Entre l'Algérie et les Etats-Unis, c'est apparemment la bonne période des bonnes affaires ! Plus particulièrement dans le domaine de l'agriculture. La preuve ? Les deux pays viennent de conclure six méga projets de production à grande échelle de lait, de viande, de pomme de terre et de semences maraichères. Entre l'Algérie et les Etats-Unis, c'est apparemment la bonne période des bonnes affaires ! Plus particulièrement dans le domaine de l'agriculture. La preuve ? Les deux pays viennent de conclure six méga projets de production à grande échelle de lait, de viande, de pomme de terre et de semences maraichères. Déjà très présents dans notre pays ces dernières années, on compte quelque 114 entreprises américaines qui sont à ce jour représentées en Algérie, notamment dans le secteur du médicament, la coopération avec le pays de l'oncle Sam va en s'intensifiant si l'on croit le président du Conseil d'affaires algéro-américain, Smaïl Chikhoune, qui s'est exprimé, hier, sur les ondes de la Radio nationale lors de son passage dans l'émission L'invité de la rédaction de la chaîne 3. Ce dernier a assuré à ce sujet que les entrepreneurs américains avaient fait part de leur « souhait » de « diversifier leurs investissements », en particulier dans la production à grande échelle de lait, de viande, de pomme de terre et de semences maraichères. Ainsi, il a confié que six mémorandums portant création de concessions agricoles pour développer ces productions ont été signés par les deux parties sur la base de la règle des 51/49. « Ces projets commenceront à prendre forme, vers la fin de l'année 2015 et ce, par la création de fermes pilotes d'une superficie totale de 20.000 hectares chacune. Elles seront implantées dans les régions d'El Oued, Biskra, Timimoun, Béchar et Adrar », a-t-il affirmé en indiquant qu'à proximité de ces fermes, des bases de vie destinées aux chercheurs et ouvriers qui y travailleront seront érigées pour assurer les conditions idéales. Chikhoune n'a pas manqué de rassurer à propos des OGM, les organismes génétiquement modifiés, que tous les intrants, dont les fertilisants, utilisés sur ces superficies, seront étiquetés « bio », insistant pour dire que les OGM, dont l'usage est interdit en Algérie, ne seront pas « tolérés ». « Pour ce type de coopération, nous n'avons ciblé que les entreprises qui n'utilisent pas ces types d'organismes », a-t-il fait savoir, révélant aussi le degré « avancé » des discussions engagées entre partenaires algériens et américains autour de la prochaine conclusion d'une joint venture de production de machinesagricoles. Le président du Conseil d'affaires algéro-américain a annoncé par ailleurs la conclusion d'un accord avec une agence gouvernementale américaine pour réaliser une cartographie de l'ensemble des sites miniers du pays en vue de pouvoir exploiter certains d'entre- eux. Il est à rappeler qu'une délégation d'hommes d'affaires américains a séjourné en Algérie au mois de mars dernier. Outre la nécessité de relancer la coopération économique entre les deux pays, les discussions ont porté, entre autres, sur la mise en oeuvre de la zone de libre échange. Car il faut savoir que le volume des échanges commerciaux entre Algérie et les Etats-Unis est passé de 20 milliards de dollars en 2009 à 6 milliards en 2014.Des secteurs autres que celui de l'agriculture connaissent un regain d'intérêt, à l'image de l'énergie et de l'automobile où des négociations sont menées entre des entreprises algériennes et américaines pour des projets de partenariat. Concernant l'énergie solaire, il s'agit de négociations entre le géant américain de fabrication de panneaux solaires « First Solar », d'une part, et la Sonelgaz et l'Entreprise nationale des industries électroniques (Enie), d'une autrepart. Pour le premier domaine, il s'agit de la fabrication des panneaux photovoltaïques pour l'implantation d'une usine de construction de ces éléments alors que pour le second, le partenariat porte sur l'assemblage de voitures Chrysler en Algérie et, éventuellement, leur production. Le côté algérien est représenté par le groupe ERTHB. Déjà très présents dans notre pays ces dernières années, on compte quelque 114 entreprises américaines qui sont à ce jour représentées en Algérie, notamment dans le secteur du médicament, la coopération avec le pays de l'oncle Sam va en s'intensifiant si l'on croit le président du Conseil d'affaires algéro-américain, Smaïl Chikhoune, qui s'est exprimé, hier, sur les ondes de la Radio nationale lors de son passage dans l'émission L'invité de la rédaction de la chaîne 3. Ce dernier a assuré à ce sujet que les entrepreneurs américains avaient fait part de leur « souhait » de « diversifier leurs investissements », en particulier dans la production à grande échelle de lait, de viande, de pomme de terre et de semences maraichères. Ainsi, il a confié que six mémorandums portant création de concessions agricoles pour développer ces productions ont été signés par les deux parties sur la base de la règle des 51/49. « Ces projets commenceront à prendre forme, vers la fin de l'année 2015 et ce, par la création de fermes pilotes d'une superficie totale de 20.000 hectares chacune. Elles seront implantées dans les régions d'El Oued, Biskra, Timimoun, Béchar et Adrar », a-t-il affirmé en indiquant qu'à proximité de ces fermes, des bases de vie destinées aux chercheurs et ouvriers qui y travailleront seront érigées pour assurer les conditions idéales. Chikhoune n'a pas manqué de rassurer à propos des OGM, les organismes génétiquement modifiés, que tous les intrants, dont les fertilisants, utilisés sur ces superficies, seront étiquetés « bio », insistant pour dire que les OGM, dont l'usage est interdit en Algérie, ne seront pas « tolérés ». « Pour ce type de coopération, nous n'avons ciblé que les entreprises qui n'utilisent pas ces types d'organismes », a-t-il fait savoir, révélant aussi le degré « avancé » des discussions engagées entre partenaires algériens et américains autour de la prochaine conclusion d'une joint venture de production de machinesagricoles. Le président du Conseil d'affaires algéro-américain a annoncé par ailleurs la conclusion d'un accord avec une agence gouvernementale américaine pour réaliser une cartographie de l'ensemble des sites miniers du pays en vue de pouvoir exploiter certains d'entre- eux. Il est à rappeler qu'une délégation d'hommes d'affaires américains a séjourné en Algérie au mois de mars dernier. Outre la nécessité de relancer la coopération économique entre les deux pays, les discussions ont porté, entre autres, sur la mise en oeuvre de la zone de libre échange. Car il faut savoir que le volume des échanges commerciaux entre Algérie et les Etats-Unis est passé de 20 milliards de dollars en 2009 à 6 milliards en 2014.Des secteurs autres que celui de l'agriculture connaissent un regain d'intérêt, à l'image de l'énergie et de l'automobile où des négociations sont menées entre des entreprises algériennes et américaines pour des projets de partenariat. Concernant l'énergie solaire, il s'agit de négociations entre le géant américain de fabrication de panneaux solaires « First Solar », d'une part, et la Sonelgaz et l'Entreprise nationale des industries électroniques (Enie), d'une autrepart. Pour le premier domaine, il s'agit de la fabrication des panneaux photovoltaïques pour l'implantation d'une usine de construction de ces éléments alors que pour le second, le partenariat porte sur l'assemblage de voitures Chrysler en Algérie et, éventuellement, leur production. Le côté algérien est représenté par le groupe ERTHB.