Des spécialistes des maladies du sang ont averti, à Alger, que le non respect de l'instruction du ministère de la Santé concernant la circoncision des enfants, pourrait entraîner de nombreux risques, voire la mort chez les enfants atteints d'hémophilie. Des spécialistes des maladies du sang ont averti, à Alger, que le non respect de l'instruction du ministère de la Santé concernant la circoncision des enfants, pourrait entraîner de nombreux risques, voire la mort chez les enfants atteints d'hémophilie. Dr Meriem Benseddouk spécialiste des maladies du sang au CHU de Beni-Messous a souligné au Forum du quotidien El Moudjahid, la nécessité de respecter l'instruction du ministère de la Santé concernant la circoncision des enfants atteints d'hémophilie afin d'éviter que la joie se transforme en drame. Elle a en outre insisté sur la nécessité que l'intervention soit pratiquée par des chirurgiens comme le stipule l'instruction du ministère et qu'un bilan sanguin soit fait au préalable afin de s'assurer que l'enfant n'est pas atteint de troubles sanguins notamment d'hémophilie. La spécialiste a mis en garde contre le fait de pratiquer cette opération les jours qui suivent la naissance, le diagnostic de ces maladies étant difficile à établir à cet âge. L'hémophilie - une maladie héréditaire qui touche les garçons plus que les filles - se manifeste dès les premiers pas du jeune enfant qui est souvent exposé aux chutes. Des ecchymoses apparaissent alors au niveau des articulations accompagnées de douleurs et d'hémorragies. Pour le Dr Karima Chenoukh hématologue au même CHU, des analyses médicales sont nécessaires avant une circoncision affirmant que le bilan n'était pas coûteux et qu'il se pratiquait dans tous les laboratoires privés ou publics. La présidente de l'Association nationale des hémophiles Latifa Lamhène considère regrettable que des médecins ne tiennent pas compte de l'instruction du ministère de la Santé concernant la circoncision appelant à la sensibilisation et à la mise en place d'un protocole médical fixant l'âge de la circoncision en Algérie afin d'éviter que des drames se produisent. Elle a en outre appelé à une répartition juste des facteurs sanguins (9 et 8) et des médicaments destinés à la prise en charge de l'hémophilie, tout en soulignant la nécessité de réactiver le registre national relatif à cette maladie pour le dépistage des cas. Elle a mis en garde contre les circoncisions collectives assurées par certaines associations sans que les enfants concernés subissent des analyses médicales et contre les opérations confiées à des médecins non chirurgiens. Elle a rappelé l'opération de circoncision qui a eu lieu en 2007 à El Khroub (Constantine) et où 13 enfants ont eu des complications suite à cet acte chirurgical. Selon cette spécialiste, chaque année à la veille de Leilat El Qadr du mois sacré où se pratique de coutume l'opération de circoncision, 3 à 4 enfants décèdent en raison de l'ignorance des médecins et des familles de cette maladie. 2.400 personnes sont atteintes d'hémophilie en Algérie, a indiqué le Dr Lemhene affirmant que malgré la classification de cette affection parmi les maladies héréditaires, 30 % des malades n'ont pas d'antécédents familiaux. Dr Meriem Benseddouk spécialiste des maladies du sang au CHU de Beni-Messous a souligné au Forum du quotidien El Moudjahid, la nécessité de respecter l'instruction du ministère de la Santé concernant la circoncision des enfants atteints d'hémophilie afin d'éviter que la joie se transforme en drame. Elle a en outre insisté sur la nécessité que l'intervention soit pratiquée par des chirurgiens comme le stipule l'instruction du ministère et qu'un bilan sanguin soit fait au préalable afin de s'assurer que l'enfant n'est pas atteint de troubles sanguins notamment d'hémophilie. La spécialiste a mis en garde contre le fait de pratiquer cette opération les jours qui suivent la naissance, le diagnostic de ces maladies étant difficile à établir à cet âge. L'hémophilie - une maladie héréditaire qui touche les garçons plus que les filles - se manifeste dès les premiers pas du jeune enfant qui est souvent exposé aux chutes. Des ecchymoses apparaissent alors au niveau des articulations accompagnées de douleurs et d'hémorragies. Pour le Dr Karima Chenoukh hématologue au même CHU, des analyses médicales sont nécessaires avant une circoncision affirmant que le bilan n'était pas coûteux et qu'il se pratiquait dans tous les laboratoires privés ou publics. La présidente de l'Association nationale des hémophiles Latifa Lamhène considère regrettable que des médecins ne tiennent pas compte de l'instruction du ministère de la Santé concernant la circoncision appelant à la sensibilisation et à la mise en place d'un protocole médical fixant l'âge de la circoncision en Algérie afin d'éviter que des drames se produisent. Elle a en outre appelé à une répartition juste des facteurs sanguins (9 et 8) et des médicaments destinés à la prise en charge de l'hémophilie, tout en soulignant la nécessité de réactiver le registre national relatif à cette maladie pour le dépistage des cas. Elle a mis en garde contre les circoncisions collectives assurées par certaines associations sans que les enfants concernés subissent des analyses médicales et contre les opérations confiées à des médecins non chirurgiens. Elle a rappelé l'opération de circoncision qui a eu lieu en 2007 à El Khroub (Constantine) et où 13 enfants ont eu des complications suite à cet acte chirurgical. Selon cette spécialiste, chaque année à la veille de Leilat El Qadr du mois sacré où se pratique de coutume l'opération de circoncision, 3 à 4 enfants décèdent en raison de l'ignorance des médecins et des familles de cette maladie. 2.400 personnes sont atteintes d'hémophilie en Algérie, a indiqué le Dr Lemhene affirmant que malgré la classification de cette affection parmi les maladies héréditaires, 30 % des malades n'ont pas d'antécédents familiaux.