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Le CIO élit cette semaine la ville hôte
Jeux Olympiques d'hiver 2022
Publié dans Le Midi Libre le 29 - 07 - 2015

Pékin ou Almaty, la Chine ou le Kazakhstan: où auront lieu les Jeux Olympiques d'hiver 2022 ? La capitale chinoise part favorite pour la désignation de la ville hôte, vendredi au terme d'un comité exécutif du CIO qui se réunit de mardi à jeudi à Kuala Lumpur.
Pékin ou Almaty, la Chine ou le Kazakhstan: où auront lieu les Jeux Olympiques d'hiver 2022 ? La capitale chinoise part favorite pour la désignation de la ville hôte, vendredi au terme d'un comité exécutif du CIO qui se réunit de mardi à jeudi à Kuala Lumpur.
Privilégier l'expérience d'un pays qui a organisé avec succès les jeux d'été 2008 et dispose d'une puissance financière considérable ou innover en choisissant un projet moins ambitieux et plus compact mais dans un Etat, le Kazakhstan, à l'économie très dépendante du pétrole: telle est l'alternative proposée à la centaine de membres du Comité international olympique qui se prononceront vendredi.
Avant cela, les 15 membres du comité exécutif, sous la présidence de Thomas Bach, se réunissent à partir de mardi pour notamment entendre des rapports sur l'organisation des Jeux d'été de Rio 2016 et de Tokyo 2020.
A l'agenda, l'épineux dossier du futur stade de Tokyo, dont le Premier ministre japonais Shinzo Abe a ordonné la révision complète du projet en réponse aux nombreuses critiquessur son coût, estimé à près de 2 milliards d'euros. L'Australien John Coates, l'un des quatre vice-présidents de l'institution, s'est voulu rassurant en indiquant que le CIO "croyait comprendre que la refonte du projet n'aur(ait) aucune incidence sur sa livraison pour les Jeux Olympiques et Paralympiques".
Outre la mise en oeuvre des recommandations de l'Agenda olympique 2020, le comité exécutif abordera également la proposition de reconnaissance d'un Comité national olympique du Soudan du Sud, décision qui sera soumise au vote de la session du CIO le 2 août.
La décision la plus marquante de cette semaine olympique sera cependant la désignation de la ville-hôte pour 2022. Entre Pékin et Almaty, "nous avons deux excellentes candidatures", a estimé M. Bach, à l'occasion des Championnats du monde d'escrime à Moscou. "Le choix ne sera par simple, car les deux ont bien pris en compte l'Agenda-2020, pour des raisons totalement différentes".
Si la capitale chinoise, auréolée du succès des JO de 2008, semble favorite, elle doit encore convaincre sur les questions environnementales, notamment la très faible présence de neige naturelle sur les deux sites des épreuves au nord de Pékin, nécessitant un recours massif à la neige artificielle et donc de puiser dans les précieuses réserves en eau. Pour Pékin, l'enjeu est de taille: tout simplement donner un coup de fouet à l'économie en développant un nouveau secteur encore balbutiant, celui des sports d'hiver.
"Nous continuons à travailler assidûment afin de présenter les forces de notre candidature à la famille olympique, une candidature qui offre non seulement une organisation des Jeux au succès garanti mais également un potentiel d'exception pour les sports d'hiver", a déclaré avec beaucoup d'assurance dans un communiqué le maire de Pékin, Wang Anshun, arrivé dès samedi en Malaisie à la têted'une large délégation.
Le projet d'Almaty, moins ambitieux, semble lui s'inscrire sur la durée et en cas d'échec, préparer le terrain pour une éventuelle future candidature. Le Kazakhstan, ex- République soviétique, est une puissance pétrolière frontalière de la Chine et de la Russie de 18 millions d'habitants, dirigée d'une main de fer par le président Noursoultan Nazarbaïev.
Le pays effectuera une répétition à échelle réduite en accueillant les Universiades d'hiver en 2017. Une grande partie des sites d'épreuves sont déjà prêts et la construction de chambres d'hôtels va bon train. Le vote des membres du CIO, qui sera rapide, en présence de seulement deux villes candidates, sera proclamé vendredi vers 18h locales (midi en Europe).
