Une campagne de sensibilisation contre le mariage consanguin à l'origine de plusieurs handicaps dont souffrent grand nombre d'enfants en Algérie sera bientôt lancée, a annoncé dimanche à Bouira la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme. Une campagne de sensibilisation contre le mariage consanguin à l'origine de plusieurs handicaps dont souffrent grand nombre d'enfants en Algérie sera bientôt lancée, a annoncé dimanche à Bouira la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme. " Une campagne de sensibilisation aux méfaits des mariages consanguins est en préparation. Selon des études scientifiques ces mariages sont à l'origine de plusieurs cas d'handicaps dont souffre nos enfants", a souligné Mme Meslem, lors de sa visite de travail dans la wilaya. "Le nombre d'enfants handicapés est effarant, dont des familles entières, ce qui rend nécessaire la sensibilisation sur les effets néfastes de ce phénomène", a ajouté la ministre, mettant l'accent sur l'impératif de trouver des mécanismes à même d'en réduire les conséquences. Elle a, à cet effet, émis le souhait de voir d'autres ministères, comme ceux de l'Education nationale, des Affaires religieuses et des Wakfs et de la Communication s'impliquer dans cet effort de sensibilisation. "Il s'agit de sensibiliser la société sur l'ampleur que prend le handicap au sein de la société dont les statistiques sont inquiétantes. Je souhaite que les ministères concernés soient de la partie", a-telle souligné. Dans la ville de Lakhdaria (nord-ouest de la wilaya), Mme Meslem a posé la première pierre d'un centre psychopédagogique pour enfants handicapés auquel une enveloppe de 135 millions DA a été allouée. Cette structure devrait être achevée dans un délai de 16 mois, selon la fiche technique du projet. La ministre a appelé à la réhabilitation de quelques vielles constructions situées sur le site du chantier pour les rattacher à ce futur centre. "Il faut exploiter ces anciennes constructions pour les rattacher au centre de Lakhdaria", a-t-elle insisté, tout en appelant les responsables locaux de la wilaya à la rationalisation de la gestion de ce genre de structures relevant du secteur de la solidarité. Mme Meslem s'est rendue ensuite à la commune de Sour El-Ghozlane (sud de la wilaya) où elle a inspecté le chantier de réalisation d'une école pour jeunes aveugles, dont les travaux tirent à leur fin. La structure devra être réceptionnée d'ici à la rentrée prochaine (septembre 2015). Une fois achevée, cette école, bâtie sur quelque 6.000 m2 pour un montant de 205 millions de DA, sera formée notamment de 17 classes, un bloc d'hébergement, un réfectoire, d'après les détails fournis sur place à la ministre. Mme Meslem a lancé à M'Chedallah (est) les travaux de réalisation d'un centre psychopédagogique spécialisé dans la rééducation des enfants handicapés dont le chantier est implanté au lieudit Vouaklane. Un montant de 140 millions de DA a été dégagé pour concrétiser cette opération dans un délai de 18 mois. Multiplier les cellules de proximité La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mounia Meslem, a insisté dimanche à Bouira sur la nécessité de multiplier les cellules de proximité à travers le pays pour prendre en charge les préoccupations des catégories sociales vulnérables. "Il faut renforcer ces cellules de proximité pour prendre en charge les problèmes dont souffrent les femmes divorcées, les femmes rurales ainsi que les personnes souffrant de marginalisation, de pauvreté dans les différentes régions notamment les localités isolées", a souligné Mme Meslem à M'Chedallah (est de Bouira), où elle a procédé à la pose de la première pierre d'un centre psychopédagogique pour enfants handicapés mentaux. La wilaya de Bouira compte seulement deux cellules de proximité à travers tout son territoire, un nombre insuffisant par rapport à la population que compte cette wilaya du centre du pays, a-t-elle fait remarquer. "Il est, donc, temps de multiplier ces cellules", a-t-elle encore