Trente-cinq ans se sont écoulés de ce funeste jour du 10 octobre 1980 où la terre trembla à Chlef (appelée à l'époque El Asnam), dévastant la quasi-totalité du chef-lieu de la wilaya et provoquant la mort de milliers d'habitants et le désarroi de tant d'autres blessés qui vivent jusqu'à présent dans des baraquements de fortune. Aujourd'hui, à l'occasion de ce tragique anniversaire, revenons sur ces moments douloureux de l'histoire de la sismographie de notre pays. Trente-cinq ans se sont écoulés de ce funeste jour du 10 octobre 1980 où la terre trembla à Chlef (appelée à l'époque El Asnam), dévastant la quasi-totalité du chef-lieu de la wilaya et provoquant la mort de milliers d'habitants et le désarroi de tant d'autres blessés qui vivent jusqu'à présent dans des baraquements de fortune. Aujourd'hui, à l'occasion de ce tragique anniversaire, revenons sur ces moments douloureux de l'histoire de la sismographie de notre pays. Les leçons de préventions contre les catastrophes naturelles ont été tirées en Algérie afin d'éviter à la population locale un nouveau drame macabre de déchirement et d'exode. Ont-elles bien été tirées ? Il est bien évident que nous sommes toujours sous la menace de nouvelles activités sismiques aussi dangereuses que celle qui a frappé la région de Chlef par le passé si ce n'est une plus grande! Les données sismographiques très récentes enregistrent régulièrement l'accélération de ladite activité sismographique surtout sur le littoral algérien, et notamment Alger et sa banlieue. À chaque anniversaire du 10 octobre Deux séismes ont touché durement la ville de Chlef . Le premier le 9 septembre 1954 (bilan : 1 340 morts et 5 000 blessés), et le second le 10 octobre 1980 qui a détruit la ville à 80 %. Après ce nouvel évènement tragique, la ville est renommée Chlef en 1982 par décret. Par un vendredi après midi vers 13h30, cette forte secousse inattendue d'une magnitude de 7,2 à l'échelle Richter qui a ébranlé la grande plaine du grand Chéliff, ainsi que les localités qui ont été sévèrement touchées par cette catastrophe naturelle du 10 octobre, le centreville, Hai-Nasr, dit Monoprix aujourd'hui baptisé « L'Esplanade place de la Solidarité » où est implanté l'hôtel El-Wancharissi dit Tazgait, également l'hôtel Baudouin à l'époque, siège de la société nationale D N C de Chlef et le siège et bureaux administratifs du club local, l'ASO Chlef, détruit à 100%. Le Grand Hôtel du Chelif, ainsi que d'autres localités telles la commune de Sendjas, Béni-Rached et Zeboudja, El-Abadia, El-Attaf dans la wilaya d'Aïn-Defla. L'image d'antan de la belle ville d'El-Asnam, a disparu à jamais et ce malgré les nombreux réaménagements et la réhabilitation de certains quartiers, mais tous ces travaux quoiqu'ils ont apporté un changement, mais pas celui de la vieille ville d'El-Asnam. Chlef et Alger deux cas à méditer Chlef comme Alger sont deux villes emblématiques menacées au même titre que les autres villes du pays sauf que d'après certains « experts » c'est dans la capitale que sont concentrés les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire sans compter les grandes institutions. Alger sera presque complètement rasée si un séisme d'une magnitude 7 sur l'échelle de Richter vient à l'ébranler. Mais il est totalement illusoire de penser déplacer la capitale algérienne à l'heure actuelle. Scientifiquement, le phénomène des tremblements de terre est expliqué comme cela ; la planète Terre est divisée en plusieurs plaques tectoniques. Ces plaques sont en mouvement les unes par rapport aux autres. La friction de ces plaques entraîne au niveau de leurs bordures l'occurrence de séismes. Certaines des plaques tectoniques se rapprochent d'autres. C'est le cas du rapprochement entre la plaque Africaine et la plaque Eurasiatique ou de la collision entre la plaque Indienne et la plaque Eurasiatique. Regarder toutes les séries et les émissions de Ramadhan en Algérie 35 ans après le séisme de Chlef du 10 octobre 1980 : quelles leçons de prévention contre les catastrophes naturelles ont été tirées en Algérie ? Trente-cinq ans se sont écoulés de ce funeste jour du 10 octobre 1980 où la terre trembla à Chlef (appelée à l'époque El Asnam), dévastant la quasi-totalité du chef-lieu de la wilaya et provoquant la mort de milliers d'habitants et le désarroi de tant d'autres blessés qui vivent jusqu'à présent dans des baraquements de fortune. Aujourd'hui, à l'occasion de ce tragique anniversaire, revenons sur ces moments douloureux de l'Histoire de la sismographie de notre pays. Indéniablement, la première question qui vient à l'esprit des analystes, journalistes et autres experts en catastrophes en milieu urbain, est bien sûr quelles leçons de préventions contre les catastrophes naturelles ont été