La date du 10 é congrès du FLN est désormais connue. Ce conclave aura lieu, en effet, les 28, 29 et 30 mai prochains à la salle omnisports du complexe olympique Mohamed Boudiaf. La date du 10 é congrès du FLN est désormais connue. Ce conclave aura lieu, en effet, les 28, 29 et 30 mai prochains à la salle omnisports du complexe olympique Mohamed Boudiaf. La demande d'autorisation de l'organisation de ce congrès, déposée avant-hier au niveau des services compétents de la wilaya d'Alger, a été acceptée ont confirmé hier, des responsables du vieux parti. Cela constitue une surprise pour tous les observateurs et les opposants d'Amar Saidani car ce dernier a toujours déclaré que le congrès se tiendra après la révision de la Constitution. Il y a quelques jours cependant, il a opéré un léger recentrage en soutenant, lors de sa dernière conférence de presse tenue le 15 avril dernier à l'issue d'une réunion du bureau politique (BP) ,, que ce rendez-vous pourrait avoir lieu avant la révision de la Constitution si ce projet tarde à voir le jour. Ce jour-là Saidani a aussi indiqué qu'en perspective de la préparation du congrès, des commissions de wilayas seront installées et seront par la suite destinataires d'instructions leur indiquant la démarche à suivre. Il a aussi indiqué que des « documents » inhérents au congrès leur seront aussi transmis. Par documents, Saidani voulait dire les avant-projets de résolutions qui seront débattus et enrichis avant d'être soumis pour adoption aux congressistes. Interpellé alors sur la partie qui a élaboré les documents relatifs au congrès, Amar Saidani s'est dérobé à la question. Oui qui a élaboré ces documents ? La question est appropriée et c'est sur ce terrain que les opposants vont crier au scandale. En effet, c'est la commission nationale de préparation du congrès, qui est composée de tous les membres du comité central (CC), qui a normalement la prérogative d'élaborer les documents relatifs au congrès. Or cette commission, installée le 24 juin dernier lors d'une session houleuse du comité central durant laquelle l'ancien secrétaire général et ses partisans ont été empêchés d'accéder à la salle des conférences, ne s'est jamais réunie par la suite. Elle n'a , par voie de conséquence , installé aucune sous-commission chargée d'élaborer les avant-projets de résolutions. Amar Saidani est resté de marbre face aux incessants appels lui demandant de convoquer une session du comité central, qui est la plus haute instance entre deux congrès et qui est donc la seule habilitée a élaborer les textes et les résolutions devant être soumis au congrès. Il y a juste quelques jours, six membres du comité central sont montés au créneau pour demander à Saidani de convoquer une session de cette instance. Ils ont de même dénoncé la gestion chaotique du parti par l'équipe de Saidani. Lundi dernier, un communiqué signé par 118 députés du parti lance un même appel en direction de Saidani lui demandant de convoquer une session du comité central. Ces députés ont aussi interpellé le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en sa qualité de président d'honneur du parti. Le mouvement de redressement et d'authenticité, dont le coordinateur est Abdelkrim Abada, a lui aussi abondé dans ce même sens en considérant que le comité central est le seul habilité à superviser la préparation du congrès. Cela sans oublier Abderrahmane Belayat et son groupe qui en ont fait de même. Mais Amar Saidani, passant outre tous ces appels, a fini par « zapper » le comité central. Il est resté de marbre et a donc préparé ce congrès avec ses fidèles en comité restreint et ce, sans doute, pour s'assurer un contrôle total sur les prochaines assises et prolonger son règne sur le parti. En somme, ce sera un congrès verrouillé. Il ne sert donc à rien de réunir le comité central le 27 mai, soit à la veille du congrès. La demande d'autorisation de l'organisation de ce congrès, déposée avant-hier au niveau des services compétents de la wilaya d'Alger, a été acceptée ont confirmé hier, des responsables du vieux parti. Cela constitue une surprise pour tous les observateurs et les opposants d'Amar Saidani car ce dernier a toujours déclaré que le congrès se tiendra après la révision de la Constitution. Il y a quelques jours cependant, il a opéré un léger recentrage en soutenant, lors de sa dernière conférence de presse tenue le 15 avril dernier à l'issue d'une réunion du bureau politique (BP) ,, que ce rendez-vous pourrait avoir lieu avant la révision de la Constitution si ce projet tarde à voir le jour. Ce jour-là Saidani a aussi indiqué qu'en perspective de la préparation du congrès, des commissions de wilayas seront installées et seront par la suite destinataires d'instructions leur indiquant la démarche à suivre. Il a aussi indiqué que des « documents » inhérents au congrès leur seront aussi transmis. Par documents, Saidani voulait dire les avant-projets de résolutions qui seront débattus et enrichis avant d'être soumis pour adoption aux congressistes. Interpellé alors sur la partie qui a élaboré les documents relatifs au congrès, Amar Saidani s'est dérobé à la question. Oui qui a élaboré ces documents ? La question est appropriée et c'est sur ce terrain que les opposants vont crier au scandale. En effet, c'est la commission nationale de préparation du congrès, qui est composée de tous les membres du comité central (CC), qui a normalement la prérogative d'élaborer les documents relatifs au congrès. Or cette commission, installée le 24 juin dernier lors d'une session houleuse du comité central durant laquelle l'ancien secrétaire général et ses partisans ont été empêchés d'accéder à la salle des conférences, ne s'est jamais réunie par la suite. Elle n'a , par voie de conséquence , installé aucune sous-commission chargée d'élaborer les avant-projets de résolutions. Amar Saidani est resté de marbre face aux incessants appels lui demandant de convoquer une session du comité central, qui est la plus haute instance entre deux congrès et qui est donc la seule habilitée a élaborer les textes et les résolutions devant être soumis au congrès. Il y a juste quelques jours, six membres du comité central sont montés au créneau pour demander à Saidani de convoquer une session de cette instance. Ils ont de même dénoncé la gestion chaotique du parti par l'équipe de Saidani. Lundi dernier, un communiqué signé par 118 députés du parti lance un même appel en direction de Saidani lui demandant de convoquer une session du comité central. Ces députés ont aussi interpellé le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en sa qualité de président d'honneur du parti. Le mouvement de redressement et d'authenticité, dont le coordinateur est Abdelkrim Abada, a lui aussi abondé dans ce même sens en considérant que le comité central est le seul habilité à superviser la préparation du congrès. Cela sans oublier Abderrahmane Belayat et son groupe qui en ont fait de même. Mais Amar Saidani, passant outre tous ces appels, a fini par « zapper » le comité central. Il est resté de marbre et a donc préparé ce congrès avec ses fidèles en comité restreint et ce, sans doute, pour s'assurer un contrôle total sur les prochaines assises et prolonger son règne sur le parti. En somme, ce sera un congrès verrouillé. Il ne sert donc à rien de réunir le comité central le 27 mai, soit à la veille du congrès.