Les organisations patronales préconisent un consensus et une mobilisation de toutes les parties de la tripartite, dont la réunion se tiendra mercredi à Biskra, face à la crise économique et à l'urgence de la relance de l'appareil industriel. Les organisations patronales préconisent un consensus et une mobilisation de toutes les parties de la tripartite, dont la réunion se tiendra mercredi à Biskra, face à la crise économique et à l'urgence de la relance de l'appareil industriel. Ces organisations sont unanimes quant au caractère "particulier" et "spécial" de la tenue de cette tripartite (gouvernementpatronat- syndicat) qui devrait sortir avec des solutions et actions "concrètes" de nature à juguler les effets de cette crise, relancer l'industrie et diversifier l'économie. Dans ce contexte, aller vers un consensus et une approche commune entre le gouvernement, le patronat et le syndicat devient plus qu'une nécessité afin de permettre à l'Algérie, qui possède toujours une marge de manoeuvre, de surmonter cette conjoncture, soulignent les représentants de ces organisations patronales. Pour le Forum des chefs d'entreprises (FCE), cette tripartite constitue "une rencontre extrêmement importante dans le contexte d'une situation économique et financière difficile qui impose un dialogue, un rapprochement et un consensus entre les autorités, le patronat et le syndicat sur les réformes structurelles à engager afin d'assurer une transition économique". Dans ce cadre, le vice-président du FCE, Salah-Eddine Abdessemed, voit dans la gouvernance économique centrale et locale ainsi que dans la coordination entre les différents secteurs économiques une nécessité, et ce, en vue de mobiliser l'ensemble des potentialités et de réaliser ce défi. "Je pense que la gouvernance est primordiale dans ce contexte de crise car nous manquons de temps", soutient-il tout en insistant également sur l'importance d'une "confiance durable" entre toutes les parties pour atteindre l'objectif escompté. Appliquer le Pacte économique et social de croissance "Au niveau politique, il existe une volonté qui a montré le cap de cette transition à travers le Pacte économique et social de croissance de 2013, mais les engagements des trois parties n'ont pas pu créer beaucoup d'entreprises pour affronter la crise actuelle du fait de la non application de toutes les décisions", observe le même représentant du FCE. Acet effet, il appelle non seulement à l'application effective des décisions prises lors des précédentes tripartites mais aussi à la modification de certains aspects de ce Pacte pour s'adapter au contexte actuel. La Confédération nationale du patronat algérien (CNPA) relève également l'importance de la prochaine réunion de la tripartite dans la mesure où elle permettra aux parties prenantes de s'accorder, selon cette organisation, sur les solutions permettant à l'Algérie d'affronter la situation économique "critique" et "délicate" qu'elle traverse. Selon son président, Mohamed Saïd Naït Abdelaziz, la sortie de cette crise nécessite la mobilisation de toutes les parties qui doivent dégager de la tripartite un "consensus" sur la démarche à entreprendre et une "vision claire" sur les perspectives à court et moyen termes. Il appelle, à cet effet, à l'application des actions et des décisions déjà prises dont notamment celles contenues dans le Pacte économique et social de croissance. "Ca suffit des plaintes. Nous ne sommes pas là (à la tripartite) pour parler mais pour exécuter. Il faut trouver des solutions aux problèmes de fond car nous connaissons déjà les avis et les positions des uns et des autres", exhorte-t-il. "Nous appelons à des solutions concrètes et à l'application effective des décisions déjà prises", insiste M. Naït Abdelaziz qui considère que l'Algérie possède encore les potentialités et une marge de manoeuvre pour atteindre ses objectifs économiques et sociaux. Il estime, par ailleurs, qu'une "jonction réelle" entre un secteur public, avec ses potentialités importantes, et un secteur privé possédant une vision et une mobilité dans le monde des affaires ainsi que l'apport des investissements étrangers, est le seul moyen pour relancer l'industrie et créer les richesses et l'emploi. De son côté, la Confédération algérienne du patronat (CAP) réclame aussi l'application des décisions prises et les engagements de toutes les parties, notamment ceux contenus dans le Pacte économique et social de croissance. "En Algérie, nous avons un bon nombre de dispositions légales et