Le gouvernement colombien et la guérilla des Farc se sont mis d'accord vendredi sur une feuille de route pour les opérations de déminage dans ce pays sud-américain, le plus touché au monde par ce fléau après l'Afghanistan. Le gouvernement colombien et la guérilla des Farc se sont mis d'accord vendredi sur une feuille de route pour les opérations de déminage dans ce pays sud-américain, le plus touché au monde par ce fléau après l'Afghanistan. Les deux parties n'ont pas encore donné de date pour le début de cette opération, mais elles avaient annoncé lundi qu'elle commencerait "au plus tôt". En mars dernier, le gouvernement de Bogota et la guérilla marxiste des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), qui mènent des pourparlers de paix à Cuba depuis plus de deux ans, avaient officialisé un accord de collaboration pour le déminage. Devant la presse, le chef négociateur du gouvernement Humberto de la Calle a qualifié cette feuille de route de "première et plus importante mesure conjointe pour la désescalade" du conflit. De son côté, le numéro deux des Farc Ivan Marquez a affirmé que l'accord sur le déminage et la trêve unilatérale maintenue par la rébellion depuis décembre dernier "viennent lever des obstacles auparavant considérés comme infranchissables". Selon les autorités, sur les quelque 1.120 municipalités de Colombie, près de 700 restent potentiellement minées et seules trois ont jusqu'ici été déclarées officiellement exemptes de toute mine antipersonnel. Elles estiment à une décennie le délai minimum nécessaire pour débarrasser le territoire de ces explosifs, qui ont fait depuis 1990 plus de 2.000 morts et 9.000 blessés, dont 38% de civils, selon un bilan officiel. Les négociations se poursuivent à la Havane pour tenter de mettre fin au plus vieux conflit armé d'Amérique latine, qui a fait officiellement quelque 220.000 morts. Les deux parties n'ont pas encore donné de date pour le début de cette opération, mais elles avaient annoncé lundi qu'elle commencerait "au plus tôt". En mars dernier, le gouvernement de Bogota et la guérilla marxiste des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), qui mènent des pourparlers de paix à Cuba depuis plus de deux ans, avaient officialisé un accord de collaboration pour le déminage. Devant la presse, le chef négociateur du gouvernement Humberto de la Calle a qualifié cette feuille de route de "première et plus importante mesure conjointe pour la désescalade" du conflit. De son côté, le numéro deux des Farc Ivan Marquez a affirmé que l'accord sur le déminage et la trêve unilatérale maintenue par la rébellion depuis décembre dernier "viennent lever des obstacles auparavant considérés comme infranchissables". Selon les autorités, sur les quelque 1.120 municipalités de Colombie, près de 700 restent potentiellement minées et seules trois ont jusqu'ici été déclarées officiellement exemptes de toute mine antipersonnel. Elles estiment à une décennie le délai minimum nécessaire pour débarrasser le territoire de ces explosifs, qui ont fait depuis 1990 plus de 2.000 morts et 9.000 blessés, dont 38% de civils, selon un bilan officiel. Les négociations se poursuivent à la Havane pour tenter de mettre fin au plus vieux conflit armé d'Amérique latine, qui a fait officiellement quelque 220.000 morts.