons d'envoyer des experts dans les pays situés en première ligne, dont la Grèce et l'Italie, qui sont à pied d'oeuvre pour s'attaquer à ce problème", a-t-il souligné. L'agence européenne a également été chargée par les dirigeants européens de "surveiller la manière dont internet est utilisé par des réseaux criminels pour le recrutement et le transfert des victimes", a ajouté son directeur. Après un naufrage qui a fait plus de 700 morts au large des côtes libyennes dimanche, les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE se sont engagés jeudi à "démanteler les réseaux de trafiquants, traduire les responsables en justice et saisir leurs biens", mais aussi à "entreprendre des efforts systématiques en vue d'identifier, de capturer et de détruire les embarcations avant qu'elles ne soient utilisées", notamment en Libye. Selon M. Wainwright, depuis le début 2014, Europol a coordonné quelque 1.500 enquêtes visant l'immigration clandestine, qui ont conduit à l'arrestation de 400 passeurs. Europol avait annoncé le mois dernier la création d'une unité d'experts chargée de combattre le trafic de migrants en Méditerranée. Composée d'experts de 13 pays européens, dont la France, l'Allemagne et l'Italie, l'équipe rassemble des informations, les analyse et les redistribue aux Etats-membres de l'UE.