C'est normalement aujourd'hui que le verdict du procès de Khalifa Bank sera donné par la cour de Blida, dix jours après la mise de l'affaire en délibéré pour pouvoir répondre aux 12.000 questions relatives à l'accusation de 71 prévenus. C'est normalement aujourd'hui que le verdict du procès de Khalifa Bank sera donné par la cour de Blida, dix jours après la mise de l'affaire en délibéré pour pouvoir répondre aux 12.000 questions relatives à l'accusation de 71 prévenus. Jugé avec 70 autres personnes, l'ex-golden boy est accusé d'association de malfaiteurs, abus de confiance, corruption, escroquerie et vol, faux et usage de faux, falsification de documents administratifs et bancaires et encourt la peine de perpétuité demandée par le procureur général. Soit la même peine qu'il a écopée par contumace en 2007 lors du premier procès tenu dans la même juridiction. Concernant le reste des accusés, le parquet a requis à leur encontre des peines allant de 18 mois à 20 ans de prison. Ce fut le cas de Djamel Guelimi, bras droit de Moumen Khalifa, de Chachoua Abdelhafid, ancien directeur de la sécurité au sein du groupe Khalifa, et son frère Chachoua Badreddine, lesquels encourent 20 ans de prison. Le procureur général a requis 15 ans de prison contre l'ancien directeur d'agence de Staoueli de la Banque de développement local, Mourad Idir Issir, le vieux notaire Rahal Omar, le conseiller sportif, Ighil Ali Meziane, l'ancien directeur d'agence Khalifa de Chéraga, Mir Omar, l'ancien directeur d'agence de Blida, Kechad Belaïd ainsi que Amghar Mohand Arezki, le directeur de la société Khalifa de location de véhicules ( K R C ) . Pour les autres prévenus, le parquet a demandé des peines d'emprisonnement de 10 ans à l'encontre de Chachoua Ahmed, agent de sécurité, Abdelwahab Reda, garde du corps de Khalifa, le directeur de la comptabilité, Toudjane Mouloud, le directeur de l'agence d'El-Harrach, Zerrouk Djamel. Des peines moins lourdes allant de 18 mois à 7 ans assorties d'amendes ont été requises contre d'autres prévenus ayant comparu pour trafic d'influence, corruption et bénéfice de privilèges. Il s'agit notamment de l'ancien directeur de l'Ecole de police d'Aïn Benian et vice-président de la mutualité des fonctionnaires de la police, Foudad Adou, et de l'ancien P.-DG de Saidal, Ali Aoun. Il est à rappeler que lors de son audition qui a duré trois jours, Moumen Khalifa avait nié les accusations et déclaré que sa banque n'a pas fait faillite. Après être revenu sur les circonstances de la création de Khalifa Bank, les dépôts des entreprises publiques et le transfert d'argent, il a affirmé que la banque Khalifa était excédentaire de 97 milliards de dinars lorsqu'il avait quitté le territoire national. Il a en outre démenti avoir falsifié des actes d'hypothèque de biens immobiliers (la pharmacie et la maison parentale) lui ayant permis de bénéficier de crédits bancaires pour la création de Khalifa Bank même s'il a reconnu l'existence des infractions et des irrégularités. Les pronostics vont bon train ces derniers jours sur la sentence que va décider la cour mais il est clair que les chances de Moumen de s'en sortir sont très minimes, selon plusieurs avocats qui s'attendent à une peine très lourde. Si les uns motivent cela par « le caractère politique » de l'affaire en soulignant que « Khalifa va être sacrifié pour faire croire que l'Etat veille sur l'argent du peuple », d'autres n'ont pas hésité à parler du droit en indiquant que « les arguments présentés par l'inculpé lors de son audition ne sont pas convaincants et les preuves apportées par l'accusation sont cohérentes et logiques ». Jugé avec 70 autres personnes, l'ex-golden boy est accusé d'association de malfaiteurs, abus de confiance, corruption, escroquerie et vol, faux et usage de faux, falsification de documents administratifs et bancaires et encourt la peine de perpétuité demandée par le procureur général. Soit la même peine qu'il a écopée par contumace en 2007 lors du premier procès tenu dans la même juridiction. Concernant le reste des accusés, le parquet a requis à leur encontre des peines allant de 18 mois à 20 ans de prison. Ce fut le cas de Djamel Guelimi, bras droit de Moumen Khalifa, de Chachoua Abdelhafid, ancien directeur de la sécurité au sein du groupe Khalifa, et son frère Chachoua Badreddine, lesquels encourent 20 ans de prison. Le procureur général a requis 15 ans de prison contre l'ancien directeur d'agence de Staoueli de la Banque de développement local, Mourad Idir Issir, le vieux notaire Rahal Omar, le conseiller sportif, Ighil Ali Meziane, l'ancien directeur d'agence Khalifa de Chéraga, Mir Omar, l'ancien directeur d'agence de Blida, Kechad Belaïd ainsi que Amghar Mohand Arezki, le directeur de la société Khalifa de location de véhicules ( K R C ) . Pour les autres prévenus, le parquet a demandé des peines d'emprisonnement de 10 ans à l'encontre de Chachoua Ahmed, agent de sécurité, Abdelwahab Reda, garde du corps de Khalifa, le directeur de la comptabilité, Toudjane Mouloud, le directeur de l'agence d'El-Harrach, Zerrouk Djamel. Des peines moins lourdes allant de 18 mois à 7 ans assorties d'amendes ont été requises contre d'autres prévenus ayant comparu pour trafic d'influence, corruption et bénéfice de privilèges. Il s'agit notamment de l'ancien directeur de l'Ecole de police d'Aïn Benian et vice-président de la mutualité des fonctionnaires de la police, Foudad Adou, et de l'ancien P.-DG de Saidal, Ali Aoun. Il est à rappeler que lors de son audition qui a duré trois jours, Moumen Khalifa avait nié les accusations et déclaré que sa banque n'a pas fait faillite. Après être revenu sur les circonstances de la création de Khalifa Bank, les dépôts des entreprises publiques et le transfert d'argent, il a affirmé que la banque Khalifa était excédentaire de 97 milliards de dinars lorsqu'il avait quitté le territoire national. Il a en outre démenti avoir falsifié des actes d'hypothèque de biens immobiliers (la pharmacie et la maison parentale) lui ayant permis de bénéficier de crédits bancaires pour la création de Khalifa Bank même s'il a reconnu l'existence des infractions et des irrégularités. Les pronostics vont bon train ces derniers jours sur la sentence que va décider la cour mais il est clair que les chances de Moumen de s'en sortir sont très minimes, selon plusieurs avocats qui s'attendent à une peine très lourde. Si les uns motivent cela par « le caractère politique » de l'affaire en soulignant que « Khalifa va être sacrifié pour faire croire que l'Etat veille sur l'argent du peuple », d'autres n'ont pas hésité à parler du droit en indiquant que « les arguments présentés par l'inculpé lors de son audition ne sont pas convaincants et les preuves apportées par l'accusation sont cohérentes et logiques ».