Un groupe de miliciens armés a investi, vendredi 12 juin, le consulat de Tunisie à Tripoli en Libye. Dix employés ont été enlevés, selon le ministère des affaires étrangères tunisien. Les assaillants n'ont pas été identifiés. Un groupe de miliciens armés a investi, vendredi 12 juin, le consulat de Tunisie à Tripoli en Libye. Dix employés ont été enlevés, selon le ministère des affaires étrangères tunisien. Les assaillants n'ont pas été identifiés. La Tunisie est l'un des derniers pays à avoir conservé une représentation diplomatique dans la capitale libyenne, contrôlée par une coalition de milice baptisée Aube de la Libye (Fajr Libya) dont l'autorité n'est pas reconnue par la communauté internationale. En mai, Tunis avait ainsi négocié, pendant une dizaine de jours, la libération de 254 de ses ressortissants détenus par une milice de Fajr Libya en représailles à l'arrestation en Tunisie de l'un de ses chefs. Un diplomate et un employé de l'ambassade tunisienne à Tripoli avaient également déjà été détenus en 2014 en Libye avant d'être libérés. Un groupe se réclamant de la branche libyenne de l'organisation jihadiste Etat islamique (EI), en plein essor en Libye, avait, par ailleurs, revendiqué en janvier l'assassinat de deux journalistes tunisiens, Sofiène Chourabi et Nadhir Ktari. Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye est déchirée entre différentes milices armés. Deux gouvernements se disputent le contrôle du pays : l'un, reconnu par la communauté internationale, qui siège dans l'est du pays, l'autre à Tripoli sous contrôle de Fajr Libya. La Tunisie est l'un des derniers pays à avoir conservé une représentation diplomatique dans la capitale libyenne, contrôlée par une coalition de milice baptisée Aube de la Libye (Fajr Libya) dont l'autorité n'est pas reconnue par la communauté internationale. En mai, Tunis avait ainsi négocié, pendant une dizaine de jours, la libération de 254 de ses ressortissants détenus par une milice de Fajr Libya en représailles à l'arrestation en Tunisie de l'un de ses chefs. Un diplomate et un employé de l'ambassade tunisienne à Tripoli avaient également déjà été détenus en 2014 en Libye avant d'être libérés. Un groupe se réclamant de la branche libyenne de l'organisation jihadiste Etat islamique (EI), en plein essor en Libye, avait, par ailleurs, revendiqué en janvier l'assassinat de deux journalistes tunisiens, Sofiène Chourabi et Nadhir Ktari. Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye est déchirée entre différentes milices armés. Deux gouvernements se disputent le contrôle du pays : l'un, reconnu par la communauté internationale, qui siège dans l'est du pays, l'autre à Tripoli sous contrôle de Fajr Libya.