tirées en Algérie afin d'éviter à la population locale un nouveau drame macabre de déchirement et d'exode. Car, regardons la vérité en face, nous sommes toujours sous la menace de nouvelles activités sismiques aussi dangereuses que celle qui a frappé la région de Chlef par le passé si ce n'est une plus grande ! Les données sismographiques très récentes enregistrent régulièrement l'accélération de ladite activité sismographique surtout sur le littoral algérien, et notamment Alger et sa banlieue. À chaque anniversaire du 10 octobre, la Ligue Algérienne pour la Défense des Droits de l'Homme de Chlef alerte sur la situation des sinistrés du séisme en déplorant que ceux-ci « continuent, malgré les promesses des autorités, de vivre dans des chalets ». Chlef et Alger deux cas a méditer L'évolution de Chlef est marquée par une urbanisation formée d'une succession de plans d'urgence entrepris lors de séismes successifs En somme, et schématiquement, le plan d'intervention pour la reconstruction de toute la région s'est étendu 10 octobre 1980 à la fin janvier 1982. Elle a consisté en l'organisation des services, l'évacuation des blessés, l'installation d'une couverture sanitaire ainsi que le recensement et la prise en charge des 20 042 sinistrés vivant sous les tentes Quelles mesures de prévention contre les séismes dévastateurs en Algérie ? De par leur nature meurtrière et destructrice, les séismes doivent avoir l'attention maximale des plus hautes autorités du pays, en posant les bases d'une prévention réelle à l'échelle nationale. D'après le Docteur Abdelghani Meslem, spécialiste algérien en structure et génie parasismique «L'application stricte des règles parasismiques est la meilleure stratégie de prévention»,pour la réduction des dégâts, la meilleure stratégie est principalement l'application stricte des Règles parasismiques algériennes (RPA1999/2003) pour les structures nouvelles et le renforcement des structures existantes vulnérables qui ne répondent pas aux normes d'aujourd'hui ; la formation des administrateurs et des ingénieurs au sein des administrations ainsi que des entrepreneurs à la réduction des risques de catastrophes sismiques au sein des universités. Il faut aussi sensibiliser et encourager les propriétaires privés à renforcer leurs maisons conformément au RPA1999/2003 par la mise à leur disposition des crédits nécessaires, renforcer les prérogatives du Contrôle technique des constructions (CTC) et jouer un rôle de force publique. Le séisme de 2003 a été dedévastateur pour Boumerdes et les populations d'Alger et ses environs . Le gouvernement s'est attelé depuis à procéder à des opérations de relogement et l'année 2016 devrait l'année où les populations touchées et recasées dans l'urgence devraient bénéficier d'un toit décent c'est la promesse faite par l'actuel wali dAlger, Abdelkader Zoukh. Les leçons de préventions contre les catastrophes naturelles ont été tirées en Algérie afin d'éviter à la population locale un nouveau drame macabre de déchirement et d'exode. Ont-elles bien été tirées ? Il est bien évident que nous sommes toujours sous la menace de nouvelles activités sismiques aussi dangereuses que celle qui a frappé la région de Chlef par le passé si ce n'est une plus grande! Les données sismographiques très récentes enregistrent régulièrement l'accélération de ladite activité sismographique surtout sur le littoral algérien, et notamment Alger et sa banlieue. À chaque anniversaire du 10 octobre Deux séismes ont touché durement la ville de Chlef . Le premier le 9 septembre 1954 (bilan : 1 340 morts et 5 000 blessés), et le second le 10 octobre 1980 qui a détruit la ville à 80 %. Après ce nouvel évènement tragique, la ville est renommée Chlef en 1982 par décret. Par un vendredi après midi vers 13h30, cette forte secousse inattendue d'une magnitude de 7,2 à l'échelle Richter qui a ébranlé la grande plaine du grand Chéliff, ainsi que les localités qui ont été sévèrement touchées par cette catastrophe naturelle du 10 octobre, le centreville, Hai-Nasr, dit Monoprix aujourd'hui baptisé « L'Esplanade place de la Solidarité » où est implanté l'hôtel El-Wancharissi dit Tazgait, également l'hôtel Baudouin à l'époque, siège de la société nationale D N C de Chlef et le siège et bureaux administratifs du club local, l'ASO Chlef, détruit à 100%. Le Grand Hôtel du Chelif, ainsi que d'autres localités telles la commune de Sendjas, Béni-Rached et Zeboudja, El-Abadia, El-Attaf dans la wilaya d'Aïn-Defla. L'image d'antan de la belle ville d'El-Asnam, a disparu à jamais et ce malgré les nombreux réaménagements et la réhabilitation de certains quartiers, mais tous ces travaux quoiqu'ils ont apporté un changement, mais pas celui de la vieille ville d'El-Asnam. Chlef et Alger deux cas