insisté, appelant les autorités locales à aider les parties concernées à trouver des locaux et des espaces afin de créer ces cellules à travers les daïras de la wilaya. Après avoir lancé un projet de réalisation d'un centre psychopédagogique à Lakhdaria (nord-ouest) et inspecté une école pour jeunes aveugles à Sour El- Ghouzlane, Mme Meslem s'est rendue au chef-lieu de wilaya où elle a inauguré un nouveau siège de la direction locale de la solidarité avant de visiter un centre des personnes âgées et un foyer pour enfants assistés. La même responsable s'est rendue à Draâ El-Bordj où elle a visité un restaurant de la rahma ouvert par un particulier durant ce mois sacré. Sur place, elle a écouté un exposé sur le secteur de la solidarité et les activités caractérisant le mois de Ramadan à Bouira, où une vingtaine de restaurants de la Rahma sont ouverts et fournissent 4.200 repas au profit des nécessiteux et des passagers. A l'Institut national de la formation professionnelle de Draâ El-Bordj, elle a tenu une rencontre avec des associations à caractère humain et social, et avec la société civile de la wilaya, à l'issue de laquelle elle a remis des cadeaux et des attestations d'honneur aux lauréats sourds-muets qui se sont illustrés aux examens du Brevet d'enseignement moyen. Au cours de la même cérémonie, Mme Meslem a remis des décisions d'attribution de microcrédits au profit de jeunes ayant bénéficié de projets dans le cadre de l'Agence nationale de gestion du microcrédit. Elle a, en outre, affirmé que son département "ne fournira pas d'aides financières aux associations qui n'activent pas réellement sur le terrain et qui ne répondent pas à la politique de la solidarité nationale". Par ailleurs, Mme Meslem a fait part de la création prochaine d'un centre pour enfants autistes à Bouira, estimant que cette maladie s'est amplifiée ces dernières années dans le pays. "La prise en charge et le diagnostic de cette maladie n'est pas facile", a-t-elle admis. A l'issue de sa visite, la ministre a annoncé un programme complémentaire de plus d'un million de dinars pour l'Agence nationale de la gestion du microcrédit (Angem) et une autre enveloppe de plus de 300 millions Da pour l'Agence de développement social au niveau de la wilaya. " Une campagne de sensibilisation aux méfaits des mariages consanguins est en préparation. Selon des études scientifiques ces mariages sont à l'origine de plusieurs cas d'handicaps dont souffre nos enfants", a souligné Mme Meslem, lors de sa visite de travail dans la wilaya. "Le nombre d'enfants handicapés est effarant, dont des familles entières, ce qui rend nécessaire la sensibilisation sur les effets néfastes de ce phénomène", a ajouté la ministre, mettant l'accent sur l'impératif de trouver des mécanismes à même d'en réduire les conséquences. Elle a, à cet effet, émis le souhait de voir d'autres ministères, comme ceux de l'Education nationale, des Affaires religieuses et des Wakfs et de la Communication s'impliquer dans cet effort de sensibilisation. "Il s'agit de sensibiliser la société sur l'ampleur que prend le handicap au sein de la société dont les statistiques sont inquiétantes. Je souhaite que les ministères concernés soient de la partie", a-telle souligné. Dans la ville de Lakhdaria (nord-ouest de la wilaya), Mme Meslem a posé la première pierre d'un centre psychopédagogique pour enfants handicapés auquel une enveloppe de 135 millions DA a été allouée. Cette structure devrait être achevée dans un délai de 16 mois, selon la fiche technique du projet. La ministre a appelé à la réhabilitation de quelques vielles constructions situées sur le site du chantier pour les rattacher à ce futur centre. "Il faut exploiter ces anciennes constructions pour les rattacher au centre de Lakhdaria", a-t-elle insisté, tout en appelant les responsables locaux de la wilaya à la rationalisation de la gestion de ce genre de structures relevant du secteur de la solidarité. Mme Meslem s'est rendue ensuite à la commune de Sour El-Ghozlane (sud de la wilaya) où elle a inspecté le chantier de réalisation d'une école pour jeunes aveugles, dont les travaux tirent à leur fin. La structure devra être réceptionnée d'ici à la rentrée prochaine (septembre 2015). Une fois achevée, cette école, bâtie sur quelque 6.000 m2 pour un montant de 205 millions de DA, sera formée notamment de 17 classes, un bloc d'hébergement, un réfectoire, d'après les détails fournis sur place à la ministre. Mme Meslem a lancé à M'Chedallah (est) les travaux de réalisation d'un centre psychopédagogique spécialisé dans la rééducation des enfants handicapés dont le chantier est implanté au lieudit Vouaklane. Un montant de 140 millions de DA a été dégagé pour concrétiser cette opération dans un délai de 18 mois. Multiplier les cellules de proximité La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mounia Meslem, a insisté dimanche à Bouira sur la nécessité de multiplier les cellules de proximité à travers le pays pour prendre en charge les préoccupations des catégories sociales vulnérables. "Il faut renforcer ces cellules de proximité pour prendre en charge les problèmes dont souffrent les femmes divorcées, les femmes rurales ainsi que les personnes souffrant de marginalisation, de pauvreté dans les différentes régions notamment les localités isolées", a souligné Mme Meslem à M'Chedallah (est de Bouira), où elle a procédé à la pose de la première pierre d'un centre psychopédagogique pour enfants handicapés mentaux. La wilaya de Bouira compte seulement deux cellules de proximité à travers tout son territoire, un nombre insuffisant par rapport à la population que compte cette wilaya du centre du pays, a-t-elle fait remarquer. "Il est, donc, temps de multiplier ces cellules", a-t-elle encore insisté, appelant les autorités locales à aider les parties concernées à trouver des locaux et des espaces afin de créer ces cellules à travers les daïras de la wilaya. Après avoir lancé un projet de réalisation d'un centre psychopédagogique à Lakhdaria (nord-ouest) et inspecté une école pour jeunes aveugles à Sour El- Ghouzlane, Mme Meslem s'est rendue au chef-lieu de wilaya où elle a inauguré un nouveau siège de la direction locale de la solidarité avant de visiter un centre des personnes âgées et un foyer pour enfants assistés. La même responsable s'est rendue à Draâ El-Bordj où elle a visité un restaurant de la rahma ouvert par un particulier durant ce mois sacré. Sur place, elle a écouté un exposé sur le secteur de la solidarité et les activités caractérisant le mois de Ramadan à Bouira, où une vingtaine de restaurants de la Rahma sont ouverts et fournissent 4.200 repas au profit des nécessiteux et des passagers. A l'Institut national de la formation professionnelle de Draâ El-Bordj, elle a tenu une rencontre avec des associations à caractère humain et social, et avec la société civile de la wilaya, à l'issue de laquelle elle a remis des cadeaux et des attestations d'honneur aux lauréats sourds-muets qui se sont illustrés aux examens du Brevet d'enseignement moyen. Au cours de la même cérémonie, Mme Meslem a remis des décisions d'attribution de microcrédits au profit de jeunes ayant bénéficié de projets dans le cadre de l'Agence nationale de gestion du microcrédit. Elle a, en outre, affirmé que son département "ne fournira pas d'aides financières aux associations qui n'activent pas réellement sur le terrain et qui ne répondent pas à la politique de la solidarité nationale". Par ailleurs, Mme Meslem a fait part de la création prochaine d'un centre pour enfants autistes à Bouira, estimant que cette maladie s'est amplifiée ces dernières années dans le pays. "La prise en charge et le diagnostic de cette maladie n'est pas facile", a-t-elle admis. A l'issue de sa visite, la ministre a annoncé un programme complémentaire de plus d'un million de dinars pour l'Agence nationale de la gestion du microcrédit (Angem) et une autre enveloppe de plus de 300 millions Da pour l'Agence de développement social au niveau de la wilaya.