Barack Obama a affirmé lundi à New York être prêt à travailler sur une issue au conflit syrien avec la Russie et l'Iran, tout en dénonçant avec force le soutien de Moscou au "tyran" Bachar al-Assad. Barack Obama a affirmé lundi à New York être prêt à travailler sur une issue au conflit syrien avec la Russie et l'Iran, tout en dénonçant avec force le soutien de Moscou au "tyran" Bachar al-Assad. Le président américain doit retrouver en fin d'après-midi son homologue russe Vladimir Poutine, qui s'est spectaculairement replacé au centre des débats, pour leur première rencontre officielle depuis plus de deux ans. "Les Etats-Unis sont prêts à travailler avec tous les pays, y compris la Russie et l'Iran (soutiens du régime de Bachar al- Assad, NDLR), pour résoudre le conflit", a lancé M. Obama devant l'Assemblée générale de l'ONU, dans un discours centré sur les vertus de la diplomatie, exemples de l'Iran et de Cuba à l'appui. "Mais nous devons reconnaître qu'après tant de sang versé et de carnages, il ne peut y avoir un retour au statu quo d'avant la guerre", a-t-il ajouté. Dans une référence claire à Moscou, M. Obama a dénoncé avec force la logique consistant à soutenir "des tyrans" comme Bachar al-Assad sous prétexte que l'alternative "serait pire". M. Obama est cependant resté évasif sur un point central des discussions à venir : la place qui pourrait être accordée au président syrien dans un éventuel processus de transition politique. Exploitant les tergiversations occidentales sur ce thème, Moscou martèle que soutenir Bachar al- Assad est le seul moyen de mettre un terme à une guerre qui a déjà fait plus de 240.000 morts. Dimanche, le président iranien Hassan Rohani a lui aussi jugé que le régime de Damas devait rester en place pour combattre les jihadistes ultra-radicaux de l'Etat islamique (EI), présents en Irak. "Si on retire le gouvernement syrien de l'équation, les terroristes entreront dans Damas", a-t-il prédit. Les Etats-Unis réclament depuis des années le départ du président syrien. Mais ils ont récemment assoupli leur position : il y a une semaine, le secrétaire d'Etat John Kerry concédait que le calendrier de la sortie de M. Assad était négociable. Tenu à l'écart par l'Occident en raison du conflit ukrainien, M. Poutine est revenu en force au sujet de la Syrie, déchirée par la guerre civile depuis quatre ans et demi. Au moment où la Russie augmentait sensiblement sa présence militaire en Syrie, déployant des troupes et des avions dans un des fiefs du régime, il a annoncé qu'il cherchait à mettre en place avec les pays de la région "une plateforme commune" contre les jihadistes ultraradicaux du groupe Etat islamique (EI). Prise de court par l'offensive diplomatique russe, la Maison Blanche affirme qu'il serait "irresponsable" de ne pas tenter la carte du dialogue avec le chef du Kremlin, et revendique avec ce dernier une approche au cas par cas. Le président américain doit retrouver en fin d'après-midi son homologue russe Vladimir Poutine, qui s'est spectaculairement replacé au centre des débats, pour leur première rencontre officielle depuis plus de deux ans. "Les Etats-Unis sont prêts à travailler avec tous les pays, y compris la Russie et l'Iran (soutiens du régime de Bachar al- Assad, NDLR), pour résoudre le conflit", a lancé M. Obama devant l'Assemblée générale de l'ONU, dans un discours centré sur les vertus de la diplomatie, exemples de l'Iran et de Cuba à l'appui. "Mais nous devons reconnaître qu'après tant de sang versé et de carnages, il ne peut y avoir un retour au statu quo d'avant la guerre", a-t-il ajouté. Dans une référence claire à Moscou, M. Obama a dénoncé avec force la logique consistant à soutenir "des tyrans" comme Bachar al-Assad sous prétexte que l'alternative "serait pire". M. Obama est cependant resté évasif sur un point central des discussions à venir : la place qui pourrait être accordée au président syrien dans un éventuel processus de transition politique. Exploitant les tergiversations occidentales sur ce thème, Moscou martèle que soutenir Bachar al- Assad est le seul moyen de mettre un terme à une guerre qui a déjà fait plus de 240.000 morts. Dimanche, le président iranien Hassan Rohani a lui aussi jugé que le régime de Damas devait rester en place pour combattre les jihadistes ultra-radicaux de l'Etat islamique (EI), présents en Irak. "Si on retire le gouvernement syrien de l'équation, les terroristes entreront dans Damas", a-t-il prédit. Les Etats-Unis réclament depuis des années le départ du président syrien. Mais ils ont récemment assoupli leur position : il y a une semaine, le secrétaire d'Etat John Kerry concédait que le calendrier de la sortie de M. Assad était négociable. Tenu à l'écart par l'Occident en raison du conflit ukrainien, M. Poutine est revenu en force au sujet de la Syrie, déchirée par la guerre civile depuis quatre ans et demi. Au moment où la Russie augmentait sensiblement sa présence militaire en Syrie, déployant des troupes et des avions dans un des fiefs du régime, il a annoncé qu'il cherchait à mettre en place avec les pays de la région "une plateforme commune" contre les jihadistes ultraradicaux du groupe Etat islamique (EI). Prise de court par l'offensive diplomatique russe, la Maison Blanche affirme qu'il serait "irresponsable" de ne pas tenter la carte du dialogue avec le chef du Kremlin, et revendique avec ce dernier une approche au cas par cas.