A l'instar des autres pays, l'Algérie a fêté hier la 11ème Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail sous le thème de « Joignez-vous à la construction d'une culture de la prévention en matière de sécurité et santé au travail ». A l'instar des autres pays, l'Algérie a fêté hier la 11ème Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail sous le thème de « Joignez-vous à la construction d'une culture de la prévention en matière de sécurité et santé au travail ». Célébrée chaque année par le BIT, le Bureau international de travail, dans le but de promouvoir la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles à l'échelle planétaire, cette commémoration s'inscrit dans le cadre de la stratégie globale en matière de sécurité et santé au travail définie par le BIT. « Le principal objectif de cette journée consacrée par l'Organisation internationale du travail à la construction d'une culture de prévention vise à sensibiliser davantage tous les intervenants en matière de sécurité et santé sur les lieux de travail et à promouvoir le développement d'une culture de prévention mondiale de sécurité et santé au travail, associant tous les acteurs de la prévention.», a déclaré à ce sujet le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale lors d'une cérémonie organisée hier à Alger. Mohamed El Ghazi qui veut donner « un coup de projecteur » au niveau international sur les tendances « émergentes » en matière de sécurité et santé au travail et sur l'ampleur du défi que représentent les lésions, les maladies et les accidents liés au travail dans le monde. En Algérie, l'inspection du travail fait partie des organes de prévention qui sont sous la tutelle du ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale. Elle veille à l'application de la législation et de la réglementation du travail à travers ses visites d'inspection et de contrôle. En 2014, l'inspection du travail a enregistré 9484 procès verbaux liés aux infractions en matière de respect des conditions de travail (santé et sécurité au travail) alors qu'en matière d'organisation de la prévention, le bilan fait ressortir la mise en place de 173 commissions paritaires d'hygiène et de sécurité d'entreprises (CPHS), de 47 commissions paritaires d'hygiène et de sécurité d'unité (CPHS), de 16 services d'hygiène et de sécurité (SHS), de 88 préposés à l'hygiène et sécurité, de 107 préposés à l'hygiène et sécurité dans les entreprises de moins de 9 travailleurs et de trois comités interentreprises d'hygiène et sécurité. En matière de plans d'hygiène et sécurité et d'ouvertures de chantiers dans le secteur du BTPH, les statistiques de l'inspection du travail indiquent l'élaboration de 76 plans d'hygiène et sécurité, de 848 déclarations d'ouverture de chantiers établies par les maitres d'ouvrages et transmises à nos services, alors que 3246 entreprises ont conclu des conventions de médecine du travail avec les secteurs sanitaires et 26 entreprises ont conclu des conventions de médecine du travail avec les structures compétentes. De son côté, l'INPRP, l'institut national de la prévention des risques professionnels a réalisé des enquêtes qui ont fait ressortir que 370 entreprises ont bénéficié d'évaluation des risques professionnels avec mesurage des ambiances de travail polluants chimiques. Il a formé 6600 stagiaires en hygiène et sécurité (secourisme, incendie, manutention, travaux en hauteur, ergonomie, risque électrique) et prospecté 1850 entreprises. « Force est de rappeler que l'investissement dans la prévention et l'amélioration des conditions de travail au niveau de l'entreprise, demeure une exigence primordiale pour assurer la préservation de la santé et la sécurité des travailleurs. Il est prouvé que l'investissement entrepris dans ce domaine se traduit sur le terrain par un impact positif, tant sur la productivité des travailleurs que sur la santé financière de l'entreprise », a affirmé El Ghazi qui estime que toute stratégie en matière de prévention des risques professionnels passe impérativement par la mise en oeuvre « d'actions permanentes de sensibilisation » et une « implication directe et organisée » des institutions représentatives de l'entreprise prévues par la loi 88-07 du 27 janvier 1988, relative à l'hygiène, la sécurité et la médecine du travail et les textes d'applications, y afférents, intervenus le 8 janvier 2005, notamment la commission paritaire d'hygiène et de sécurité au sein de chaque organisme employeur occupant 09 travailleurs, le comité interentreprises d'hygiène et de sécurité, lorsque plusieurs entreprises interviennent sur le même site de travail et enfin le service d'hygiène et de sécurité au sein de chaque organisme employeur occupant plus de 50 travailleurs. Il faut souligner par ailleurs que l'Algérie dispose d'un important dispositif législatif et réglementaire sur lequel s'appuie la politique nationale en matière de prévention des risques professionnels. Ce dispositif prend son ancrage, essentiellement dans les conventions internationales de l'OIT, ratifiées par l'Algérie. A cet égard, les organismes employeurs sont appelés à faire de la