Après la tenue le 23 avril passé du sommet extraordinaire de l'Union européenne à Bruxelles autour de la question de l'immigration clandestine, la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme(LADDH) exprime sa profonde préoccupation, notamment le secrétaire national chargé des dossiers spécialisés, en l'occurrence Mr Houari Kaddour. Après la tenue le 23 avril passé du sommet extraordinaire de l'Union européenne à Bruxelles autour de la question de l'immigration clandestine, la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme(LADDH) exprime sa profonde préoccupation, notamment le secrétaire national chargé des dossiers spécialisés, en l'occurrence Mr Houari Kaddour. Dans un communiqué rendu public, sous le thème ce dernier est convaincu « que ce phénomène en Méditerranée, ne trouvera pas de solution avant qu'un dialogue ouvert avec une coopération économie équitable entre les pays de la rive ( Nord- Sud ) , il faut faire un pas décisif pour la lutte contre les vraies causes de la migration clandestine et non seulement sécuritaires » . À cet égard, Mr Kaddour pense que « nul ne peut être insensible à ces images de détresse absolue et de désespoir total qui bouleversent à juste titre les consciences de la société civile ,des hommes, des femmes et des enfants désespérés ont été livrés à eux-mêmes, en pleine mer, des jours durant, tandis que les Etats discutaient du lieu où il fallait les conduire. tandis que leurs appels de détresse demeuraient sans réponse ». La LADDH est persuadée que ces images très médiatisées ne représentent pourtant qu'une partie de l'immigration clandestine, Parmi ceux qui parviennent à atteindre l'Europe, beaucoup se retrouvent en détention pendant des périodes prolongées. Dans le même communiqué la Ligue souligne que « les Etats se servent de la détention comme d'un moyen de dissuasion, certains pays ont introduit des sanctions pénales pour l'entrée sur le territoire ou le séjour irrégulier. D'autres sanctionnent également ceux qui viennent en aide aux migrants en situation irrégulière ». Dans le même sillage Mr Kaddour insiste pour attirer l'attention de l'opinion publique nationale et internationale que « quatorze touristes algériens (13 hommes et une femme) actuellement en détention dans une prison maltaise ont lancé hier un cri de détresse ». Il a été d'ailleurs souligné que les ressortissants algériens ont été arrêtés le jeudi 23 avril à leur descente de l'avion d'Air Malta qui assurait le vol Alger-La Valette. Les détenus originaires de plusieurs villes du centre et de l'est du pays (Alger, Blida, Médéa, Boumerdes, Batna, Constantine, Sétif et Oum ELBouaghi) « ne savent plus à quel saint se vouer », en ajoutant « ils n'ont reçu jusqu'à maintenant (26/05/2015) aucune explication quant aux raisons réelles de leur détention bien qu'ils soient entrés légalement avec des visas ». Malheureusement « les quatorze ressortissants algériens détenus ont entamé ce samedi 25/04/2015 une grève de la faim pour protester contre ces agissements ». Dans ladite déclaration, la Ligue s'indigne car « les détenus sont maltraités et après avoir passé une nuit dans une cellule à l'aéroport de la Valette, les quatorze captifs ont été transférés le 24/04/2015, dans une caserne en face de l'aérogare ». Enfin la LADDH rappelle à, l'Union européenne, que « la liberté de circulation et d'établissement est rattachée aux grandes libertés sur un fondement à la fois conventionnel et coutumier. Elle découle des principes généraux de l'article 3 de la Déclaration : « Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne. » Cela serait suffisanten soi pour fonder la liberté de circulation. Mais le droit de circulation est précisé dans l'article 13 : « Toute personne a le droit de circuler et de choisir sa résidence à l'intérieur d'un Etat et toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays. » "C'est une liberté pure, sans conditions. La vraie liberté que nous partageons entre tous les humains. L'asile, qui est conditionné à la persécution, est une institution en soi différente, faisant l'objet d'autres dispositions ; même si les choses se complètent et si, dans la réalité du phénomène migratoire, elles sont étroitement mêlées. La liberté pure de circuler est reprise dans des termes quasi identiques dans le Pacte international relatif aux droits civils et politiques de 1966 à l'article 12. Or, du point de vue de leur force juridique, les pactes ont valeur obligatoire : il s'agit de traités ratifiés, correspondant à des engagements des Etats". Mr Kaddour demande à l'Etat algérien de lever les verrous bureaucratiques pour qu'ils puissent venir en aide aux jeunes Algériens détenus dans les prisons (Espagne – France – Belgique Italie – Grèce....etc ) , ceux qui tentent de survivre dans la clandestinité, et pourquoi pas rapatrier les corps en décomposition dans les