Finalement, et à en croire des médias français, Aigle Azur a sollicité le gouvernement de François Hollande pour espérer faire pression sur l'Algérie dans son contentieux qui l'oppose depuis plusieurs années à la Banque d'Algérie. Finalement, et à en croire des médias français, Aigle Azur a sollicité le gouvernement de François Hollande pour espérer faire pression sur l'Algérie dans son contentieux qui l'oppose depuis plusieurs années à la Banque d'Algérie. De droit français, la compagnie aérienne réclame 35 millions euros au titre de rapatriement et qui correspond, selon ses responsables, aux recettes cumulées depuis 2006 et réalisées dans notre pays grâce à ses activités. Mais devant le refus de la Banque centrale, Aigle Azur s'est tourné donc vers les plus hautes autorités françaises, rapportent la radio France Info qui a révélé que la compagnie d'Idjerouidene a peaufiné une belle stratégie pour convaincre le gouvernement français de faire pression sur son homologue algérien, à savoir faire planer le risque de licenciement de 1.200 salariés qui exercent en France si une solution n'est pas trouvée dans les plus brefs délais. On parle ainsi de l'intervention du Premier ministre Valls qui aurait sollicité les autorités algériennes à deux reprises à l'occasion de ses visites effectuées en Algérie. Et aux dernières nouvelles, la Banque d'Algérie aurait commencé à transférer cet argent au profit d'Aigle Azur, chose qui confirme du coup les propos tenus il y a quelques jours par le ministre algérien des Transports, M. Talai, qui a révélé qu'un règlement définitif de ce problème était sur le point d'être trouvé. Il a même déclaré « qu'à 70 %, le problème va bientôt connaitre son épilogue et une issues favorable pour toutes les parties». Talai a précisé néanmoins précisé que cette question ressort de la seule institution bancaire et affirmé que son ministère « ne peut interférer sur ce dossier». « Nul n'est au dessus de la loi et si la Banque d'Algérie a bloqué le transfert d'argent d'Aigle Azur, c'est qu'elle a ses raisons d'adopter cette position», a indiqué le ministre des Transports. Il faut noter que la Banque d'Algérie a toujours campé sur sa position et justifié le refus de transferer les 35 millions euros que réclame la compagnie aérienne. Elle assure que ce montant représente, outre le produit de taxes, donc pas rapatriable, la somme des billets d'avion achetés par des passagers mais pas utilisés, ce qui sous-entend cependant qu'ils auraient été remboursés. Les experts précisent dans ce cas de figure qu'au bout d'une année, une compagnie peut intégrer l'argent de ces billets à sa comptabilité mais les autorités algériennes estiment que la prestation n'a pas été réalisée. Du coup, l'argent n'est donc pas rapatriable d'autant plus que les accords bilatéraux et la législation algérienne des changes ne prévoient pas d'autoriser le rapatriement de ces sommes. Allant plus loin, les médias français n'hésitent pas à évoquer un complot monté de toute pièces par les autorités algériennes contre la compagnie d'Idjerouidene afin de favoriser Air Algérie. Cette dernière est en effet bousculée depuis plusieurs années par Aigle Azur, notamment en ce qui concerne les lignes entre L'Algérie et la France qui a vu la jeune compagnie rafler 40 % des parts des marchés, selon la radio France Info. Le blocage du rapatriement de l'argent d'Aigle Azur met cette dernière dans une situation inconfortable et risque de lui causer beaucoup d'ennuis, surtout que la somme réclamée représenterait, selon certaines sources, 90 % de la trésorerie de l'entreprise. Le payement de taxes passagères nécessaires à son agrément est même menacé ! De droit français, la compagnie aérienne réclame 35 millions euros au titre de rapatriement et qui correspond, selon ses responsables, aux recettes cumulées depuis 2006 et réalisées dans notre pays grâce à ses activités. Mais devant le refus de la Banque centrale, Aigle Azur s'est tourné donc vers les plus hautes autorités françaises, rapportent la radio France Info qui a révélé que la compagnie d'Idjerouidene a peaufiné une belle stratégie pour convaincre le gouvernement français de faire pression sur son homologue algérien, à savoir faire planer le risque de licenciement de 1.200 salariés qui exercent en France si une solution n'est pas trouvée dans les plus brefs délais. On parle ainsi de l'intervention du Premier ministre Valls qui aurait sollicité les autorités algériennes à deux reprises à l'occasion de ses visites effectuées en Algérie. Et aux dernières nouvelles, la Banque d'Algérie aurait commencé à transférer cet argent au profit d'Aigle Azur, chose qui confirme du coup les propos tenus il y a quelques jours par le ministre algérien des Transports, M. Talai, qui a révélé qu'un règlement définitif de ce problème était sur le point d'être trouvé. Il a même déclaré « qu'à 70 %, le problème va bientôt connaitre son épilogue et une issues favorable pour toutes les parties». Talai a précisé néanmoins précisé que cette question ressort de la seule institution bancaire et affirmé que son ministère « ne peut interférer sur ce dossier». « Nul n'est au dessus de la loi et si la Banque d'Algérie a bloqué le transfert d'argent d'Aigle Azur, c'est qu'elle a ses raisons d'adopter cette position», a indiqué le ministre des Transports. Il faut noter que la Banque d'Algérie a toujours campé sur sa position et justifié le refus de transferer les 35 millions euros que réclame la compagnie aérienne. Elle assure que ce montant représente, outre le produit de taxes, donc pas rapatriable, la somme des billets d'avion achetés par des passagers mais pas utilisés, ce qui sous-entend cependant qu'ils auraient été remboursés. Les experts précisent dans ce cas de figure qu'au bout d'une année, une compagnie peut intégrer l'argent de ces billets à sa comptabilité mais les autorités algériennes estiment que la prestation n'a pas été réalisée. Du coup, l'argent n'est donc pas rapatriable d'autant plus que les accords bilatéraux et la législation algérienne des changes ne prévoient pas d'autoriser le rapatriement de ces sommes. Allant plus loin, les médias français n'hésitent pas à évoquer un complot monté de toute pièces par les autorités algériennes contre la compagnie d'Idjerouidene afin de favoriser Air Algérie. Cette dernière est en effet bousculée depuis plusieurs années par Aigle Azur, notamment en ce qui concerne les lignes entre L'Algérie et la France qui a vu la jeune compagnie rafler 40 % des parts des marchés, selon la radio France Info. Le blocage du rapatriement de l'argent d'Aigle Azur met cette dernière dans une situation inconfortable et risque de lui causer beaucoup d'ennuis, surtout que la somme réclamée représenterait, selon certaines sources, 90 % de la trésorerie de l'entreprise. Le payement de taxes passagères nécessaires à son agrément est même menacé !