Après les violents affrontements de mercredi, qui ont fait 22 morts et plusieurs dizaines de blessés, le calme est revenu dans la vallée du M'zab où le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a effectué une visite avant-hier jeudi. Après les violents affrontements de mercredi, qui ont fait 22 morts et plusieurs dizaines de blessés, le calme est revenu dans la vallée du M'zab où le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a effectué une visite avant-hier jeudi. Dépêché en urgence par le président de la République , Abdelaziz Bouteflika, Sellal, accompagné d'une importante délégation qui comprend notamment le ministre de la Justice, le comandant de la Gendarmerie nationale et le Directeur général de la Sûreté nationale, a présidé deux réunions : la première avec les autorités chargées du maintien de l'ordre et la seconde avec les notables Mozabites et Chaambis de la région. Rien n'a filtré de la première réunion même s'il a certainement été question de la mise en oeuvre du plan sécuritaire devant faire face à toute éventuelle reprise des affrontements. Sur ce plan là on sait désormais que c'est le commandant de la 4é régions militaire, le général major Cherif Abderazak, qui a été chargé par le président de la République de chapeauter l'ensemble du dispositif sécuritaire et plus encore , selon toujours la volonté du chef de l'Etat, ce haut gradé de l'ANP a été aussi investi de la mission de superviser l'action des autorités locales concernées pour le rétablissement et la préservation de l'ordre. En somme la wilaya de Ghardaïa est placée sous la responsabilité du commandant de la 4é région militaire. L'ANP a ainsi toute latitude pour prendre les mesures qui s'imposent, y compris l'instauration du couvre-feu en cas de nécessité. C'est le Premier ministre qui a fait cette annonce jeudi via sa page facebook. « L'Armée nationale populaire (ANP), appelée à la rescousse pour faire revenir le calme à Ghardaïa après des violences meurtrières, est autorisée à décréter le couvre-feu dans les quartiers en proie à ces mêmes violences » a , en effet écrit ce jeudi Sellal, en précisant que cette mesure fait partie « des directives du président de la République à l'issue de la réunion d'hier (mercredi NDLR) convoquée suite à la montée de la violence dans la région du M'zab coûtant la vie à 22 personnes en plus de dizaines de blessés ». Abdelmalek Sellal fait référence à la réunion d'urgence convoquée mercredi par le président Bouteflika et à laquelle ont pris part le Premier ministre, le vice- ministre de la Défense nationale et chef d'état-major de l'ANP, le général de corps d'armée Ahmed Gaid Salah ainsi que le directeur de cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia. Une réunion au cours de laquelle plusieurs décisions sont été prises par le chef de l'Etat, dont celle justement de confier à l'ANP la mission de préserver l'ordre public. Devant les notables de Ghardaïa et les représentants du mouvement associatif Sellal affirme que le commandant de la 4é région militaire peut aussi , en plus de l'instauration du couvre-feu, interdire les manifestations et le attroupements. Cela prouve que la situation est on ne peut plus grave. D'ailleurs, Abdelmalek Sellal a lancé ce jeudi un sévère avertissement à tous ceux qui veulent semer la fitna en indiquant que l'Etat prendra des mesures fermes et appropriées pour éradiquer la violence et rétablir la quiétude. «On punira avec la force de la loi tout individu qui oserait toucher à la cohabitation ou à l'unité nationale » a martelé Sellal devant les notables de Ghardaïa et des membres de la société civile. Plus menaçant encore il ajoute que « les lois de l'Etat s'appliqueront avec rigueur contre toute personne qui fomenterait quelque chose contre cette région. Le gouvernement n'abandonnera pas ses responsabilités ». Promettant une application sévère et sans retour en arrière des lois de la République il dira que de nombreuses dispositions d'ordre administratif et législatif seront appliquées dans la région Sellal soutient aussi qu'il « est impossible que la fitna se développe encore dans la région ». Car «L'Algérie est une et unie, indivisible» a-t-il souligné appelant l'ensemble du mouvement associatif et les jeunes à «mettre en échec les dessins et visées malsaines de certaines personnes qui veulent toucher à l'unité nationale ». S'élevant contre le sectarisme le Premier ministre, qui a promis aussi que les instructions du chef de l'Etat seront appliquées avec diligence sévérité pour mettre un terme aux violations de la loi, dira que « nous sommes tous des Algériens et nous devons vivre ensemble dans la concorde et veiller à la fraternité et le respect de l'autrui ». En haussant le ton de la sorte, l'Etat compte peut être mettre u terme à un certain laxisme