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Un événement catalyseur...
Ouverture du festival du film amazigh à Tizi-Ouzou
Publié dans Le Midi Libre le 19 - 10 - 2015

Le coup d'envoi du festival culturel national annuel du film amazigh (FCNAFA) a été donné dans la soirée de samedi dernier au théâtre Kateb-Yacine de Tizi-Ouzou, en présence en présence du ministre de la culture, Azzedine Mihoubi, du premier magistrat et du P/APW de la wilaya Tizi-Ouzou, des élus locaux et nationaux ainsi que des réalisateurs des films en lice à la compétition de l'Olivier d'or.
Le coup d'envoi du festival culturel national annuel du film amazigh (FCNAFA) a été donné dans la soirée de samedi dernier au théâtre Kateb-Yacine de Tizi-Ouzou, en présence en présence du ministre de la culture, Azzedine Mihoubi, du premier magistrat et du P/APW de la wilaya Tizi-Ouzou, des élus locaux et nationaux ainsi que des réalisateurs des films en lice à la compétition de l'Olivier d'or.
Dans son allocution, le ministre de la Culture, a indiqué que "la vocation du festival est également celle d'être un espace de formation et d'éducation à l'image s'adressant aux enfants et aux jeunes réalisateurs et d'initier une résidence d'écriture".
Le ministre souligne que "le film amazigh, segment du cinéma algérien, occupe aujourd'hui une place prépondérante dans la sphère culturelle algérienne, tout en précisant que ce festival qui s'inscrit dans une mouvance de développement et de promotion de l'art cinématographique amazigh vient, dans cette nouvelle édition, confirmer sa place en tant qu'événement catalyseur sur la scène cinématographique".
Azzedine Mihoubi a également relevé que l'édition de cette année du Festival du film amazigh a été rehaussée de couleurs différentes, parce qu'elle coïncide avec la célébration du 60e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution pour l'indépendance du pays.
En ce sens, a-t-il ajouté, la cérémonie d'ouverture a marqué une halte importante consacrée à l'un des massacres les plus violents que l'humanité ait connu et que les enfants de l'Algérie aient vécu, à savoir les événements du 17 octobre 1961. Cette édition est aussi particulière par la portée nationale et patriotique qu'on lui attribue, en portant un regard sur le cinéma algérien, un cinéma jalonné de succès.
Le ministre a en outre indiqué que l'objectif de son département est d'inciter les divers acteurs intervenant dans le secteur de l'audiovisuel national à contribuer à la promotion et à la production cinématographique algérienne dans les langues nationales et bien d'autres. Dans ce contexte, le ministre a, après avoir rappelé qu'un "plan cinéma" est en cours d'élaboration par une commission ministérielle spécialisée
qui va dégager une plateforme pour le renouveau du 7e art national, exhorté les responsables du secteur à redoubler d'effort pour réhabiliter les salles de projection, réconcilier le public avec le 7e art et renforcer le réseau des salles qui projettent les films algériens. Pour ce qui est du film d'ouverture, les cinephiles ont eu l'occasion de decouvrir Fadhma n'Soumer, à tracers le film du realisateur Belkacem Hadjadj.
Placée sous le thème "Histoire et terroir : un passé pour l'avenir", cette 14e édition du Festival du film amazigh de Tizi-Ouzou comporte six films dans la catégorie longs métrages, dix productions en courts métrages, quatre films documentaires et enfin trois films d'animation.
A souligner que cette ouverture, a été marquée par le vernissage d'une exposition relatant les "50 ans du cinéma algérien" réalisée par l'association Lumière et de la projection d'un film sur les douloureux événements du 17 octobre 1961 à Paris et la traditionnelle présentation des affiches des vingt-trois films en compétition.
En plus du volet compétition, cette 14e édition du FCNAFA sera agrémentée de journées d'étude sur le "cinéma amazigh, bilan et perspectives à l'ère des technologies de l'information et de la communication" et les "conditions de relance du cinéma algérien".
Dans le chapitre "Regard sur le cinéma algérien", les organisateurs ont prévu la diffusion d'une série de films algériens, dont La colline oubliée de Abderrahmane Bouguermouh, La bataille d'Alger de Gillo Pontecorvo, Arezki l'Indigène de Djamel Bendeddouche, l'Oranais de Lyès Salem, Tahia Ya Didou de Mohamed Zinet et Echebka de Ghouti Bendeddouche, à la cinémathèque de Tizi Ouzou et à l'annexe de la maison de la culture Mouloud-Mammeri à Azazga. Par ailleurs, quatre ateliers seront ouverts à la bibliothèque de la maison de la culture Mouloud-Mammeri et traiteront de "L'image au son, en passant par le montage" sous la direction de Sonia Ahnou,
"La lecture du cinéma" encadré par Massinissa Ould Oulhadj, les mangas animés pas l'établissement Z-link et enfin un atelier "projets cinéma" qui sera coordonné par des membres du FDATIC (Fonds de développement de l'art, de la technique et de l'industrie cinématographiques).