fonction prévention une préoccupation majeure et permanente de l'entreprise et de veiller constamment au bon fonctionnement des structures internes de prévention dans le cadre des espaces de concertation et de coordination prévus par la loi. Célébrée chaque année par le BIT, le Bureau international de travail, dans le but de promouvoir la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles à l'échelle planétaire, cette commémoration s'inscrit dans le cadre de la stratégie globale en matière de sécurité et santé au travail définie par le BIT. « Le principal objectif de cette journée consacrée par l'Organisation internationale du travail à la construction d'une culture de prévention vise à sensibiliser davantage tous les intervenants en matière de sécurité et santé sur les lieux de travail et à promouvoir le développement d'une culture de prévention mondiale de sécurité et santé au travail, associant tous les acteurs de la prévention.», a déclaré à ce sujet le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale lors d'une cérémonie organisée hier à Alger. Mohamed El Ghazi qui veut donner « un coup de projecteur » au niveau international sur les tendances « émergentes » en matière de sécurité et santé au travail et sur l'ampleur du défi que représentent les lésions, les maladies et les accidents liés au travail dans le monde. En Algérie, l'inspection du travail fait partie des organes de prévention qui sont sous la tutelle du ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale. Elle veille à l'application de la législation et de la réglementation du travail à travers ses visites d'inspection et de contrôle. En 2014, l'inspection du travail a enregistré 9484 procès verbaux liés aux infractions en matière de respect des conditions de travail (santé et sécurité au travail) alors qu'en matière d'organisation de la prévention, le bilan fait ressortir la mise en place de 173 commissions paritaires d'hygiène et de sécurité d'entreprises (CPHS), de 47 commissions paritaires d'hygiène et de sécurité d'unité (CPHS), de 16 services d'hygiène et de sécurité (SHS), de 88 préposés à l'hygiène et sécurité, de 107 préposés à l'hygiène et sécurité dans les entreprises de moins de 9 travailleurs et de trois comités interentreprises d'hygiène et sécurité. En matière de plans d'hygiène et sécurité et d'ouvertures de chantiers dans le secteur du BTPH, les statistiques de l'inspection du travail indiquent l'élaboration de 76 plans d'hygiène et sécurité, de 848 déclarations d'ouverture de chantiers établies par les maitres d'ouvrages et transmises à nos services, alors que 3246 entreprises ont conclu des conventions de médecine du travail avec les secteurs sanitaires et 26 entreprises ont conclu des conventions de médecine du travail avec les structures compétentes. De son côté, l'INPRP, l'institut national de la prévention des risques professionnels a réalisé des enquêtes qui ont fait ressortir que 370 entreprises ont bénéficié d'évaluation des risques professionnels avec mesurage des ambiances de travail polluants chimiques. Il a formé 6600 stagiaires en hygiène et sécurité (secourisme, incendie, manutention, travaux en hauteur, ergonomie, risque électrique) et prospecté 1850 entreprises. « Force est de rappeler que l'investissement dans la prévention et l'amélioration des conditions de travail au niveau de l'entreprise, demeure une exigence primordiale pour assurer la préservation de la santé et la sécurité des travailleurs. Il est prouvé que l'investissement entrepris dans ce domaine se traduit sur le terrain par un impact positif, tant sur la productivité des travailleurs que sur la santé financière de l'entreprise », a affirmé El Ghazi qui estime que toute stratégie en matière de prévention des risques professionnels passe impérativement par la mise en oeuvre « d'actions permanentes de sensibilisation » et une « implication directe et organisée » des institutions représentatives de l'entreprise prévues par la loi 88-07 du 27 janvier 1988, relative à l'hygiène, la sécurité et la médecine du travail et les textes d'applications, y afférents, intervenus le 8 janvier 2005, notamment la commission paritaire d'hygiène et de sécurité au sein de chaque organisme employeur occupant 09 travailleurs, le comité interentreprises d'hygiène et de sécurité, lorsque plusieurs entreprises interviennent sur le même site de travail et enfin le service d'hygiène et de sécurité au sein de chaque organisme employeur occupant plus de 50 travailleurs. Il faut souligner par ailleurs que l'Algérie dispose d'un important dispositif législatif et réglementaire sur lequel s'appuie la politique nationale en matière de prévention des risques professionnels. Ce dispositif prend son ancrage, essentiellement dans les conventions internationales de l'OIT, ratifiées par l'Algérie. A cet égard, les organismes employeurs sont appelés à faire de la fonction prévention une préoccupation majeure et permanente de l'entreprise et de veiller constamment au bon fonctionnement des structures internes de prévention dans le cadre des espaces de concertation et de coordination prévus par la loi.