Constitués pour défendre Chani Medjdoub, l'un des principaux accusés dans l'affaire de l'autoroute Est-Ouest, les avocats étrangers ont curieusement disparu de la circulation et n'ont pas donné signe de vie depuis le début du procès. Constitués pour défendre Chani Medjdoub, l'un des principaux accusés dans l'affaire de l'autoroute Est-Ouest, les avocats étrangers ont curieusement disparu de la circulation et n'ont pas donné signe de vie depuis le début du procès. Une attitude qui n'a pas plu aux autres avocats de la défense qui ont estimé que ce comportement de Maître William Bourdon du barreau de Paris et de Maître Philipe Penning du barreau du Luxembourg « n'honore pas la profession ». L'avocat Berghel n'hésite pas à ce sujet de parler de mépris et d'insulte pour la justice algérienne et se dit en outre désolé par le comportement de certains de ses confrères qui cautionnent ce genre de pratiques, faisant allusion à Maître Sidhoum qui est constitué avec eux pour défendre ChaniMedjdoub. Il est à rappeler que les deux avocats étrangers sont venus lors de l'audience du 19 avril, reportée pour une semaine plus tard, suite au désistement à la dernière minute des avocats de Chani dont justement les avocats étrangers. Maître William Bourdon et Maître Philipe Penning ont tenté de politiser l'affaire et de la sortir de son contexte, ce qui n'a pas manqué de créer des incidents dans le tribunal. Des avocats algériens, notamment Maître Sellini n'ont pas apprécié les interventions des avocats étrangers qui ont voulu, selon lui, profiter de la cour criminelle d'Alger pour faire passer des messages politiques, notamment la question des droits de l'homme. Ces derniers ont rappelé au juge qu'une plainte a été déposée contre X au niveau de la justice luxembourgeoise pour « enlèvement, séquestration, détention arbitraire et torture » qu'aurait subis Chani, titulaire de la double nationalité algéro-luxembourgeoise et noté que le juge d'instruction du Luxembourg avait même envoyé en juin 2014 une commission rogatoire internationale. Ils ont conclu leur interventions en affirmant avoir pris la décision de se destituer de l'affaire en compagnie des autres avocats algériens en motivant cette décision par le refus de la cour de répondre par l'affirmative à leurs doléances, à savoir la présence à l'audience du procureur de la République près le tribunal de Birmourad Raïs, du juge d'instruction et des éléments de la police judiciaire du DRS qui ont instruit cette affaire pour témoigner dans l'affaire devant les accusations de torture soulevées par Chani. Mais depuis cet incident, beaucoup de choses se sont passées et le procès a fini par avoir lieu et vit ces derniers instants. Pour son 8ème jour, la défense de Chani a poursuivi ses plaidoiries entamées samedi et c'est Maître Sidhoum qui est revenu à la charge pour « dénoncer les violations de procédures qui ont entaché cette affaire ». Il a parlé d'un « dossier monté de toute pièces » et a accusé directement « les hautes sphères du pays d'avoir fabriqué cette affaire pour une question de règlements de comptes ». L'avocat a déclaré que son client « n'a rien à voir dans le scandale » et indiqué que Chani a été traîné sur la base de déclarations faites par Khelladi de l'ANA. Avant Maître Sidhoum, l'avocat Belarif a demandé dans sa plaidoirie « l'annulation des procédures des poursuites car les procédures juridiques de l'arrestation par la police judiciaire ont été violées ». Il faisait allusion « aux actes de tortures, au non respect du droit de contacter sa famille, au droit à la visite et à l'examen médical ». En outre, et concernant les accusations en elles-mêmes, l'avocat a rappelé au juge que Chani exerçait réellement le poste de conseiller juridique auprès du consortium chinois Citic-Crcc et a présenté à ce sujet le contrat de travail qui lie les deux parties. Il ajoutera que Chani « n'a pas bénéficié de commissions mais qu'il a été payé selon les services qu'il a effectués pour l'entreprise chinoise ». Une attitude qui n'a pas plu aux autres avocats de la défense qui ont estimé que ce comportement de Maître William Bourdon du barreau de Paris et de Maître Philipe Penning du barreau du Luxembourg « n'honore pas la profession ». L'avocat Berghel n'hésite pas à ce sujet de parler de mépris et d'insulte pour la justice algérienne et se dit en outre désolé par le comportement de certains de ses confrères qui cautionnent ce genre de pratiques, faisant allusion à Maître Sidhoum qui est constitué avec eux pour défendre ChaniMedjdoub. Il est à rappeler que les deux avocats étrangers sont venus lors de l'audience du 19 avril, reportée pour une semaine plus tard, suite au désistement à la dernière minute des avocats de Chani dont justement les avocats étrangers. Maître William Bourdon et Maître Philipe Penning ont tenté de politiser l'affaire et de la sortir de son contexte, ce qui n'a pas manqué de créer des incidents dans le tribunal. Des avocats algériens, notamment Maître Sellini n'ont pas apprécié les interventions des avocats étrangers qui ont voulu, selon lui, profiter de la cour criminelle d'Alger pour faire passer des messages politiques, notamment la question des droits de l'homme. Ces derniers ont rappelé au juge qu'une plainte a été déposée contre X au niveau de la justice luxembourgeoise pour « enlèvement, séquestration, détention arbitraire et torture » qu'aurait subis Chani, titulaire de la double nationalité algéro-luxembourgeoise et noté que le juge d'instruction du Luxembourg avait même envoyé en juin 2014 une commission rogatoire internationale. Ils ont conclu leur interventions en affirmant avoir pris la décision de se destituer de l'affaire en compagnie des autres avocats algériens en motivant cette décision par le refus de la cour de répondre par l'affirmative à leurs doléances, à savoir la présence à l'audience du procureur de la République près le tribunal de Birmourad Raïs, du juge d'instruction et des éléments de la police judiciaire du DRS qui ont instruit cette affaire pour témoigner dans l'affaire devant les accusations de torture soulevées par Chani. Mais depuis cet incident, beaucoup de choses se sont passées et le procès a fini par avoir lieu et vit ces derniers instants. Pour son 8ème jour, la défense de Chani a poursuivi ses plaidoiries entamées samedi et c'est Maître Sidhoum qui est revenu à la charge pour « dénoncer les violations de procédures qui ont entaché cette affaire ». Il a parlé d'un « dossier monté de toute pièces » et a accusé directement « les hautes sphères du pays d'avoir fabriqué cette affaire pour une question de règlements de comptes ». L'avocat a déclaré que son client « n'a rien à voir dans le scandale » et indiqué que Chani a été traîné sur la base de déclarations faites par Khelladi de l'ANA. Avant Maître Sidhoum, l'avocat Belarif a demandé dans sa plaidoirie « l'annulation des procédures des poursuites car les procédures juridiques de l'arrestation par la police judiciaire ont été violées ». Il faisait allusion « aux actes de tortures, au non respect du droit de contacter sa famille, au droit à la visite et à l'examen médical ». En outre, et concernant les accusations en elles-mêmes, l'avocat a rappelé au juge que Chani exerçait réellement le poste de conseiller juridique auprès du consortium chinois Citic-Crcc et a présenté à ce sujet le contrat de travail qui lie les deux parties. Il ajoutera que Chani « n'a pas bénéficié de commissions mais qu'il a été payé selon les services qu'il a effectués pour l'entreprise chinoise ».