Ahmed Ouyahia a été élu hier au poste de secrétaire général par intérim du RND. Les membres du conseil national de ce parti,réuni hier en session ordinaire, ont donc entériné le retour d'Ahmed Ouyahia qui succède ainsi à Abdelkader Bensalah démissionnaire. Ahmed Ouyahia a été élu hier au poste de secrétaire général par intérim du RND. Les membres du conseil national de ce parti,réuni hier en session ordinaire, ont donc entériné le retour d'Ahmed Ouyahia qui succède ainsi à Abdelkader Bensalah démissionnaire. Cela n'a guère été une surprise puisque ce retour a été annoncébien avant la démission de Bensalah. Avec la démission de ce dernier, qui a été en vérité poussé vers la sortie, il y avait vacance du poste de secrétaire général. Une vacance dûment constatée par les membres du conseil national. Bouabdallah Ghlamallah, doyen des membres du conseil national et qui a présidé la séance inaugurale de ce conclave, a alors donné la parole à Mohamed Gudji, président du groupe parlementaire du RND à l'APN, qui a, au nom de 305 membres du conseil national, demandé l'élection d'Ahmed Ouyahia. C'est debout, avec de forts applaudissements et des youyous qui fusèrent de la salle de conférence de la mutuelle des travaux publics de Zeralda, que les membres du conseil national ont dit oui à cette proposition, ce qui marque le retour d'Ouyahia à la tête du parti après avoir jeté l'éponge au mois de janvier 2013. « J'étais, je suis et je demeurerai le frère et compagnon de chaque militant du parti sans distinction de rang, ni d'appartenance de quelque nature que ce soit, et encore plus, sans esprit de revanche ni volonté d'exclusion, car ma mission est d'abord de rassembler nos rangs » dira d'emblée Ouyahia dans son discours. Un message fort qui s'adressait directement à ses anciens détracteurs au sein du RND ceux là même qui ont grandement contribué à sa démission. Comme quoi Ahmed Ouyahia, qui joue la carte de l'apaisement interne, a définitivement tourné la page. D'ailleurs un de ses plus farouches opposants, Taleb Zitouni, l'ancien P/APC d'Alger-Centre, figure bel et bien dans la composante du nouveau secrétariat national constitué de 20 membres. Et à Ahmed Ouyahia d'édicter par la suite la feuille de route du RND à l'avenir. « Nous demeurerons pleinement engagés aux côtés du moudjahid Abdelaziz Bouteflika président de la République, auquel nous adressons un salut fraternel, et que nous assurons de notre soutien indéfectible dans tous les domaines et en toutes circonstances...» a précisé l'orateur qui occupe, faut-il le rappeler le poste de ministre d'Etat directeur de cabinet à la présidence de la République. Voila qui ne souffre d'aucune équivoque quant au soutien du RND au chef de l'Etat et ainsi, par voie de conséquence, au gouvernement. « Nous continuerons aussi à soutenir le gouvernement au sein duquel notre parti compte des représentants, et notre Rassemblement assumera clairement son statut de partie prenante de la majorité parlementaire » dira en outre Ouyahia. Le dernier grand message d'Ouyahia a été son appel aux partis politiques avec lesquels le RND partage des choix politiques majeurs, à la formation d'un pôle politique « destiné à conforter collectivement notre soutien au président de la République et à renforcer la voix de la majorité ». Ces partis ont été même cités par le nouveau secrétaire général par intérim du RND et il s'agit du FLN, du MPA d'Amara Benyounes et de TAJ d'Amar Ghoul. D'aucuns ont estimé que la création d'une nouvelle alliance présidentielle est plus que jamais à l'ordre du jour. Ce quatuor de partis politiques soutient sans ambages aucun le chef de l'Etat. Un nouveau pôle qui viendrait donc se substituer à la défunte alliance présidentielle constituée du FLN, du RND et du MSP. Lors de la conférence de presse qu'il organisera aujourd'hui jeudi à la fin des travaux, Ouyahia en dira certainement plus sur cette question et sur d'autres encore. Notons enfin que sur proposition d'Ahmed Ouyahia les membres du conseil national ont entériné la liste des 20 membres du secrétariat national. Une liste au sein de laquelle figurent en bonne place les fidèles