A la veille de la célébration de la journée mondiale pour la liberté de la presse, Amar Saidani a animé hier, une conférence de presse où il accuse une fois de plus ses détracteurs au sein du FLN de vouloir bloquer la révision de la Constitution A la veille de la célébration de la journée mondiale pour la liberté de la presse, Amar Saidani a animé hier, une conférence de presse où il accuse une fois de plus ses détracteurs au sein du FLN de vouloir bloquer la révision de la Constitution « En revendiquant une majorité au Parlement, qui n'existe en fait que dans leurs esprits, ils [NDLR : les contestataires] veulent en réalité envoyer un message au président Abdelaziz Bouteflika selon lequel, le processus peut échouer s'il passe par le Parlement »,déclara-t-il. Au cours de cette conférence, M. Saidani a réfuté "l'existence d'une opposition de la part des députés du parti au sein des deux chambres du Parlement, comme prétendent certaines parties qui veulent, a-t-il dit, "s'éterniser dans les postes de responsabilité". Il soulignera notamment : « J'ai eu, à plusieurs reprises, l'occasion de rencontrer les parlementaires des deux chambres pour discuter justement de ses soi-disant différends. Paradoxalement aucun d'eux n'a évoqué des problèmes avec le secrétaire général». Concernant la date de la révision de la Constitution, cette énième conférence du secrétaire général du plus vieux parti, ne donne pas une date précise, mais insiste sur le fait que cela revient aux prérogatives du président Bouteflika. Mais, il rassure les plus sceptiques que «cette révision aura bel et bien lieu». « Le président veut une Constitution consensuelle et non un texte sur mesure», insiste-il. Qu'est ce qui l'empêche alors de libérer le projet? Saidani accuse l'opposition qui persiste «à tourner le dos» aux appels du Président : «Si l'opposition avait pris part aux consultations sur la nouvelle Constitution, l'Algérie aurait eu aujourd'hui une nouvelle Constitution». «Malheureusement certains partis ne sont intéressés que par le pouvoir. La construction d'un Etat fort n'est qu'un détail pour eux», martèle-t-il. Néanmoins Saidani laisse les portes du dialogue ouvertes, en insistant sur le fait que la mouture finale de la nouvelle Constitution «n'est pas encore finalisée». Tout compte fait, Saidani pense que le projet du Président sera soumis au Parlement et non à l'approbation du peuple par voie référendaire. «La prochaine Constitution va consacrer les équilibres aux pouvoirs, et instaurer un régime semi-parlementaire », explique-t-il. Puis Amar Saidani, affirma que le 10e congrès du parti, prévu du 28 au 30 mai courant, sera une occasion pour le "renouvellement et le rajeunissement" du parti. Saidani a précisé que ce congrès sera "rassembleur et inclusif". Il a également indiqué que le congrès, dont les préparatifs ont déja été lancés au niveau des commissions de wilaya, sera "celui de la base et non pas du sommet". «Tous les dirigeants autorisés par les statuts du parti à assister au congrès seront invités à y prendre part et auront le droit d'émettre leur avis sur les questions qui seront posées", a-t-il précisé. A ce propos, "le parti a obtenu l'aval des services de la wilaya d'Alger pour la tenue du congrès à la coupole du complexe Mohamed Boudiaf", a-t-il ajouté. Soulignant que c'est la "base du parti qui choisit les délégués qui assisteront au congrès de manière démocratique et transparente", M. Saidani a indiqué à ce propos que "c'est le comité central qui procèdera à l'élection du SG du parti". Par ailleurs, le SG du FLN a évoqué le rôle de la presse dans la mobilisation de la société et la prise en charge de ses préoccupations soulignant "la nécessité pour les journalistes de faire preuve de professionnalisme et d'objectivité". Il a également appelé à la mise en place d'une "charte d'honneur pour la profession". Le responsable a en outre relevé l'importance d'"un syndicat fort des journalistes qui défendrait leurs droits socioprofessionnels", soulignant que son parti "accepte la critique en cas de lacunes ou d'erreurs dans la gestion". Il est à rappeler que la commission nationale de préparation du congrès, qui est composée de tous les membres du comité central (CC), a normalement la prérogative d'élaborer les documents relatifs au congrès. Or cette commission, installée le 24 juin dernier lors d'une session houleuse du comité central durant laquelle l'ancien secrétaire général et ses partisans ont été empêchés d'accéder à la salle des conférences, ne s'est jamais réunie par la suite. Elle n'a, par voie de conséquence , installé aucune sous-commission chargée d'élaborer les avant-projets de résolutions. Amar Saidani est resté de marbre face aux incessants appels lui demandant de convoquer une session du comité central, qui est la plus haute instance entre deux congrès et qui est donc la seule habilitée a élaborer les textes et les résolutions devant être soumis au congrès. Il y a juste quelques jours, six membres du comité central sont montés au créneau pour demander à Saidani de convoquer une session de cette instance. Ils ont de même dénoncé la gestion chaotique du parti par l'équipe de Saidani. Dans un communiqué signé, 118 députés du parti lancent un même appel en direction de Saidani lui demandant de convoquer une session du comité central. Ces députés ont aussi interpellé le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en sa qualité de président d'honneur du parti. Le mouvement de redressement et d'authenticité, dont le coordinateur est Abdelkrim Abada, a lui aussi abondé dans ce même sens en considérant que le comité central est le seul habilité à superviser la préparation du congrès. Cela sans oublier Abderrahmane Belayat et son groupe qui en ont fait de même. Mais Amar Saidani , passant outre tous ces appels, a fini par « zapper » le comité central. Il est resté de marbre et a donc préparé ce congrès avec ses fidèles en comité restreint et ce , sans doute , pour s'assurer un