à méditer Chlef comme Alger sont deux villes emblématiques menacées au même titre que les autres villes du pays sauf que d'après certains « experts » c'est dans la capitale que sont concentrés les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire sans compter les grandes institutions. Alger sera presque complètement rasée si un séisme d'une magnitude 7 sur l'échelle de Richter vient à l'ébranler. Mais il est totalement illusoire de penser déplacer la capitale algérienne à l'heure actuelle. Scientifiquement, le phénomène des tremblements de terre est expliqué comme cela ; la planète Terre est divisée en plusieurs plaques tectoniques. Ces plaques sont en mouvement les unes par rapport aux autres. La friction de ces plaques entraîne au niveau de leurs bordures l'occurrence de séismes. Certaines des plaques tectoniques se rapprochent d'autres. C'est le cas du rapprochement entre la plaque Africaine et la plaque Eurasiatique ou de la collision entre la plaque Indienne et la plaque Eurasiatique. Regarder toutes les séries et les émissions de Ramadhan en Algérie 35 ans après le séisme de Chlef du 10 octobre 1980 : quelles leçons de prévention contre les catastrophes naturelles ont été tirées en Algérie ? Trente-cinq ans se sont écoulés de ce funeste jour du 10 octobre 1980 où la terre trembla à Chlef (appelée à l'époque El Asnam), dévastant la quasi-totalité du chef-lieu de la wilaya et provoquant la mort de milliers d'habitants et le désarroi de tant d'autres blessés qui vivent jusqu'à présent dans des baraquements de fortune. Aujourd'hui, à l'occasion de ce tragique anniversaire, revenons sur ces moments douloureux de l'Histoire de la sismographie de notre pays. Indéniablement, la première question qui vient à l'esprit des analystes, journalistes et autres experts en catastrophes en milieu urbain, est bien sûr quelles leçons de préventions contre les catastrophes naturelles ont été tirées en Algérie afin d'éviter à la population locale un nouveau drame macabre de déchirement et d'exode. Car, regardons la vérité en face, nous sommes toujours sous la menace de nouvelles activités sismiques aussi dangereuses que celle qui a frappé la région de Chlef par le passé si ce n'est une plus grande ! Les données sismographiques très récentes enregistrent régulièrement l'accélération de ladite activité sismographique surtout sur le littoral algérien, et notamment Alger et sa banlieue. À chaque anniversaire du 10 octobre, la Ligue Algérienne pour la Défense des Droits de l'Homme de Chlef alerte sur la situation des sinistrés du séisme en déplorant que ceux-ci « continuent, malgré les promesses des autorités, de vivre dans des chalets ». Chlef et Alger deux cas a méditer L'évolution de Chlef est marquée par une urbanisation formée d'une succession de plans d'urgence entrepris lors de séismes successifs En somme, et schématiquement, le plan d'intervention pour la reconstruction de toute la région s'est étendu 10 octobre 1980 à la fin janvier 1982. Elle a consisté en l'organisation des services, l'évacuation des blessés, l'installation d'une couverture sanitaire ainsi que le recensement et la prise en charge des 20 042 sinistrés vivant sous les tentes Quelles mesures de prévention contre les séismes dévastateurs en Algérie ? De par leur nature meurtrière et destructrice, les séismes doivent avoir l'attention maximale des plus hautes autorités du pays, en posant les bases d'une prévention réelle à l'échelle nationale. D'après le Docteur Abdelghani Meslem, spécialiste algérien en structure et génie parasismique «L'application stricte des règles parasismiques est la meilleure stratégie de prévention»,pour la réduction des dégâts, la meilleure stratégie est principalement l'application stricte des Règles parasismiques algériennes (RPA1999/2003) pour les structures nouvelles et le renforcement des structures existantes vulnérables qui ne répondent pas aux normes d'aujourd'hui ; la formation des administrateurs et des ingénieurs au sein des administrations ainsi que des entrepreneurs à la réduction des risques de catastrophes sismiques au sein des universités. Il faut aussi sensibiliser et encourager les propriétaires privés à renforcer leurs maisons conformément au RPA1999/2003 par la mise à leur disposition des crédits nécessaires, renforcer les prérogatives du Contrôle technique des constructions (CTC) et jouer un rôle de force publique. Le séisme de 2003 a été dedévastateur pour Boumerdes et les populations d'Alger et ses environs . Le gouvernement s'est attelé depuis à procéder à des opérations de relogement et l'année 2016 devrait l'année où les populations touchées et recasées dans l'urgence devraient bénéficier d'un toit décent c'est la promesse faite par l'actuel wali dAlger, Abdelkader Zoukh.