morgues. « Des hommes d'affaires algériens, des associations et autres bienfaiteurs sont prêts à nous aider, disent-ils, mais il est difficile d'avoir toutes les autorisations pour pouvoir le faire. » Il est tout de même honteux que ce soient les associations humanitaires belges et suisses qui viennent au secours des jeunes Algériens en détresse. Dans un communiqué rendu public, sous le thème ce dernier est convaincu « que ce phénomène en Méditerranée, ne trouvera pas de solution avant qu'un dialogue ouvert avec une coopération économie équitable entre les pays de la rive ( Nord- Sud ) , il faut faire un pas décisif pour la lutte contre les vraies causes de la migration clandestine et non seulement sécuritaires » . À cet égard, Mr Kaddour pense que « nul ne peut être insensible à ces images de détresse absolue et de désespoir total qui bouleversent à juste titre les consciences de la société civile ,des hommes, des femmes et des enfants désespérés ont été livrés à eux-mêmes, en pleine mer, des jours durant, tandis que les Etats discutaient du lieu où il fallait les conduire. tandis que leurs appels de détresse demeuraient sans réponse ». La LADDH est persuadée que ces images très médiatisées ne représentent pourtant qu'une partie de l'immigration clandestine, Parmi ceux qui parviennent à atteindre l'Europe, beaucoup se retrouvent en détention pendant des périodes prolongées. Dans le même communiqué la Ligue souligne que « les Etats se servent de la détention comme d'un moyen de dissuasion, certains pays ont introduit des sanctions pénales pour l'entrée sur le territoire ou le séjour irrégulier. D'autres sanctionnent également ceux qui viennent en aide aux migrants en situation irrégulière ». Dans le même sillage Mr Kaddour insiste pour attirer l'attention de l'opinion publique nationale et internationale que « quatorze touristes algériens (13 hommes et une femme) actuellement en détention dans une prison maltaise ont lancé hier un cri de détresse ». Il a été d'ailleurs souligné que les ressortissants algériens ont été arrêtés le jeudi 23 avril à leur descente de l'avion d'Air Malta qui assurait le vol Alger-La Valette. Les détenus originaires de plusieurs villes du centre et de l'est du pays (Alger, Blida, Médéa, Boumerdes, Batna, Constantine, Sétif et Oum ELBouaghi) « ne savent plus à quel saint se vouer », en ajoutant « ils n'ont reçu jusqu'à maintenant (26/05/2015) aucune explication quant aux raisons réelles de leur détention bien qu'ils soient entrés légalement avec des visas ». Malheureusement « les quatorze ressortissants algériens détenus ont entamé ce samedi 25/04/2015 une grève de la faim pour protester contre ces agissements ». Dans ladite déclaration, la Ligue s'indigne car « les détenus sont maltraités et après avoir passé une nuit dans une cellule à l'aéroport de la Valette, les quatorze captifs ont été transférés le 24/04/2015, dans une caserne en face de l'aérogare ». Enfin la LADDH rappelle à, l'Union européenne, que « la liberté de circulation et d'établissement est rattachée aux grandes libertés sur un fondement à la fois conventionnel et coutumier. Elle découle des principes généraux de l'article 3 de la Déclaration : « Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne. » Cela serait suffisanten soi pour fonder la liberté de circulation. Mais le droit de circulation est précisé dans l'article 13 : « Toute personne a le droit de circuler et de choisir sa résidence à l'intérieur d'un Etat et toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays. » "C'est une liberté pure, sans conditions. La vraie liberté que nous partageons entre tous les humains. L'asile, qui est conditionné à la persécution, est une institution en soi différente, faisant l'objet d'autres dispositions ; même si les choses se complètent et si, dans la réalité du phénomène migratoire, elles sont étroitement mêlées. La liberté pure de circuler est reprise dans des termes quasi identiques dans le Pacte international relatif aux droits civils et politiques de 1966 à l'article 12. Or, du point de vue de leur force juridique, les pactes ont valeur obligatoire : il s'agit de traités ratifiés, correspondant à des engagements des Etats". Mr Kaddour demande à l'Etat algérien de lever les verrous bureaucratiques pour qu'ils puissent venir en aide aux jeunes Algériens détenus dans les prisons (Espagne – France – Belgique Italie – Grèce....etc ) , ceux qui tentent de survivre dans la clandestinité, et pourquoi pas rapatrier les corps en décomposition dans les morgues. « Des hommes d'affaires algériens, des associations et autres bienfaiteurs sont prêts à nous aider, disent-ils, mais il est difficile d'avoir toutes les autorisations pour pouvoir le faire. » Il est tout de même honteux que ce soient les associations humanitaires belges et suisses qui viennent au secours des jeunes Algériens en détresse.