A l'approche de la neuvième session du Conseil d'association Union Européenne (UE)-Algérie, prévue pour le 19 mai prochain, Amnesty International, le Réseau Euro-Méditerranéen des Droits de l'Homme (REMDH), la Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH), l'Organisation mondiale contre la torture (OMCT) et SOLIDAR ont réitéré leur appel à faire de la promotion et la défense des droits humains, y compris l'égalité entre les femmes et les hommes, un objectif prioritaire du renforcement des relations entre l'Algérie et l'UE. A l'approche de la neuvième session du Conseil d'association Union Européenne (UE)-Algérie, prévue pour le 19 mai prochain, Amnesty International, le Réseau Euro-Méditerranéen des Droits de l'Homme (REMDH), la Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH), l'Organisation mondiale contre la torture (OMCT) et SOLIDAR ont réitéré leur appel à faire de la promotion et la défense des droits humains, y compris l'égalité entre les femmes et les hommes, un objectif prioritaire du renforcement des relations entre l'Algérie et l'UE. Les ONG insistent pour « utiliser cette rencontre ministérielle pour soulever au plus haut niveau l'appel à la libération de dix militants du droit au travail, détenus arbitrairement en Algérie depuis des mois, en continuité avec la résolution urgente du Parlement européen du 30 avril 2015. » Dans une lette écrite conjointement par ces ONG il a été souligné que « malgré certaines mesures positives prises par les autorités algériennes depuis l'année dernière, l'Algérie ne dispose toujours pas de loi pénalisant de manière adéquate les violences faites aux femmes et les discriminations à l'égard des femmes demeurent ancrées en droit et en fait". Le 5 mars dernier, le parlement algérien a adopté un projet de loi introduit par les autorités qui renforce la protection des femmes, notamment en érigeant en infractions pénales, la violence physique à l'encontre d'un conjoint et le harcèlement sexuel dans des lieux publics. Cependant cette loi contient une clause qui prévoit l'arrêt des poursuites judiciaires en cas de pardon de la victime, qui expose les femmes à un risque accru de violence et de coercition pour qu'elles retirent leur plainte. Cette loi, qui a fait l'objet de vives polémiques de la part de certains partis politiques qui l'assimilent à une « atteinte à la famille », n'a toujours pas été débattue par le Sénat. L'UE avait d'ailleurs fait part de ses préoccupations lors du Conseil d'association de mai 2014 et avait déclaré que « l'élection de l'Algérie au Conseil des droits de l'Homme des Nations unies doit encourager l'Algérie à renforcer le respect des droits fondamentaux et des libertés civiles, notamment la liberté d'association et la liberté d'expression et d'opinion. "L'UE encourage l'Algérie à mettre en place les instruments et les mécanismes de promotion des droits de l'Homme, en ligne avec les conventions internationales, avec une attention particulière pour les droits de femmes. » Ces ONG affirment que «une telle position en faveur de la réalisation effective des droits humains est non seulement une priorité de la politique européenne de voisinage (PEV), mais aussi une obligation internationale partagée par l'UE comme par l'Algérie, selon l'Article 2 de l'Accord d'Association ». Les ONG insistent pour « utiliser cette rencontre ministérielle pour soulever au plus haut niveau l'appel à la libération de dix militants du droit au travail, détenus arbitrairement en Algérie depuis des mois, en continuité avec la résolution urgente du Parlement européen du 30 avril 2015. » Dans une lette écrite conjointement par ces ONG il a été souligné que « malgré certaines mesures positives prises par les autorités algériennes depuis l'année dernière, l'Algérie ne dispose toujours pas de loi pénalisant de manière adéquate les violences faites aux femmes et les discriminations à l'égard des femmes demeurent ancrées en droit et en fait". Le 5 mars dernier, le parlement algérien a adopté un projet de loi introduit par les autorités qui renforce la protection des femmes, notamment en érigeant en infractions pénales, la violence physique à l'encontre d'un conjoint et le harcèlement sexuel dans des lieux publics. Cependant cette loi contient une clause qui prévoit l'arrêt des poursuites judiciaires en cas de pardon de la victime, qui expose les femmes à un risque accru de violence et de coercition pour qu'elles retirent leur plainte. Cette loi, qui a fait l'objet de vives polémiques de la part de certains partis politiques qui l'assimilent à une « atteinte à la famille », n'a toujours pas été débattue par le Sénat. L'UE avait d'ailleurs fait part de ses préoccupations lors du Conseil d'association de mai 2014 et avait déclaré que « l'élection de l'Algérie au Conseil des droits de l'Homme des Nations unies doit encourager l'Algérie à renforcer le respect des droits fondamentaux et des libertés civiles, notamment la liberté d'association et la liberté d'expression et d'opinion. "L'UE encourage l'Algérie à mettre en place les instruments et les mécanismes de promotion des droits de l'Homme, en ligne avec les conventions internationales, avec une attention particulière pour les droits de femmes. » Ces ONG affirment que «une telle position en faveur de la réalisation effective des droits humains est non seulement une priorité de la politique européenne de voisinage (PEV), mais aussi une obligation internationale partagée par l'UE comme par l'Algérie, selon l'Article 2 de l'Accord d'Association ».