Le ministère de l'Education nationale et les syndicats du secteur ont signé hier une déclaration d'intention qui précédera le paraphe de la charte d'éthique et de stabilité à la mi-novembre, a annoncé hier la ministre du secteur,Nouria Benghebrit. Le ministère de l'Education nationale et les syndicats du secteur ont signé hier une déclaration d'intention qui précédera le paraphe de la charte d'éthique et de stabilité à la mi-novembre, a annoncé hier la ministre du secteur,Nouria Benghebrit. "Nous avons 6 syndicats qui sont prêts à signer cette charte", a affirmé la ministre sur les ondes de la Radio nationale, ajoutant que "d'autres organisations syndicales demandent un peu de temps parce que leurs conseils n'ont pas été encore concertés". L'objectif du ministère "est d'amener la majorité, si ce n'est la quasi-totalité de nos syndicats, à concrétiser cette charte", a-t-elle déclaré, expliquant que la finalité est de "créer les conditions qui permettent à tous d'exercer leurs métiers. A travers la déclaration d'intention sur laquelle il y a un consensus avec l'ensemble des syndicats, nous dirons que nous sommes intéressés à faire de notre école, une école de l'excellence", a indiqué la ministre. Pour la responsable du secteur, la déclaration qui sera solennellement signée avec l'ensemble des syndicats prévoit aussi que "la date de signature de la charte se fera à la mi-novembre". Qualifiant la réunion tenue hier dimanche avec les syndicats d'une étape marquant "une nouvelle ère dans la vie du secteur", la ministre a mis en exergue les efforts qu'accomplit l'Etat pour la régularisation de la situation des personnels du secteur. 260.000 bénéficiaires de la régularisation "Les efforts sont très importants, parce que la situation de notre école actuellement exige une mobilisation et un engagement permanent de l'ensemble de la communauté", a soutenu la ministre, pour qui "la charte a été construite en commun". A propos de la régularisation de la situation des enseignants et des fonctionnaires, la ministre a indiqué que les mesures "ont concerné globalement 60 % du personnel du secteur de l'Education", relevant qu'avec ce taux "important" de régularisation touchant quelque 260.000 fonctionnaires et cadres, "l'essentiel des revendications a été résolu". A une question relative à l'enveloppe budgétaire réservée aux indemnisations et aux acquis accordés par le gouvernement aux travailleurs du secteur, la ministre a estimé que le chiffre est "un peu plus de 200 milliards DA".Par catégories, les bénéficiaires de ces mesures sont notamment les concernés par les rappels (81.000) fonctionnaires, 50.000 au titre du régime indemnitaire et de la gestion, et 45.000 pour la promotion dans le grade dans le corps des enseignants (jusqu'au 2017), 55.000 pour les postes en "voie d'extinction", et 18.000 pour les adjoints d'éducation. Pour Benghebrit, "le fait de voir sa situation régularisée va pouvoir apaiser le secteur". S'agissant des violences qui s'expriment à l'intérieur et à l'extérieur des écoles, la ministre a indiqué qu'il a été procédé à l'installation d'une commission avec les syndicats et les parents d'élèves, afin de proposer des mesures d'urgence, à moyen et à long termes pour endiguer ce phénomène. "Il y a certainement des mesures qui ne dépendront que de nous", estime la ministre, soulignant qu'"il y a aussi un travail important de sensibilisation à mener à ce niveau, pas uniquement au niveau des établissements mais aussi auprès des parents d'élèves". "Nous avons 6 syndicats qui sont prêts à signer cette charte", a affirmé la ministre sur les ondes de la Radio nationale, ajoutant que "d'autres organisations syndicales demandent un peu de temps parce que leurs conseils n'ont pas été encore concertés". L'objectif du ministère "est d'amener la majorité, si ce n'est la quasi-totalité de nos syndicats, à concrétiser cette charte", a-t-elle déclaré, expliquant que la finalité est de "créer les conditions qui permettent à tous d'exercer leurs métiers. A travers la déclaration d'intention sur laquelle il y a un consensus avec l'ensemble des syndicats, nous dirons que nous sommes intéressés à faire de notre école, une école de l'excellence", a indiqué la ministre. Pour la responsable du secteur, la déclaration qui sera solennellement signée avec l'ensemble des syndicats prévoit aussi que "la date de signature de la charte se fera à la mi-novembre". Qualifiant la réunion tenue hier dimanche avec les syndicats d'une étape marquant "une nouvelle ère dans la vie du secteur", la ministre a mis en exergue les efforts qu'accomplit l'Etat pour la régularisation de la situation des personnels du secteur. 260.000 bénéficiaires de la régularisation "Les efforts sont très importants, parce que la situation de notre école actuellement exige une mobilisation et un engagement permanent de l'ensemble de la communauté", a soutenu la ministre, pour qui "la charte a été construite en commun". A propos de la régularisation de la situation des enseignants et des fonctionnaires, la ministre a indiqué que les mesures "ont concerné globalement 60 % du personnel du secteur de l'Education", relevant qu'avec ce taux "important" de régularisation touchant quelque 260.000 fonctionnaires et cadres, "l'essentiel des revendications a été résolu". A une question relative à l'enveloppe budgétaire réservée aux indemnisations et aux acquis accordés par le gouvernement aux travailleurs du secteur, la ministre a estimé que le chiffre est "un peu plus de 200 milliards DA".Par catégories, les bénéficiaires de ces mesures sont notamment les concernés par les rappels (81.000) fonctionnaires, 50.000 au titre du régime indemnitaire et de la gestion, et 45.000 pour la promotion dans le grade dans le corps des enseignants (jusqu'au 2017), 55.000 pour les postes en "voie d'extinction", et 18.000 pour les adjoints d'éducation. Pour Benghebrit, "le fait de voir sa situation régularisée va pouvoir apaiser le secteur". S'agissant des violences qui s'expriment à l'intérieur et à l'extérieur des écoles, la ministre a indiqué qu'il a été procédé à l'installation d'une commission avec les syndicats et les parents d'élèves, afin de proposer des mesures d'urgence, à moyen et à long termes pour endiguer ce phénomène. "Il y a certainement des mesures qui ne dépendront que de nous", estime la ministre, soulignant qu'"il y a aussi un travail important de sensibilisation à mener à ce niveau, pas uniquement au niveau des établissements mais aussi auprès des parents d'élèves".