L'écrivain et poète algérien Abderrazak Boukebba publie "Kafanoun Lil'mawt", un recueil de quinze nouvelles en langue arabe où dominent les expérimentations formelles et esthétiques. L'écrivain et poète algérien Abderrazak Boukebba publie "Kafanoun Lil'mawt", un recueil de quinze nouvelles en langue arabe où dominent les expérimentations formelles et esthétiques. Dans ce livre de 136 pages —paru en Egypte— Abderrazak Boukebba explore un nouveau genre littéraire avec la même volonté de sortir des sentiers battus que dans ses précédents écrits, à la fois dans la construction narrative des nouvelles et dans l'architecture globale du recueil. Ces quinze histoires tournant autour des deux mêmes personnages, Zoubir et Sara, forment ainsi un seul récit fragmenté, selon différentes situations, et encadré par la première et la dernière nouvelle du recueil. Sur un ton élégiaque, l'écrivain évoque des thèmes comme l'amour, la mort, le départ, ou encore les figures de la femme et de l'orphelin, tout en se mettant lui même en scène dans ses nouvelles. En plus d'agir doublement sur le cours du récit, en tant qu'auteur et personnage à la fois, Boukebba laisse une grande part de liberté à ses deux héros qui semblent, à travers la confusion de leurs propos et de leurs actes, vouloir influer sur le destin qui leur ait réservé. Il va encore plus loin dans certaines nouvelles en proposant aux lecteurs de choisir eux-mêmes le dénouement parmi plusieurs probabilités. A ces expérimentations, l'écrivain incorpore d'autres types de discours comme l'écriture journalistique ou encore le monologue dans le théâtre, autant d'élèments qui accentuent l'atomosphère surréaliste, voire kafkaïenne, de ces nouvelles, difficiles d'accès pour le lecteur habitué aux narrations plus classiques. Ce recueil de nouvelles dont le titre peut être traduit par Un linceul pour la mort vient s'ajouter aux nombreuses publications d'Abderrazak Boukebba qui vont de la poésie au roman en passant par le théâtre, en plus de ses écrits dans la presse et de son travail d'animateur culturel. Dans ce livre de 136 pages —paru en Egypte— Abderrazak Boukebba explore un nouveau genre littéraire avec la même volonté de sortir des sentiers battus que dans ses précédents écrits, à la fois dans la construction narrative des nouvelles et dans l'architecture globale du recueil. Ces quinze histoires tournant autour des deux mêmes personnages, Zoubir et Sara, forment ainsi un seul récit fragmenté, selon différentes situations, et encadré par la première et la dernière nouvelle du recueil. Sur un ton élégiaque, l'écrivain évoque des thèmes comme l'amour, la mort, le départ, ou encore les figures de la femme et de l'orphelin, tout en se mettant lui même en scène dans ses nouvelles. En plus d'agir doublement sur le cours du récit, en tant qu'auteur et personnage à la fois, Boukebba laisse une grande part de liberté à ses deux héros qui semblent, à travers la confusion de leurs propos et de leurs actes, vouloir influer sur le destin qui leur ait réservé. Il va encore plus loin dans certaines nouvelles en proposant aux lecteurs de choisir eux-mêmes le dénouement parmi plusieurs probabilités. A ces expérimentations, l'écrivain incorpore d'autres types de discours comme l'écriture journalistique ou encore le monologue dans le théâtre, autant d'élèments qui accentuent l'atomosphère surréaliste, voire kafkaïenne, de ces nouvelles, difficiles d'accès pour le lecteur habitué aux narrations plus classiques. Ce recueil de nouvelles dont le titre peut être traduit par Un linceul pour la mort vient s'ajouter aux nombreuses publications d'Abderrazak Boukebba qui vont de la poésie au roman en passant par le théâtre, en plus de ses écrits dans la presse et de son travail d'animateur culturel.