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La fuite en avant du Maroc
Affaire du Sahara Occidental
Publié dans Le Midi Libre le 12 - 11 - 2015

L'affaire du Sahara occidental envenime les relations entre le Maroc et l'organisation des Nations unies (Onu). Entre les deux parties le bras de fer semble bel et bien engagé.
L'affaire du Sahara occidental envenime les relations entre le Maroc et l'organisation des Nations unies (Onu). Entre les deux parties le bras de fer semble bel et bien engagé.
En effet au refus opposé par le Maroc à la visite que devrait effectuer l'envoyé personnel du secrétaire général de l'Onu pour le Sahara occidental, Christopher Ross, dans ce territoire occupé par le royaume, l'Onu réplique avec fermeté. « Ross a le droit de se rendre au Sahara occidental », a ainsi indiqué M. Nesirky, le porte-parole de Ban Ki-moon, à l'issue d'un point de presse quotidien, lundi dernier.
Ce porteparole du secretaire général de l'Onu réagissait aux propos tenus par le chef de la diplomatie marocaine. Le ministre marocain des Affaires étrangères, Salah- Eddine Mezouar, a en effet soutenu quelques jours auparavant que « le Maroc ne pourrait accepter » une telle visite. « Bien sûr, il n'a rien à faire ici. C'est hors de question qu'il aille se réunir avec qui il veut à Laâyoune (la capitale du Sahara occidental NDLR) », a-t-il en outre précisé en ajoutant que « Christopher Ross peut se rendre à Alger, à Tindouf et à Rabat ».
Pour le chef de la diplomatie marocaine, qui ne fait qu'exprimer la fuite en avant du royaume et son entêtement à rejeter la légalité internationale incarnée par l'Onu, l'envoyé spécial de Ban Ki-moon « peut proposer des choses que nous accepterons ou non. En cas de refus, nous lui expliquons que cela n'entre pas dans le cadre de sa mission et il comprend et l'accepte ». Des propos qui trahissent encore une fois la volonté du Maroc d'imposer son diktat à la communauté internationale représentée par l'organisation onusienne, dans cette affaire de décolonisation.
« Lorsque Christopher Ross vient au Maroc, il vient pour se réunir avec les responsables marocains, et ceux-ci se trouvent dans la capitale, c'est-à-dire à Rabat » a affirmé Salah-Eddine Mezouar, avant d'ajouter péremptoire que le médiateur onusien « ne retournera jamais » au Sahara occidental. L'Onu ne semble pas impressionnée par cette enième « dérive » du Maroc puisque le porte-parole de Ban Ki-moon a rappelé que de véritables négociations entre le Front Polisario et le Maroc doivent être lancées dans les prochains mois afin de conduire à l'autodétermination du peuple du Sahara occidental.
Le Maroc n'en est malheureusement pas à son premier impair avec l'organisation onusienne en général et Christopher Ross en particulier. Ce diplomate américain chevronné n'a jamais été, en effet, en odeur de sainteté du côté du royaume.
Rabat n'a, depuis qu'il a été désigné par Ban Ki-moon comme son envoyé spécial, cessé de lui mettre des bâtons dans les roues et de l'accuser ouvertement d'être sensible aux thèses du Front Polisario et de l'Algerie. Pourtant Christopher Ross s'est déjà rendu dans les térritoires occupées du Sahara occidental et a même pris langue avec les Sahraouis. Mais cette fois-ci le Maroc, sans doute acculé dans ses derniers retranchements, a durci le ton, non seulement vis-à-vis de l'Onu mais aussi contre l'Algérie
En effet au refus opposé par le Maroc à la visite que devrait effectuer l'envoyé personnel du secrétaire général de l'Onu pour le Sahara occidental, Christopher Ross, dans ce territoire occupé par le royaume, l'Onu réplique avec fermeté. « Ross a le droit de se rendre au Sahara occidental », a ainsi indiqué M. Nesirky, le porte-parole de Ban Ki-moon, à l'issue d'un point de presse quotidien, lundi dernier.
Ce porteparole du secretaire général de l'Onu réagissait aux propos tenus par le chef de la diplomatie marocaine. Le ministre marocain des Affaires étrangères, Salah- Eddine Mezouar, a en effet soutenu quelques jours auparavant que « le Maroc ne pourrait accepter » une telle visite. « Bien sûr, il n'a rien à faire ici. C'est hors de question qu'il aille se réunir avec qui il veut à Laâyoune (la capitale du Sahara occidental NDLR) », a-t-il en outre précisé en ajoutant que « Christopher Ross peut se rendre à Alger, à Tindouf et à Rabat ».
Pour le chef de la diplomatie marocaine, qui ne fait qu'exprimer la fuite en avant du royaume et son entêtement à rejeter la légalité internationale incarnée par l'Onu, l'envoyé spécial de Ban Ki-moon « peut proposer des choses que nous accepterons ou non. En cas de refus, nous lui expliquons que cela n'entre pas dans le cadre de sa mission et il comprend et l'accepte ». Des propos qui trahissent encore une fois la volonté du Maroc d'imposer son diktat à la communauté internationale représentée par l'organisation onusienne, dans cette affaire de décolonisation.
« Lorsque Christopher Ross vient au Maroc, il vient pour se réunir avec les responsables marocains, et ceux-ci se trouvent dans la capitale, c'est-à-dire à Rabat » a affirmé Salah-Eddine Mezouar, avant d'ajouter péremptoire que le médiateur onusien « ne retournera jamais » au Sahara occidental. L'Onu ne semble pas impressionnée par cette enième « dérive » du Maroc puisque le porte-parole de Ban Ki-moon a rappelé que de véritables négociations entre le Front Polisario et le Maroc doivent être lancées dans les prochains mois afin de conduire à l'autodétermination du peuple du Sahara occidental.
Le Maroc n'en est malheureusement pas à son premier impair avec l'organisation onusienne en général et Christopher Ross en particulier. Ce diplomate américain chevronné n'a jamais été, en effet, en odeur de sainteté du côté du royaume.
Rabat n'a, depuis qu'il a été désigné par Ban Ki-moon comme son envoyé spécial, cessé de lui mettre des bâtons dans les roues et de l'accuser ouvertement d'être sensible aux thèses du Front Polisario et de l'Algerie. Pourtant Christopher Ross s'est déjà rendu dans les térritoires occupées du Sahara occidental et a même pris langue avec les Sahraouis. Mais cette fois-ci le Maroc, sans doute acculé dans ses derniers retranchements, a durci le ton, non seulement vis-à-vis de l'Onu mais aussi contre l'Algérie


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