réglementaires mais au niveau de leur mise en oeuvre, ça ne fonctionne pas", estime le président de la CAP, Boualem M'rakech. Quant à la Confédération générale du patronat algérien (CGEA), son président, Habib Yousfi, appelle à une "relation Ces organisations sont unanimes quant au caractère "particulier" et "spécial" de la tenue de cette tripartite (gouvernementpatronat- syndicat) qui devrait sortir avec des solutions et actions "concrètes" de nature à juguler les effets de cette crise, relancer l'industrie et diversifier l'économie. Dans ce contexte, aller vers un consensus et une approche commune entre le gouvernement, le patronat et le syndicat devient plus qu'une nécessité afin de permettre à l'Algérie, qui possède toujours une marge de manoeuvre, de surmonter cette conjoncture, soulignent les représentants de ces organisations patronales. Pour le Forum des chefs d'entreprises (FCE), cette tripartite constitue "une rencontre extrêmement importante dans le contexte d'une situation économique et financière difficile qui impose un dialogue, un rapprochement et un consensus entre les autorités, le patronat et le syndicat sur les réformes structurelles à engager afin d'assurer une transition économique". Dans ce cadre, le vice-président du FCE, Salah-Eddine Abdessemed, voit dans la gouvernance économique centrale et locale ainsi que dans la coordination entre les différents secteurs économiques une nécessité, et ce, en vue de mobiliser l'ensemble des potentialités et de réaliser ce défi. "Je pense que la gouvernance est primordiale dans ce contexte de crise car nous manquons de temps", soutient-il tout en insistant également sur l'importance d'une "confiance durable" entre toutes les parties pour atteindre l'objectif escompté. Appliquer le Pacte économique et social de croissance "Au niveau politique, il existe une volonté qui a montré le cap de cette transition à travers le Pacte économique et social de croissance de 2013, mais les engagements des trois parties n'ont pas pu créer beaucoup d'entreprises pour affronter la crise actuelle du fait de la non application de toutes les décisions", observe le même représentant du FCE. Acet effet, il appelle non seulement à l'application effective des décisions prises lors des précédentes tripartites mais aussi à la modification de certains aspects de ce Pacte pour s'adapter au contexte actuel. La Confédération nationale du patronat algérien (CNPA) relève également l'importance de la prochaine réunion de la tripartite dans la mesure où elle permettra aux parties prenantes de s'accorder, selon cette organisation, sur les solutions permettant à l'Algérie d'affronter la situation économique "critique" et "délicate" qu'elle traverse. Selon son président, Mohamed Saïd Naït Abdelaziz, la sortie de cette crise nécessite la mobilisation de toutes les parties qui doivent dégager de la tripartite un "consensus" sur la démarche à entreprendre et une "vision claire" sur les perspectives à court et moyen termes. Il appelle, à cet effet, à l'application des actions et des décisions déjà prises dont notamment celles contenues dans le Pacte économique et social de croissance. "Ca suffit des plaintes. Nous ne sommes pas là (à la tripartite) pour parler mais pour exécuter. Il faut trouver des solutions aux problèmes de fond car nous connaissons déjà les avis et les positions des uns et des autres", exhorte-t-il. "Nous appelons à des solutions concrètes et à l'application effective des décisions déjà prises", insiste M. Naït Abdelaziz qui considère que l'Algérie possède encore les potentialités et une marge de manoeuvre pour atteindre ses objectifs économiques et sociaux. Il estime, par ailleurs, qu'une "jonction réelle" entre un secteur public, avec ses potentialités importantes, et un secteur privé possédant une vision et une mobilité dans le monde des affaires ainsi que l'apport des investissements étrangers, est le seul moyen pour relancer l'industrie et créer les richesses et l'emploi. De son côté, la Confédération algérienne du patronat (CAP) réclame aussi l'application des décisions prises et les engagements de toutes les parties, notamment ceux contenus dans le Pacte économique et social de croissance. "En Algérie, nous avons un bon nombre de dispositions légales et réglementaires mais au niveau de leur mise en oeuvre, ça ne fonctionne pas", estime le président de la CAP, Boualem M'rakech. Quant à la Confédération générale du patronat algérien (CGEA), son président, Habib Yousfi, appelle à une "relation