Lors de la séance plénière de l'Assemblé nationale, tenue le 10 juin dernier, des agitations et des accrochages ont eu lieu entre les députés du Parti des travailleurs et le ministre de l'Industrie et des Mines. Lors de la séance plénière de l'Assemblé nationale, tenue le 10 juin dernier, des agitations et des accrochages ont eu lieu entre les députés du Parti des travailleurs et le ministre de l'Industrie et des Mines. Surpris par cette réaction « sévère » et surtout « injustifiée », Abdesselam Bouchouareb a tenu à apporter des éclaircissements et à mettre les points sur les «i» par la voix de sa cellule de communication qui a pondu un communiqué de presse pour la circonstance. Le document explique les péripéties de cette affaire et dément avec la plus grande vigueur les propos tendant à faire croire que le ministère de l'Industrie et des Mines ait mis 8 mois avant d'adresser sa réponse au député du PT, Smail Kouadria. "Immédiatement après la réception de la question, instruction a été donnée par le ministre pour préparer la réponse. Le bureau de l'APN, pour sa part, a choisi de programmer la date de réponse pour le jeudi 02 avril. Mais deux jours avant le jour J, et alors que M. Bouchouareb devait se rendre en visite de travail et d'inspection préparée depuis plusieurs semaines dans une wilaya de l'est du pays, ce dernier a préféré y surseoir pour pouvoir être présent et apporter une réponse de vive voix. Finalement, c'est le député lui-même qui a sollicité le report à une date ultérieure de la réponse à sa question, prétextant un motif d'ordre privé », souligne le communiqué de la cellule de presse du ministère. Smaïl Kouadria, élu de la wilaya de Guelma, était donc absent le jour de réponse à sa propre question et le motif d'ordre privé est « indéfendable », aux yeux de Bouchouareb, « car en réalité, le député était affairé par les préparatifs d'une activité partisane à Annaba qu'à venir entendre la réponse qui concerne directement les travailleurs et les citoyens de sa circonscription d'élection ». Les éclaircissements du ministre font état à ce sujet de la découverte dans la page Facebook de ce député de la tenue le jour même, soit le 2 avril, d'une réunion à Annaba pour préparer un meeting de la porte-parole du PT, Louisa Hanoune, devant se tenir 48 heures plus tard. « On est en droit de s'interroger sur la véracité d'une telle excuse et de justifier l'absence par un motif d'ordre privé», a regretté le ministère de l'Industrie. Le communiqué précise par ailleurs que la programmation de la séance de réponse coïncidant avec « un calendrier politique chargé et préalablement engagé » ainsi que « la tenue d'un Conseil national de l'investissement », le ministre de l'Industrie et des Mines, « par souci d'éviter un nouveau report et tel que cela est usité », a mandaté le ministre en charge des Relations avec le parlement de lire la réponse à une question technique tout en dépêchant des cadres du ministère de l'Industrie et des Mines à l'effet d'apporter les compléments d'information nécessaires. « M. Bouchouareb est dans son plein droit de solliciter son collègue le ministre des Relations avec le parlement dont la transmission des réponses est l'une des missions », souligne-t-on. La cellule de presse du département de Bouchouareb se dit en tous les cas "désolée" par la tournure qu'ont prises les choses et affirme avoir souhaité « faire l'économie d'une polémique inutile ». « Nous sommes navrés de voir que de telles agitations stériles se poursuivent au moment où la conjoncture nous interpelle tous pour élever le débat et s'intéresser aux véritables questions qui intéressent l'avenir économique de notre pays ». Surpris par cette réaction « sévère » et surtout « injustifiée », Abdesselam Bouchouareb a tenu à apporter des éclaircissements et à mettre les points sur les «i» par la voix de sa cellule de communication qui a pondu un communiqué de presse pour la circonstance. Le document explique les péripéties de cette affaire et dément avec la plus grande vigueur les propos tendant à faire croire que le ministère de l'Industrie et des Mines ait mis 8 mois avant d'adresser sa réponse au député du PT, Smail Kouadria. "Immédiatement après la réception de la question, instruction a été donnée par le ministre pour préparer la réponse. Le bureau de l'APN, pour sa part, a choisi de programmer la date de réponse pour le jeudi 02 avril. Mais deux jours avant le jour J, et alors que M. Bouchouareb devait se rendre en visite de travail et d'inspection préparée depuis plusieurs semaines dans une wilaya de l'est du pays, ce dernier a préféré y surseoir pour pouvoir être présent et apporter une réponse de vive voix. Finalement, c'est le député lui-même qui a sollicité le report à une date ultérieure de la réponse à sa question, prétextant un motif d'ordre privé », souligne le communiqué de la cellule de presse du ministère. Smaïl Kouadria, élu de la wilaya de Guelma, était donc absent le jour de réponse à sa propre question et le motif d'ordre privé est « indéfendable », aux yeux de Bouchouareb, « car en réalité, le député était affairé par les préparatifs d'une activité partisane à Annaba qu'à venir entendre la réponse qui concerne directement les travailleurs et les citoyens de sa circonscription d'élection ». Les éclaircissements du ministre font état à ce sujet de la découverte dans la page Facebook de ce député de la tenue le jour même, soit le 2 avril, d'une réunion à Annaba pour préparer un meeting de la porte-parole du PT, Louisa Hanoune, devant se tenir 48 heures plus tard. « On est en droit de s'interroger sur la véracité d'une telle excuse et de justifier l'absence par un motif d'ordre privé», a regretté le ministère de l'Industrie. Le communiqué précise par ailleurs que la programmation de la séance de réponse coïncidant avec « un calendrier politique chargé et préalablement engagé » ainsi que « la tenue d'un Conseil national de l'investissement », le ministre de l'Industrie et des Mines, « par souci d'éviter un nouveau report et tel que cela est usité », a mandaté le ministre en charge des Relations avec le parlement de lire la réponse à une question technique tout en dépêchant des cadres du ministère de l'Industrie et des Mines à l'effet d'apporter les compléments d'information nécessaires. « M. Bouchouareb est dans son plein droit de solliciter son collègue le ministre des Relations avec le parlement dont la transmission des réponses est l'une des missions », souligne-t-on. La cellule de presse du département de Bouchouareb se dit en tous les cas "désolée" par la tournure qu'ont prises les choses et affirme avoir souhaité « faire l'économie d'une polémique inutile ». « Nous sommes navrés de voir que de telles agitations stériles se poursuivent au moment où la conjoncture nous interpelle tous pour élever le débat et s'intéresser aux véritables questions qui intéressent l'avenir économique de notre pays ».