Les interrogatoires des accusés poursuivis pour délit de corruption, abus d'influence et obtention de privilèges se poursuivaient samedi au tribunal criminel prés la cours de Blida. Les accusés ont déclaré avoir déposé de l'argent à Khalifa Bank en raison du taux d'intérêt très attractif que la banque proposait. Les interrogatoires des accusés poursuivis pour délit de corruption, abus d'influence et obtention de privilèges se poursuivaient samedi au tribunal criminel prés la cours de Blida. Les accusés ont déclaré avoir déposé de l'argent à Khalifa Bank en raison du taux d'intérêt très attractif que la banque proposait. Parmi les accusés interrogés, l'ancien directeur de l'usine de boissons gazeuses et alcooliques d'Oran, Boulefred Abdallah qui a nié avoir reçu des commissions de la banque Khalifa en 2002. L'accusé poursuivi pour "corruption, abus de confiance et perception de commissions" de la Banque Khalifa (Agence d'Oran), a affirmé avoir déposé en 2000, 90 millions de DA auprès de l'agence d'Oran après avoir retiré cette somme de la Banque de développement local (BDL), en raison du taux d'intérêt attractif qu'offrait Khalifa Bank et estimé à 10%. Il a en outre affirmé que les versements se "faisaient légalement à chaque transaction". Le juge Antar Menouar a confronté l'accusé avec le montant des commissions obtenues de Khalifa Bank et estimé, selon les documents de comptabilité, à 300.000 DA outre les 1,5 million de DA de commissions que l'accusé a nié avoir perçu en 2003, ce à quoi ce dernier a rétorqué qu'"il est insensé d'attendre trois ans après un dépôt effectué en 2000 sur quatre tranches, pour percevoir des pots-de-vin". Le juge lui a alors demandé pourquoi avoir continué à traiter avec cette banque sachant qu'elle allait vers la "faillite". L'accusé a affirmé qu'en 2002 "rien ne laissait prévoir cette situation". Il a également nié avoir reçu deux billets de voyage à bord de Khalifa Airways. De son coté, le directeur du département comptabilité et finances à l'Office de promotion et de gestion immobilière de l'agence (OPGI) d'Oran Boussena Nordine (accusé non détenu) et poursuivi pour "corruption, abus de confiance et obtention de pots-de vin, a déclaré avoir déposé 100 milliards de centimes à l'agence Khalifa Bank d'Oran. Parmi les accusés interrogés, l'ancien directeur de l'usine de boissons gazeuses et alcooliques d'Oran, Boulefred Abdallah qui a nié avoir reçu des commissions de la banque Khalifa en 2002. L'accusé poursuivi pour "corruption, abus de confiance et perception de commissions" de la Banque Khalifa (Agence d'Oran), a affirmé avoir déposé en 2000, 90 millions de DA auprès de l'agence d'Oran après avoir retiré cette somme de la Banque de développement local (BDL), en raison du taux d'intérêt attractif qu'offrait Khalifa Bank et estimé à 10%. Il a en outre affirmé que les versements se "faisaient légalement à chaque transaction". Le juge Antar Menouar a confronté l'accusé avec le montant des commissions obtenues de Khalifa Bank et estimé, selon les documents de comptabilité, à 300.000 DA outre les 1,5 million de DA de commissions que l'accusé a nié avoir perçu en 2003, ce à quoi ce dernier a rétorqué qu'"il est insensé d'attendre trois ans après un dépôt effectué en 2000 sur quatre tranches, pour percevoir des pots-de-vin". Le juge lui a alors demandé pourquoi avoir continué à traiter avec cette banque sachant qu'elle allait vers la "faillite". L'accusé a affirmé qu'en 2002 "rien ne laissait prévoir cette situation". Il a également nié avoir reçu deux billets de voyage à bord de Khalifa Airways. De son coté, le directeur du département comptabilité et finances à l'Office de promotion et de gestion immobilière de l'agence (OPGI) d'Oran Boussena Nordine (accusé non détenu) et poursuivi pour "corruption, abus de confiance et obtention de pots-de vin, a déclaré avoir déposé 100 milliards de centimes à l'agence Khalifa Bank d'Oran.