Le Maroc n'en est pas à son premier accroc avec le médiateur onusien. En 2012 déjà, le royaume lui avait retiré sa confiance l'accusant de "partialité" après avoir, dans l'un de ses rapports, épinglé Rabat sur la situation des droits de l'Homme dans les territoires sahraouis occupés. Le Maroc n'en est pas à son premier accroc avec le médiateur onusien. En 2012 déjà, le royaume lui avait retiré sa confiance l'accusant de "partialité" après avoir, dans l'un de ses rapports, épinglé Rabat sur la situation des droits de l'Homme dans les territoires sahraouis occupés. Samedi, le ministre des Affaires étrangères sahraoui, Mohamed Salem Ould Salek, avait souligné que la dernière tentative de l'occupant marocain d'empêcher l'Envoyé personnel du SG de l'Onu de visiter les villes sahraouies occupées témoigne de "son isolement et de ses contradictions avec les résolutions des Nations unies". Le Maroc est en froid avec des ONG, experts et députés de nombreux pays. Ils étaient nombreux à défendre le principe que le conflit au Sahara occidental était une question de décolonisation, ce que Rabat a du mal à accepter. Des juristes et experts en droit international, réunis mardi au Parlement européen à Bruxelles à l'occasion d'une conférence sur "Les droits de l'Homme et le respect de la légalité internationale au Sahara occidental", ont réaffirmé que "malgré les tentatives du Maroc de faire reconnaître ce conflit comme une question de sécession, il s'agit bien d'une question de décolonisation. Ce fait est incontestable", ont insisté à l'unanimité les participants à cette Conférence. "Le Sahara occidental n'ayant jamais été un territoire sous souveraineté marocaine, il est dès lors impossible de parler de sécession", ont-ils expliqué, soulignant que le Sahara occidental est recensé parmi les 17 territoires non autonomes (TNA) sur la liste établie par les Nations unies. Autre percée pour le cause sahraouie, et pas des moindres, un délégué des équipes de réponses aux catastrophes de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR), Sadrack Bertrand Mantanda, effectue une visite dans les camps de réfugiés sahraouis affectés récemment par les inondations, une première depuis 40 ans. Cette visite, qui consiste à évaluer la situation humanitaire suite aux inondations qui ont frappé les camps des réfugiés, est une première depuis leur installation en 1975 à Tindouf, un évènement qualifié d"acquis humanitaire". Samedi, le ministre des Affaires étrangères sahraoui, Mohamed Salem Ould Salek, avait souligné que la dernière tentative de l'occupant marocain d'empêcher l'Envoyé personnel du SG de l'Onu de visiter les villes sahraouies occupées témoigne de "son isolement et de ses contradictions avec les résolutions des Nations unies". Le Maroc est en froid avec des ONG, experts et députés de nombreux pays. Ils étaient nombreux à défendre le principe que le conflit au Sahara occidental était une question de décolonisation, ce que Rabat a du mal à accepter. Des juristes et experts en droit international, réunis mardi au Parlement européen à Bruxelles à l'occasion d'une conférence sur "Les droits de l'Homme et le respect de la légalité internationale au Sahara occidental", ont réaffirmé que "malgré les tentatives du Maroc de faire reconnaître ce conflit comme une question de sécession, il s'agit bien d'une question de décolonisation. Ce fait est incontestable", ont insisté à l'unanimité les participants à cette Conférence. "Le Sahara occidental n'ayant jamais été un territoire sous souveraineté marocaine, il est dès lors impossible de parler de sécession", ont-ils expliqué, soulignant que le Sahara occidental est recensé parmi les 17 territoires non autonomes (TNA) sur la liste établie par les Nations unies. Autre percée pour le cause sahraouie, et pas des moindres, un délégué des équipes de réponses aux catastrophes de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR), Sadrack Bertrand Mantanda, effectue une visite dans les camps de réfugiés sahraouis affectés récemment par les inondations, une première depuis 40 ans. Cette visite, qui consiste à évaluer la situation humanitaire suite aux inondations qui ont frappé les camps des réfugiés, est une première depuis leur installation en 1975 à Tindouf, un évènement qualifié d"acquis humanitaire".