d'Ouyahia, à l'exemple de Abdesselam Bouchouareb, Sedik Chiheb, Khaldi Boumediene, Mohamed Cherif Abbas ou encore Nouara Djaâfar. Il est aussi à signaler que le secrétariat national comprend, pour la première fois sans doute, la présence de pas moins de 5 femmes. Cela n'a guère été une surprise puisque ce retour a été annoncébien avant la démission de Bensalah. Avec la démission de ce dernier, qui a été en vérité poussé vers la sortie, il y avait vacance du poste de secrétaire général. Une vacance dûment constatée par les membres du conseil national. Bouabdallah Ghlamallah, doyen des membres du conseil national et qui a présidé la séance inaugurale de ce conclave, a alors donné la parole à Mohamed Gudji, président du groupe parlementaire du RND à l'APN, qui a, au nom de 305 membres du conseil national, demandé l'élection d'Ahmed Ouyahia. C'est debout, avec de forts applaudissements et des youyous qui fusèrent de la salle de conférence de la mutuelle des travaux publics de Zeralda, que les membres du conseil national ont dit oui à cette proposition, ce qui marque le retour d'Ouyahia à la tête du parti après avoir jeté l'éponge au mois de janvier 2013. « J'étais, je suis et je demeurerai le frère et compagnon de chaque militant du parti sans distinction de rang, ni d'appartenance de quelque nature que ce soit, et encore plus, sans esprit de revanche ni volonté d'exclusion, car ma mission est d'abord de rassembler nos rangs » dira d'emblée Ouyahia dans son discours. Un message fort qui s'adressait directement à ses anciens détracteurs au sein du RND ceux là même qui ont grandement contribué à sa démission. Comme quoi Ahmed Ouyahia, qui joue la carte de l'apaisement interne, a définitivement tourné la page. D'ailleurs un de ses plus farouches opposants, Taleb Zitouni, l'ancien P/APC d'Alger-Centre, figure bel et bien dans la composante du nouveau secrétariat national constitué de 20 membres. Et à Ahmed Ouyahia d'édicter par la suite la feuille de route du RND à l'avenir. « Nous demeurerons pleinement engagés aux côtés du moudjahid Abdelaziz Bouteflika président de la République, auquel nous adressons un salut fraternel, et que nous assurons de notre soutien indéfectible dans tous les domaines et en toutes circonstances...» a précisé l'orateur qui occupe, faut-il le rappeler le poste de ministre d'Etat directeur de cabinet à la présidence de la République. Voila qui ne souffre d'aucune équivoque quant au soutien du RND au chef de l'Etat et ainsi, par voie de conséquence, au gouvernement. « Nous continuerons aussi à soutenir le gouvernement au sein duquel notre parti compte des représentants, et notre Rassemblement assumera clairement son statut de partie prenante de la majorité parlementaire » dira en outre Ouyahia. Le dernier grand message d'Ouyahia a été son appel aux partis politiques avec lesquels le RND partage des choix politiques majeurs, à la formation d'un pôle politique « destiné à conforter collectivement notre soutien au président de la République et à renforcer la voix de la majorité ». Ces partis ont été même cités par le nouveau secrétaire général par intérim du RND et il s'agit du FLN, du MPA d'Amara Benyounes et de TAJ d'Amar Ghoul. D'aucuns ont estimé que la création d'une nouvelle alliance présidentielle est plus que jamais à l'ordre du jour. Ce quatuor de partis politiques soutient sans ambages aucun le chef de l'Etat. Un nouveau pôle qui viendrait donc se substituer à la défunte alliance présidentielle constituée du FLN, du RND et du MSP. Lors de la conférence de presse qu'il organisera aujourd'hui jeudi à la fin des travaux, Ouyahia en dira certainement plus sur cette question et sur d'autres encore. Notons enfin que sur proposition d'Ahmed Ouyahia les membres du conseil national ont entériné la liste des 20 membres du secrétariat national. Une liste au sein de laquelle figurent en bonne place les fidèles d'Ouyahia, à l'exemple de Abdesselam Bouchouareb, Sedik Chiheb, Khaldi Boumediene, Mohamed Cherif Abbas ou encore Nouara Djaâfar. Il est aussi à signaler que le secrétariat national comprend, pour la première fois sans doute, la présence de pas moins de 5 femmes.