Cette manifestation, qui a mis en exergue le riche et long parcours de l'artiste, a été marquée, dans un premier temps, par la projection d'un film-documentaire retraçant la carrière musicale de l'artiste. Cette manifestation, qui a mis en exergue le riche et long parcours de l'artiste, a été marquée, dans un premier temps, par la projection d'un film-documentaire retraçant la carrière musicale de l'artiste. Un vibrant hommage a été rendu mardi dernier sur les planches du Théâtre national algérien (TNA) à Cheikh Namous, un des maîtres de la chanson algérienne. Dans une belle cérémonie qui a réuni de grandes figures du monde de la culture, en présence du ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, un trophée lui été remis par le directeur général de l'Onda, Sami Bencheikh El Hocine, en signe de reconnaissance à son long et riche parcours de musicien talentueux. La salle Mustapha-Kateb du théâtre national algérien Mahieddine-Bachtarzi, archicomble de monde, la cérémonie pouvait commencer, alternant quelques chansons de son riche répertoire et des témoignages de proches et de compagnons de route de l'artiste. Initiée par l'Office national des droits d'auteur et droits voisins (Onda), cette manifestation, qui a mis en exergue le riche et long parcours de l'artiste, a été marquée, dans un premier temps, par la projection d'un film-documentaire retraçant la carrière musicale de l'artiste. Puis, dans un deuxième temps, elle a été animée par quatre artistes de la chanson châabie que sont Cheikh Abdelkader Chercham, Kamel Aziz, Nardjess et Tarek Difli, qui, tous, ont gratifié, deux heures durant, le public d ́un programme haut en couleur, en interprétant des chansons tout en témoignant leur respect et gratitude au doyen des musiciens du chaâbi. Ainsi, cet hommage est venu saluer le talent, le génie musical et la verve intarissable de l ́honorable artiste, considéré comme le doyen des banjoïstes algériens. Cheikh Namous a accompagné, tout au long de sa carrière artistique, les grands noms du chaâbi, à leur tête le monument de ce genre musical, qui n'est n'autre que le maître - et Cheïkh - El-Hadj M ́hamed El-Anka. Il a également côtoyé d'autres voix d'illustres chanteurs et chanteuses comme Hadj M ́rizek, Amar El-Achab, H ́cicène, Meriem Fekkaï et Fadela Dziria... Cheikh Namous, ce musicien de renom, représente à lui seul une mémoire et un repère du patrimoine musical chaâbi. Il représente toute une vie, traversée par plusieurs générations, diverses époques. Né le 14 mai en 1920 à Alger, Cheikh Namous débuta très jeune sa carrière de musicien (banjo) avec l'orchestre de Cheikh Abderahmane Sridek. En 1951, Rechedi Mohamed intègre l'orchestre de musique "Elak" dirigé par cheikh Noreddine comme musicien professionnel. L'artiste qui boucle ses 95 ans cette année, a côtoyé de grands artistes de l'époque, notamment cheikh El Hadj M'hamed El Anka, Mrizek, Ménouer, Taleb Rabah, Slimane Azem et tant d'autres. Considéré comme « témoin du siècle et mémoire vive », Cheikh Namous est considéré aussi comme « un symbole de la résistance culturelle algérienne durant la période coloniale », puisqu'il s'est employé avec son art à affirmer l ́identité culturelle algérienne. Un vibrant hommage a été rendu mardi dernier sur les planches du Théâtre national algérien (TNA) à Cheikh Namous, un des maîtres de la chanson algérienne. Dans une belle cérémonie qui a réuni de grandes figures du monde de la culture, en présence du ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, un trophée lui été remis par le directeur général de l'Onda, Sami Bencheikh El Hocine, en signe de reconnaissance à son long et riche parcours de musicien talentueux. La salle Mustapha-Kateb du théâtre national algérien Mahieddine-Bachtarzi, archicomble de monde, la cérémonie pouvait commencer, alternant quelques chansons de son riche répertoire et des témoignages de proches et de compagnons de route de l'artiste. Initiée par l'Office national des droits d'auteur et droits voisins (Onda), cette manifestation, qui a mis en exergue le riche et long parcours de l'artiste, a été marquée, dans un premier temps, par la projection d'un film-documentaire retraçant la carrière musicale de l'artiste. Puis, dans un deuxième temps, elle a été animée par quatre artistes de la chanson châabie que sont Cheikh Abdelkader Chercham, Kamel Aziz, Nardjess et Tarek Difli, qui, tous, ont gratifié, deux heures durant, le public d ́un programme haut en couleur, en interprétant des chansons tout en témoignant leur respect et gratitude au doyen des musiciens du chaâbi. Ainsi, cet hommage est venu saluer le talent, le génie musical et la verve intarissable de l ́honorable artiste, considéré comme le doyen des banjoïstes algériens. Cheikh Namous a accompagné, tout au long de sa carrière artistique, les grands noms du chaâbi, à leur tête le monument de ce genre musical, qui n'est n'autre que le maître - et Cheïkh - El-Hadj M ́hamed El-Anka. Il a également côtoyé d'autres voix d'illustres chanteurs et chanteuses comme Hadj M ́rizek, Amar El-Achab, H ́cicène, Meriem Fekkaï et Fadela Dziria... Cheikh Namous, ce musicien de renom, représente à lui seul une mémoire et un repère du patrimoine musical chaâbi. Il représente toute une vie, traversée par plusieurs générations, diverses époques. Né le 14 mai en 1920 à Alger, Cheikh Namous débuta très jeune sa carrière de musicien (banjo) avec l'orchestre de Cheikh Abderahmane Sridek. En 1951, Rechedi Mohamed intègre l'orchestre de musique "Elak" dirigé par cheikh Noreddine comme musicien professionnel. L'artiste qui boucle ses 95 ans cette année, a côtoyé de grands artistes de l'époque, notamment cheikh El Hadj M'hamed El Anka, Mrizek, Ménouer, Taleb Rabah, Slimane Azem et tant d'autres. Considéré comme « témoin du siècle et mémoire vive », Cheikh Namous est considéré aussi comme « un symbole de la résistance culturelle algérienne durant la période coloniale », puisqu'il s'est employé avec son art à affirmer l ́identité culturelle algérienne.