Le même jour sera désignée la ville organisatrice des Jeux Olympiques d'hiver de la Jeunesse 2020. Là encore, deux cités sont en lice: une favorite, la ville suisse de Lausanne, siège du CIO depuis 1915 face à l'outsider Brasov, ville roumaine des Carpates de 230.000 habitants.
Privilégier l'expérience d'un pays qui a organisé avec succès les jeux d'été 2008 et dispose d'une puissance financière considérable ou innover en choisissant un projet moins ambitieux et plus compact mais dans un Etat, le Kazakhstan, à l'économie très dépendante du pétrole: telle est l'alternative proposée à la centaine de membres du Comité international olympique qui se prononceront vendredi.
Avant cela, les 15 membres du comité exécutif, sous la présidence de Thomas Bach, se réunissent à partir de mardi pour notamment entendre des rapports sur l'organisation des Jeux d'été de Rio 2016 et de Tokyo 2020.
A l'agenda, l'épineux dossier du futur stade de Tokyo, dont le Premier ministre japonais Shinzo Abe a ordonné la révision complète du projet en réponse aux nombreuses critiquessur son coût, estimé à près de 2 milliards d'euros. L'Australien John Coates, l'un des quatre vice-présidents de l'institution, s'est voulu rassurant en indiquant que le CIO "croyait comprendre que la refonte du projet n'aur(ait) aucune incidence sur sa livraison pour les Jeux Olympiques et Paralympiques".
Outre la mise en oeuvre des recommandations de l'Agenda olympique 2020, le comité exécutif abordera également la proposition de reconnaissance d'un Comité national olympique du Soudan du Sud, décision qui sera soumise au vote de la session du CIO le 2 août.
La décision la plus marquante de cette semaine olympique sera cependant la désignation de la ville-hôte pour 2022. Entre Pékin et Almaty, "nous avons deux excellentes candidatures", a estimé M. Bach, à l'occasion des Championnats du monde d'escrime à Moscou. "Le choix ne sera par simple, car les deux ont bien pris en compte l'Agenda-2020, pour des raisons totalement différentes".
Si la capitale chinoise, auréolée du succès des JO de 2008, semble favorite, elle doit encore convaincre sur les questions environnementales, notamment la très faible présence de neige naturelle sur les deux sites des épreuves au nord de Pékin, nécessitant un recours massif à la neige artificielle et donc de puiser dans les précieuses réserves en eau. Pour Pékin, l'enjeu est de taille: tout simplement donner un coup de fouet à l'économie en développant un nouveau secteur encore balbutiant, celui des sports d'hiver.
"Nous continuons à travailler assidûment afin de présenter les forces de notre candidature à la famille olympique, une candidature qui offre non seulement une organisation des Jeux au succès garanti mais également un potentiel d'exception pour les sports d'hiver", a déclaré avec beaucoup d'assurance dans un communiqué le maire de Pékin, Wang Anshun, arrivé dès samedi en Malaisie à la têted'une large délégation.
Le projet d'Almaty, moins ambitieux, semble lui s'inscrire sur la durée et en cas d'échec, préparer le terrain pour une éventuelle future candidature. Le Kazakhstan, ex- République soviétique, est une puissance pétrolière frontalière de la Chine et de la Russie de 18 millions d'habitants, dirigée d'une main de fer par le président Noursoultan Nazarbaïev.
Le pays effectuera une répétition à échelle réduite en accueillant les Universiades d'hiver en 2017. Une grande partie des sites d'épreuves sont déjà prêts et la construction de chambres d'hôtels va bon train. Le vote des membres du CIO, qui sera rapide, en présence de seulement deux villes candidates, sera proclamé vendredi vers 18h locales (midi en Europe).
Le même jour sera désignée la ville organisatrice des Jeux Olympiques d'hiver de la Jeunesse 2020. Là encore, deux cités sont en lice: une favorite, la ville suisse de Lausanne, siège du CIO depuis 1915 face à l'outsider Brasov, ville roumaine des Carpates de 230.000 habitants.


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