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L'implication russe va changer la donne selon Damas
AU MOMENT OÙ WASHINGTON LA JUGE CONTRE-PRODUCTIVE
Publié dans L'Expression le 22 - 09 - 2015

La Russie (le président Poutine, recevant son homologue syrien Bachar al-Assad, (Archives) s'implique de plus en plus dans un conflit jusqu'ici chasse gardée des seuls Occidentaux
Les Etats-Unis s'alarment depuis des semaines de la montée en puissance de la présence militaire russe en Syrie, visant à renforcer l'aide au régime du président Bachar al-Assad.
L'implication de la Russie en Syrie va «changer la donne» dans la lutte contre les jihadistes, estime Damas alors que Washington, qui pilote une coalition internationale antijihadistes, la juge contre-productive et susceptible de compromettre toute chance de règlement du conflit. Le président russe Vladimir Poutine a défendu mardi dernier cette stratégie de soutien au président Assad et de nouveau appelé à une coalition plus large contre le groupe jihadiste Etat islamique (EI), qui inclurait la Syrie et l'Irak. «Sans cela, il est impossible de résoudre d'autres problèmes urgents, comme le problème des réfugiés», a-t-il déclaré. Russie et Syrie ne font pas partie de la coalition internationale menée depuis un an par les Américains contre l'EI en Irak et en Syrie. A Damas, le ministre des Affaires étrangères syrien Walid Mouallem a estimé que l'implication de la Russie allait «changer la donne» dans la lutte contre les jihadistes. «La participation de la Russie dans le combat contre Daech (EI) et le Front al-Nosra (branche syrienne d'Al Qaîda) est encore plus importante que la fourniture d'armes à la Syrie», a déclaré M. Mouallem à la chaîne Russia Today. Des propos rapportés dimanche soir par les médias syriens. Il a estimé que la lutte «contre le terrorisme» était «une priorité» qui allait «ouvrir la porte à une solution politique en Syrie», où le conflit a fait plus de 240.000 morts depuis mars 2011. Mais le secrétaire d'Etat américain a au contraire estimé dimanche à Berlin que le soutien militaire de la Russie au régime syrien risquait «de bloquer le chemin vers une résolution du conflit». Selon John Kerry, cela risque en outre d'entraîner la venue d'encore plus de combattants jihadistes en Syrie et «d'enraciner Assad», qui ne fait pas partie d'une solution en Syrie pour les Etats-Unis. Pour Walid Mouallem, l'implication russe va «ruiner les plans de tous ceux qui ont comploté contre la Syrie et démontrer que les Etats-Unis n'ont pas de stratégie claire contre Daech». Le chef militaire des forces américaines au Moyen-Orient a dû reconnaître mercredi dernier devant le Sénat américain son incapacité pour l'instant à constituer une force militaire syrienne crédible contre l'EI. Le général Lloyd J. Austin a ainsi concédé que seuls «quatre ou cinq» rebelles syriens formés et équipés par Washington combattaient sur le terrain. Selon le Pentagone, 54 combattants ont été formés jusqu'à maintenant et la plupart d'entre eux ont été attaqués par un groupe lié à Al Qaîda dès leur entrée en Syrie. Une centaine d'autres combattants sont actuellement en cours de formation, d'après les chiffres fournis au Sénat par une responsable du Pentagone qui témoignait avec le général Austin. Le Pentagone avait pourtant annoncé en début d'année, au démarrage de ce programme estimé à 500 millions de dollars, un objectif de former 5.000 combattants la première année. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH, basé en Grande Bretagne), 75 rebelles syriens entraînés en Turquie par les Etats-Unis pour combattre l'EI sont toutefois entrés en Syrie «entre vendredi et samedi matin» à bord d'un convoi de véhicules et sous protection aérienne de la coalition internationale antijihadistes. Ils doivent collaborer avec deux groupes soutenus par les Etats-Unis: Suqur al-Jabal (Les faucons de la montagne) et la Division 30. «Après deux mois d'entraînement en Turquie, les combattants sont allés directement sur la ligne de front» contre l'EI, et «sont maintenant dans la ville de Tal Rifaat», a indiqué Hassan Moustafa, le porte-parole de la Division 30. Un porte-parole du Pentagone s'est refusé dimanche à donner plus d'informations sur le sujet.


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