Près de 720 pèlerins ont trouvé la mort et 805 autres ont été blessés jeudi dans une bousculade au cours d'un rituel du pèlerinage à Mina près de La Mecque, l'une des catastrophes les plus meurtrières durant le Hadj en 25 ans. Près de 720 pèlerins ont trouvé la mort et 805 autres ont été blessés jeudi dans une bousculade au cours d'un rituel du pèlerinage à Mina près de La Mecque, l'une des catastrophes les plus meurtrières durant le Hadj en 25 ans. La bousculade a eu lieu au premier jour de l'Aid Al-Adha lors du rituel de la lapidation de Satan qui consiste, pour les près de deux millions de pèlerins cette année, selon des chiffres officiels, à jeter des cailloux vers trois stèles le représentant. Un responsable saoudien a expliqué qu'"un choc entre une marée humaine quittant l'une des stèles et une foule venant en sens inverse a provoqué le drame". Le prince héritier d'Arabie saoudite et chef de la haute commission du pèlerinage, Mohammed ben Nayef, a ordonné une enquête, dont les conclusions devraient être soumises au roi Salmane à qui "il reviendra de prendre les mesures appropriées" pour remédier aux conséquences de ce drame, selon l'agence de presse officielle SPA. Le ministre de la Santé, Khaled al-Faleh a promis auparavant une enquête "rapide et transparente" sur l'accident qu'il a attribué à "un manque de discipline" des pèlerins, qui ont tendance, selon lui, à "ignorer les instructions des responsables du Hadj". "Si les pèlerins avaient suivi les instructions, on aurait pu éviter ce genre d'accident", a-t-il déclaré à la télévision El- Ekhbariya après s'être rendu sur les lieux. Chaque année, des pèlerins trouvent la mort dans des bousculades à la Mecque. Aucune solution n'a été trouvée pour faire face à ce phénomène. En janvier 2006, 364 pèlerins avaient péri dans une bousculade sur les mêmes lieux. Mais la pire tragédie avait eu lieu en juillet 1990 : une gigantesque bousculade s'était produite dans un tunnel de Mina, vraisemblablement à la suite d'une panne du système de ventilation. 1.426 pèlerins étaient morts asphyxiés. Une cellule pour la prise en charge des pèlerins algériens L'Office national du hadj et de l'omra a assuré suivre de près l'évolution de la situation, suite à la bousculade de pèlerins, à travers une cellule mise en place au niveau du bureau des affaires des pèlerins algériens et qui travaille en étroite coordination avec les autorités saoudiennes. Trois hadjis algériens sont décédés, (un homme et deux femmes, originaires de Batna), dans cette bousculade, a indiqué le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Abdelaziz Ben Ali Chérif. Il avait annoncé, plus tôt dans la journée, la blessure de "six (6) Algériens, dont une femme", citant un bilan provisoire. Les représentants du consulat d'Algérie à Djeddah, les éléments de la Protection civile et les autres membres de la délégation qui accompagnent les pèlerins algériens, sont à "pied d'oeuvre" pour venir en aide à d'éventuelles victimes algériennes suite à l'incident de Mina, a précisé la même source. Cette bousculade est le deuxième drame qui a frappé les pèlerins cette année en Arabie saoudite après la chute d'une grue sur la Grande mosquée de La Mecque, le 11 septembre tuant plus de 100 personnes. La bousculade a eu lieu au premier jour de l'Aid Al-Adha lors du rituel de la lapidation de Satan qui consiste, pour les près de deux millions de pèlerins cette année, selon des chiffres officiels, à jeter des cailloux vers trois stèles le représentant. Un responsable saoudien a expliqué qu'"un choc entre une marée humaine quittant l'une des stèles et une foule venant en sens inverse a provoqué le drame". Le prince héritier d'Arabie saoudite et chef de la haute commission du pèlerinage, Mohammed ben Nayef, a ordonné une enquête, dont les conclusions devraient être soumises au roi Salmane à qui "il reviendra de prendre les mesures appropriées" pour remédier aux conséquences de ce drame, selon l'agence de presse officielle SPA. Le ministre de la Santé, Khaled al-Faleh a promis auparavant une enquête "rapide et transparente" sur l'accident qu'il a attribué à "un manque de discipline" des pèlerins, qui ont tendance, selon lui, à "ignorer les instructions des responsables du Hadj". "Si les pèlerins avaient suivi les instructions, on aurait pu éviter ce genre d'accident", a-t-il déclaré à la télévision El- Ekhbariya après s'être rendu sur les lieux. Chaque année, des pèlerins trouvent la mort dans des bousculades à la Mecque. Aucune solution n'a été trouvée pour faire face à ce phénomène. En janvier 2006, 364 pèlerins avaient péri dans une bousculade sur les mêmes lieux. Mais la pire tragédie avait eu lieu en juillet 1990 : une gigantesque bousculade s'était produite dans un tunnel de Mina, vraisemblablement à la suite d'une panne du système de ventilation. 1.426 pèlerins étaient morts asphyxiés. Une cellule pour la prise en charge des pèlerins algériens L'Office national du hadj et de l'omra a assuré suivre de près l'évolution de la situation, suite à la bousculade de pèlerins, à travers une cellule mise en place au niveau du bureau des affaires des pèlerins algériens et qui travaille en étroite coordination avec les autorités saoudiennes. Trois hadjis algériens sont décédés, (un homme et deux femmes, originaires de Batna), dans cette bousculade, a indiqué le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Abdelaziz Ben Ali Chérif. Il avait annoncé, plus tôt dans la journée, la blessure de "six (6) Algériens, dont une femme", citant un bilan provisoire. Les représentants du consulat d'Algérie à Djeddah, les éléments de la Protection civile et les autres membres de la délégation qui accompagnent les pèlerins algériens, sont à "pied d'oeuvre" pour venir en aide à d'éventuelles victimes algériennes suite à l'incident de Mina, a précisé la même source. Cette bousculade est le deuxième drame qui a frappé les pèlerins cette année en Arabie saoudite après la chute d'une grue sur la Grande mosquée de La Mecque, le 11 septembre tuant plus de 100 personnes.