En marge de ce festival, une caravane de cinébus sillonnera les daïras de Draâ El-Mizan, Larbâa Nath-Irathen, Bouzeguène et Tigzirt pour assurer des projections de films dans des villes et des villages. Enfin, il est à noter que la cérémonie de clôture de ce 14e Festival du film amazigh aura lieu jeudi 22 octobre à 18h à la maison de la culture Mouloud-Mammeri.
Dans son allocution, le ministre de la Culture, a indiqué que "la vocation du festival est également celle d'être un espace de formation et d'éducation à l'image s'adressant aux enfants et aux jeunes réalisateurs et d'initier une résidence d'écriture".
Le ministre souligne que "le film amazigh, segment du cinéma algérien, occupe aujourd'hui une place prépondérante dans la sphère culturelle algérienne, tout en précisant que ce festival qui s'inscrit dans une mouvance de développement et de promotion de l'art cinématographique amazigh vient, dans cette nouvelle édition, confirmer sa place en tant qu'événement catalyseur sur la scène cinématographique".
Azzedine Mihoubi a également relevé que l'édition de cette année du Festival du film amazigh a été rehaussée de couleurs différentes, parce qu'elle coïncide avec la célébration du 60e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution pour l'indépendance du pays.
En ce sens, a-t-il ajouté, la cérémonie d'ouverture a marqué une halte importante consacrée à l'un des massacres les plus violents que l'humanité ait connu et que les enfants de l'Algérie aient vécu, à savoir les événements du 17 octobre 1961. Cette édition est aussi particulière par la portée nationale et patriotique qu'on lui attribue, en portant un regard sur le cinéma algérien, un cinéma jalonné de succès.
Le ministre a en outre indiqué que l'objectif de son département est d'inciter les divers acteurs intervenant dans le secteur de l'audiovisuel national à contribuer à la promotion et à la production cinématographique algérienne dans les langues nationales et bien d'autres. Dans ce contexte, le ministre a, après avoir rappelé qu'un "plan cinéma" est en cours d'élaboration par une commission ministérielle spécialisée
qui va dégager une plateforme pour le renouveau du 7e art national, exhorté les responsables du secteur à redoubler d'effort pour réhabiliter les salles de projection, réconcilier le public avec le 7e art et renforcer le réseau des salles qui projettent les films algériens. Pour ce qui est du film d'ouverture, les cinephiles ont eu l'occasion de decouvrir Fadhma n'Soumer, à tracers le film du realisateur Belkacem Hadjadj.
Placée sous le thème "Histoire et terroir : un passé pour l'avenir", cette 14e édition du Festival du film amazigh de Tizi-Ouzou comporte six films dans la catégorie longs métrages, dix productions en courts métrages, quatre films documentaires et enfin trois films d'animation.
A souligner que cette ouverture, a été marquée par le vernissage d'une exposition relatant les "50 ans du cinéma algérien" réalisée par l'association Lumière et de la projection d'un film sur les douloureux événements du 17 octobre 1961 à Paris et la traditionnelle présentation des affiches des vingt-trois films en compétition.
En plus du volet compétition, cette 14e édition du FCNAFA sera agrémentée de journées d'étude sur le "cinéma amazigh, bilan et perspectives à l'ère des technologies de l'information et de la communication" et les "conditions de relance du cinéma algérien".
Dans le chapitre "Regard sur le cinéma algérien", les organisateurs ont prévu la diffusion d'une série de films algériens, dont La colline oubliée de Abderrahmane Bouguermouh, La bataille d'Alger de Gillo Pontecorvo, Arezki l'Indigène de Djamel Bendeddouche, l'Oranais de Lyès Salem, Tahia Ya Didou de Mohamed Zinet et Echebka de Ghouti Bendeddouche, à la cinémathèque de Tizi Ouzou et à l'annexe de la maison de la culture Mouloud-Mammeri à Azazga. Par ailleurs, quatre ateliers seront ouverts à la bibliothèque de la maison de la culture Mouloud-Mammeri et traiteront de "L'image au son, en passant par le montage" sous la direction de Sonia Ahnou,
"La lecture du cinéma" encadré par Massinissa Ould Oulhadj, les mangas animés pas l'établissement Z-link et enfin un atelier "projets cinéma" qui sera coordonné par des membres du FDATIC (Fonds de développement de l'art, de la technique et de l'industrie cinématographiques).
En marge de ce festival, une caravane de cinébus sillonnera les daïras de Draâ El-Mizan, Larbâa Nath-Irathen, Bouzeguène et Tigzirt pour assurer des projections de films dans des villes et des villages. Enfin, il est à noter que la cérémonie de clôture de ce 14e Festival du film amazigh aura lieu jeudi 22 octobre à 18h à la maison de la culture Mouloud-Mammeri.


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