contrôle total sur les prochaines assises et prolonger son règne sur le parti. En somme, contrairement à ce qu'affirme Saidani, ce sera un congrès verrouillé. Il ne sert donc à rien de réunir le comité central le 27 mai, soit à la veille du congrès. « En revendiquant une majorité au Parlement, qui n'existe en fait que dans leurs esprits, ils [NDLR : les contestataires] veulent en réalité envoyer un message au président Abdelaziz Bouteflika selon lequel, le processus peut échouer s'il passe par le Parlement »,déclara-t-il. Au cours de cette conférence, M. Saidani a réfuté "l'existence d'une opposition de la part des députés du parti au sein des deux chambres du Parlement, comme prétendent certaines parties qui veulent, a-t-il dit, "s'éterniser dans les postes de responsabilité". Il soulignera notamment : « J'ai eu, à plusieurs reprises, l'occasion de rencontrer les parlementaires des deux chambres pour discuter justement de ses soi-disant différends. Paradoxalement aucun d'eux n'a évoqué des problèmes avec le secrétaire général». Concernant la date de la révision de la Constitution, cette énième conférence du secrétaire général du plus vieux parti, ne donne pas une date précise, mais insiste sur le fait que cela revient aux prérogatives du président Bouteflika. Mais, il rassure les plus sceptiques que «cette révision aura bel et bien lieu». « Le président veut une Constitution consensuelle et non un texte sur mesure», insiste-il. Qu'est ce qui l'empêche alors de libérer le projet? Saidani accuse l'opposition qui persiste «à tourner le dos» aux appels du Président : «Si l'opposition avait pris part aux consultations sur la nouvelle Constitution, l'Algérie aurait eu aujourd'hui une nouvelle Constitution». «Malheureusement certains partis ne sont intéressés que par le pouvoir. La construction d'un Etat fort n'est qu'un détail pour eux», martèle-t-il. Néanmoins Saidani laisse les portes du dialogue ouvertes, en insistant sur le fait que la mouture finale de la nouvelle Constitution «n'est pas encore finalisée». Tout compte fait, Saidani pense que le projet du Président sera soumis au Parlement et non à l'approbation du peuple par voie référendaire. «La prochaine Constitution va consacrer les équilibres aux pouvoirs, et instaurer un régime semi-parlementaire », explique-t-il. Puis Amar Saidani, affirma que le 10e congrès du parti, prévu du 28 au 30 mai courant, sera une occasion pour le "renouvellement et le rajeunissement" du parti. Saidani a précisé que ce congrès sera "rassembleur et inclusif". Il a également indiqué que le congrès, dont les préparatifs ont déja été lancés au niveau des commissions de wilaya, sera "celui de la base et non pas du sommet". «Tous les dirigeants autorisés par les statuts du parti à assister au congrès seront invités à y prendre part et auront le droit d'émettre leur avis sur les questions qui seront posées", a-t-il précisé. A ce propos, "le parti a obtenu l'aval des services de la wilaya d'Alger pour la tenue du congrès à la coupole du complexe Mohamed Boudiaf", a-t-il ajouté. Soulignant que c'est la "base du parti qui choisit les délégués qui assisteront au congrès de manière démocratique et transparente", M. Saidani a indiqué à ce propos que "c'est le comité central qui procèdera à l'élection du SG du parti". Par ailleurs, le SG du FLN a évoqué le rôle de la presse dans la mobilisation de la société et la prise en charge de ses préoccupations soulignant "la nécessité pour les journalistes de faire preuve de professionnalisme et d'objectivité". Il a également appelé à la mise en place d'une "charte d'honneur pour la profession". Le responsable a en outre relevé l'importance d'"un syndicat fort des journalistes qui défendrait leurs droits socioprofessionnels", soulignant que son parti "accepte la critique en cas de lacunes ou d'erreurs dans la gestion". Il est à rappeler que la commission nationale de préparation du congrès, qui est composée de tous les membres du comité central (CC), a normalement la prérogative d'élaborer les documents relatifs au congrès. Or cette commission, installée le 24 juin dernier lors d'une session houleuse du comité central durant laquelle l'ancien secrétaire général et ses partisans ont été empêchés d'accéder à la salle des conférences, ne s'est jamais réunie par la suite. Elle n'a, par voie de conséquence , installé aucune sous-commission chargée d'élaborer les avant-projets de résolutions. Amar Saidani est resté de marbre face aux incessants appels lui demandant de convoquer une session du comité central, qui est la plus haute instance entre deux congrès et qui est donc la seule habilitée a élaborer les textes et les résolutions devant être soumis au congrès. Il y a juste quelques jours, six membres du comité central sont montés au créneau pour demander à Saidani de convoquer une session de cette instance. Ils ont de même dénoncé la gestion chaotique du parti par l'équipe de Saidani. Dans un communiqué signé, 118 députés du parti lancent un même appel en direction de Saidani lui demandant de convoquer une session du comité central. Ces députés ont aussi interpellé le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en sa qualité de président d'honneur du parti. Le mouvement de redressement et d'authenticité, dont le coordinateur est Abdelkrim Abada, a lui aussi abondé dans ce même sens en considérant que le comité central est le seul habilité à superviser la préparation du congrès. Cela sans oublier Abderrahmane Belayat et son groupe qui en ont fait de même. Mais Amar Saidani , passant outre tous ces appels, a fini par « zapper » le comité central. Il est resté de marbre et a donc préparé ce congrès avec ses fidèles en comité restreint et ce , sans doute , pour s'assurer un contrôle total sur les prochaines assises et prolonger son règne sur le parti. En somme, contrairement à ce qu'affirme Saidani, ce sera un congrès verrouillé. Il ne sert donc à rien de réunir le comité central le 27 mai, soit à la veille du congrès.