qui a caractérisé la gestion des troubles à Ghardaïa. Un laxisme qui a débouché sur les violents affrontements de mercredi dernier dans les villes de la vallée du M'zab, notamment à Guerrara, et qui ont fait 22 morts e des dizaines de blessés. Dépêché en urgence par le président de la République , Abdelaziz Bouteflika, Sellal, accompagné d'une importante délégation qui comprend notamment le ministre de la Justice, le comandant de la Gendarmerie nationale et le Directeur général de la Sûreté nationale, a présidé deux réunions : la première avec les autorités chargées du maintien de l'ordre et la seconde avec les notables Mozabites et Chaambis de la région. Rien n'a filtré de la première réunion même s'il a certainement été question de la mise en oeuvre du plan sécuritaire devant faire face à toute éventuelle reprise des affrontements. Sur ce plan là on sait désormais que c'est le commandant de la 4é régions militaire, le général major Cherif Abderazak, qui a été chargé par le président de la République de chapeauter l'ensemble du dispositif sécuritaire et plus encore , selon toujours la volonté du chef de l'Etat, ce haut gradé de l'ANP a été aussi investi de la mission de superviser l'action des autorités locales concernées pour le rétablissement et la préservation de l'ordre. En somme la wilaya de Ghardaïa est placée sous la responsabilité du commandant de la 4é région militaire. L'ANP a ainsi toute latitude pour prendre les mesures qui s'imposent, y compris l'instauration du couvre-feu en cas de nécessité. C'est le Premier ministre qui a fait cette annonce jeudi via sa page facebook. « L'Armée nationale populaire (ANP), appelée à la rescousse pour faire revenir le calme à Ghardaïa après des violences meurtrières, est autorisée à décréter le couvre-feu dans les quartiers en proie à ces mêmes violences » a , en effet écrit ce jeudi Sellal, en précisant que cette mesure fait partie « des directives du président de la République à l'issue de la réunion d'hier (mercredi NDLR) convoquée suite à la montée de la violence dans la région du M'zab coûtant la vie à 22 personnes en plus de dizaines de blessés ». Abdelmalek Sellal fait référence à la réunion d'urgence convoquée mercredi par le président Bouteflika et à laquelle ont pris part le Premier ministre, le vice- ministre de la Défense nationale et chef d'état-major de l'ANP, le général de corps d'armée Ahmed Gaid Salah ainsi que le directeur de cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia. Une réunion au cours de laquelle plusieurs décisions sont été prises par le chef de l'Etat, dont celle justement de confier à l'ANP la mission de préserver l'ordre public. Devant les notables de Ghardaïa et les représentants du mouvement associatif Sellal affirme que le commandant de la 4é région militaire peut aussi , en plus de l'instauration du couvre-feu, interdire les manifestations et le attroupements. Cela prouve que la situation est on ne peut plus grave. D'ailleurs, Abdelmalek Sellal a lancé ce jeudi un sévère avertissement à tous ceux qui veulent semer la fitna en indiquant que l'Etat prendra des mesures fermes et appropriées pour éradiquer la violence et rétablir la quiétude. «On punira avec la force de la loi tout individu qui oserait toucher à la cohabitation ou à l'unité nationale » a martelé Sellal devant les notables de Ghardaïa et des membres de la société civile. Plus menaçant encore il ajoute que « les lois de l'Etat s'appliqueront avec rigueur contre toute personne qui fomenterait quelque chose contre cette région. Le gouvernement n'abandonnera pas ses responsabilités ». Promettant une application sévère et sans retour en arrière des lois de la République il dira que de nombreuses dispositions d'ordre administratif et législatif seront appliquées dans la région Sellal soutient aussi qu'il « est impossible que la fitna se développe encore dans la région ». Car «L'Algérie est une et unie, indivisible» a-t-il souligné appelant l'ensemble du mouvement associatif et les jeunes à «mettre en échec les dessins et visées malsaines de certaines personnes qui veulent toucher à l'unité nationale ». S'élevant contre le sectarisme le Premier ministre, qui a promis aussi que les instructions du chef de l'Etat seront appliquées avec diligence sévérité pour mettre un terme aux violations de la loi, dira que « nous sommes tous des Algériens et nous devons vivre ensemble dans la concorde et veiller à la fraternité et le respect de l'autrui ». En haussant le ton de la sorte, l'Etat compte peut être mettre u terme à un certain laxisme qui a caractérisé la gestion des troubles à Ghardaïa. Un laxisme qui a débouché sur les violents affrontements de mercredi dernier dans les villes de la vallée du M'zab, notamment à Guerrara, et qui ont fait 22 morts e des dizaines de blessés.