La table ronde organisée par le Conseil national économique et social (CNES) autour des enjeux de l'économie algérienne face à la situation actuelle du marché pétrolier international s'est clôturée dans la soirée avec des recommandations pour une meilleure maîtrise de la dépense publique. La table ronde organisée par le Conseil national économique et social (CNES) autour des enjeux de l'économie algérienne face à la situation actuelle du marché pétrolier international s'est clôturée dans la soirée avec des recommandations pour une meilleure maîtrise de la dépense publique. Les experts présents à la rencontre, qui a été ouverte la matinée en présence du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et des membres du gouvernement, ont notamment préconisé que le gouvernement arrive rapidement à un ciblage des subventions selon les revenus et selon le type d'activité. Ils ont également recommandé d'assurer une couverture totale du budget de fonctionnement par les recettes ordinaires et de concrétiser la transition d'un modèle de financement basé sur le budget de l'Etat vers un modèle s'appuyant sur le marché financier. M. Sellal avait indiqué à l'ouverture de la rencontre que la conjoncture "difficile" que connaît l'Algérie du fait de la baisse brutale des cours des hydrocarbures plaidait pour des actions de rationalisation de la dépense publique et de développement du marché des capitaux, "ce que le gouvernement fait actuellement". " La conjoncture actuelle est certes difficile mais elle offre aussi une excellente opportunité d'introspection et de prise de décisions audacieuses pour construire une nouvelle vision économique et modifier nos modes de fonctionnement et de régulation", en pariant sur la croissance, a-t-il déclaré. Les chercheurs participants ont appelé l'Exécutif à booster davantage l'industrie, mettre en place une politique efficace de production devant se substituer aux importations et développer les exportations pour arriver à diversifier les sources de financement. Ces propositions et autres doivent faire l'objet de publication sous forme de contributions écrites du "Collège des experts" du Cnes qui seront transmises au Premier ministre. Lutter contre le gaspillage de l'énergie, établir un système d'information fiable (système de clignotants), concrétiser l'intégration maghrébine et encourager la participation de la diaspora algérienne au développement ont été les principales autres recommandations qui ressortent de cette rencontre, qui s'est déroulée en trois panels. Le premier panel a débattu de l'évolution de l'économie mondiale depuis la crise des "Subprimes" de 2008, avec un accent particulier sur le retournement du marché international des hydrocarbures. Les débats autour de ce panel ont été axés sur les perspectives, les défis et les enjeux globaux liés au marché des hydrocarbures dans l'optique d'en mesurer les impacts sur l'économie nationale. Le deuxième panel a traité les principaux éléments-diagnostic caractérisant l'économie nationale ainsi que les enjeux multiples auxquels est confrontée l'économie nationale, traduisant la nécessité de muter vers une économie compétitive et résiliente à savoir : la diversification, la réindustrialisation, l'insertion aux chaînes de valeurs internationales, l'insertion progressive de l'économie informelle dans la formalité et le développement humain. Le troisième panel, quant à lui, a débattu des éléments-diagnostic dévoilés par les deux premiers panels ainsi que des recommandations et préconisations à soumettre à l'appréciation des plus hautes autorités nationales, afin qu'elles puissent statuer en toute connaissance de cause. Les experts présents à la rencontre, qui a été ouverte la matinée en présence du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et des membres du gouvernement, ont notamment préconisé que le gouvernement arrive rapidement à un ciblage des subventions selon les revenus et selon le type d'activité. Ils ont également recommandé d'assurer une couverture totale du budget de fonctionnement par les recettes ordinaires et de concrétiser la transition d'un modèle de financement basé sur le budget de l'Etat vers un modèle s'appuyant sur le marché financier. M. Sellal avait indiqué à l'ouverture de la rencontre que la conjoncture "difficile" que connaît l'Algérie du fait de la baisse brutale des cours des hydrocarbures plaidait pour des actions de rationalisation de la dépense publique et de développement du marché des capitaux, "ce que le gouvernement fait actuellement". " La conjoncture actuelle est certes difficile mais elle offre aussi une excellente opportunité d'introspection et de prise de décisions audacieuses pour construire une nouvelle vision économique et modifier nos modes de fonctionnement et de régulation", en pariant sur la croissance, a-t-il déclaré. Les chercheurs participants ont appelé l'Exécutif à booster davantage l'industrie, mettre en place une politique efficace de production devant se substituer aux importations et développer les exportations pour arriver à diversifier les sources de financement. Ces propositions et autres doivent faire l'objet de publication sous forme de contributions écrites du "Collège des experts" du Cnes qui seront transmises au Premier ministre. Lutter contre le gaspillage de l'énergie, établir un système d'information fiable (système de clignotants), concrétiser l'intégration maghrébine et encourager la participation de la diaspora algérienne au développement ont été les principales autres recommandations qui ressortent de cette rencontre, qui s'est déroulée en trois panels. Le premier panel a débattu de l'évolution de l'économie mondiale depuis la crise des "Subprimes" de 2008, avec un accent particulier sur le retournement du marché international des hydrocarbures. Les débats autour de ce panel ont été axés sur les perspectives, les défis et les enjeux globaux liés au marché des hydrocarbures dans l'optique d'en mesurer les impacts sur l'économie nationale. Le deuxième panel a traité les principaux éléments-diagnostic caractérisant l'économie nationale ainsi que les enjeux multiples auxquels est confrontée l'économie nationale, traduisant la nécessité de muter vers une économie compétitive et résiliente à savoir : la diversification, la réindustrialisation, l'insertion aux chaînes de valeurs internationales, l'insertion progressive de l'économie informelle dans la formalité et le développement humain. Le troisième panel, quant à lui, a débattu des éléments-diagnostic dévoilés par les deux premiers panels ainsi que des recommandations et préconisations à soumettre à l'appréciation des plus hautes autorités nationales, afin qu'elles puissent statuer en toute connaissance de cause.