Des munitions à fragmentation, interdites par un traité international, ont été utilisées au Yémen par la coalition arabe, emmenée par l'Arabie saoudite, affirme dimanche 3 mai l'organisation non gouvernementale Human Rights Watch (HRW). Des munitions à fragmentation, interdites par un traité international, ont été utilisées au Yémen par la coalition arabe, emmenée par l'Arabie saoudite, affirme dimanche 3 mai l'organisation non gouvernementale Human Rights Watch (HRW). Celles-ci auraient été fournies par les Etats-Unis, ajoute l'ONG. Des photos, une vidéo et d'autres éléments crédibles, compilés depuis la mi-avril, mettent en avant le recours à des projectiles en grappe lors des raids sur le gouvernorat de Saada, bastion des rebelles houthistes dans le nord du pays. L'organisation de défense des droits humains, basée à New York, assure ainsi avoir établi, à travers une analyse d'images satellitaires, que ces sousmunitions ont atterri sur un plateau cultivé, à 600 mètres de zones habitées. Ces projectiles qui explosent après coup présentent un danger à long terme pour les civils. Un traité adopté en 2008 prohibe donc leur utilisation. Ce texte a été ratifié par 116 pays, mais pas par l'Arabie saoudite, les Etats-Unis ni le Yémen. « Ces armes ne devraient jamais être utilisées, en aucune circonstance », a réaffirmé Steve Goose, directeur du département chargé des questions d'armements à HRW. Riyad a démenti avoir eu recours à ce type de projectiles. Des soldats de la coalition à Aden L'Arabie saoudite fait l'objet de critiques croissantes pour la campagne aérienne qu'elle mène depuis le 26 mars au Yémen avec huit autres pays arabes, majoritairement sunnites. L'objectif de ces opérations est d'y rétablir le gouvernement légitime et de faire reculer la rébellion houtiste, chiite et soutenue par l'Iran, qui ont conquis de vastes territoires, dont la capitale Sanaa, depuis septembre 2014. Or, le nombre de victimes civiles ne cesse d'augmenter ces dernières semaines et la situation humanitaire est qualifiée de catastrophique par l'Onu. Celles-ci auraient été fournies par les Etats-Unis, ajoute l'ONG. Des photos, une vidéo et d'autres éléments crédibles, compilés depuis la mi-avril, mettent en avant le recours à des projectiles en grappe lors des raids sur le gouvernorat de Saada, bastion des rebelles houthistes dans le nord du pays. L'organisation de défense des droits humains, basée à New York, assure ainsi avoir établi, à travers une analyse d'images satellitaires, que ces sousmunitions ont atterri sur un plateau cultivé, à 600 mètres de zones habitées. Ces projectiles qui explosent après coup présentent un danger à long terme pour les civils. Un traité adopté en 2008 prohibe donc leur utilisation. Ce texte a été ratifié par 116 pays, mais pas par l'Arabie saoudite, les Etats-Unis ni le Yémen. « Ces armes ne devraient jamais être utilisées, en aucune circonstance », a réaffirmé Steve Goose, directeur du département chargé des questions d'armements à HRW. Riyad a démenti avoir eu recours à ce type de projectiles. Des soldats de la coalition à Aden L'Arabie saoudite fait l'objet de critiques croissantes pour la campagne aérienne qu'elle mène depuis le 26 mars au Yémen avec huit autres pays arabes, majoritairement sunnites. L'objectif de ces opérations est d'y rétablir le gouvernement légitime et de faire reculer la rébellion houtiste, chiite et soutenue par l'Iran, qui ont conquis de vastes territoires, dont la capitale Sanaa, depuis septembre 2014. Or, le nombre de victimes civiles ne cesse d'augmenter ces dernières semaines et la situation humanitaire est qualifiée de catastrophique par l'Onu.