Port d'Alger: Ouverture "prochaine" de quatre bureaux de change au niveau de la gare maritime    Ghaza : Guterres appelle à l'évacuation immédiate de 2.500 enfants blessés    Foot/Compétitions Africaines Interclubs: La CAF prolonge la date limite d'inscription des joueurs jusqu'au 28 février    Tour national des Zibans de Cyclisme: 88 coureurs sur la ligne de départ    Des pluies orageuses sur plusieurs wilayas vendredi et samedi    Une caravane médicale multidisciplinaire du Croissant rouge algérien effectue des examens à Tissemsilt    Ballalou met en avant les efforts de l'Etat en matière de soutien du livre et de promotion de l'édition en Algérie    Mascara : le chahid Cheriet Ali-Cherif, un modèle de résistance, de défi et de loyauté envers la patrie    Présidence de l'Algérie du Conseil de sécurité : défense des causes justes, efforts inlassables pour porter la voix de l'Afrique    Le groupe parlementaire d'amitié Algérie-Venezuela examine les moyens de renforcer la coopération avec l'Assemblée nationale vénézuélienne    29e édition du Prix du 1er Novembre 1954 : le ministère des Moudjahidine distingue les lauréats    Décès de l'ancien journaliste de l'APS Mohamed Bakir    Commission intergouvernementale mixte algéro-russe: signature de 9 accords et mémorandums d'entente dans plusieurs domaines    Championnat arabe de la course d'orientation: Alger abrite la 1e édition du 1er au 5 février    Constantine: Plus de 400 tonnes d'aides humanitaires collectées pour le peuple palestinien à Ghaza    Agrément à la nomination de la nouvelle ambassadeure d'Algérie à Oslo    La coopération bilatérale au centre des entretiens de Arkab avec le vice-ministre russe de l'Energie    Pluies orageuses attendues sur des wilayas de l'Ouest à partir de jeudi soir    Les moyens de renforcer l'efficacité énergétique examinés    Signature d'un protocole de coopération en matière de formation policière    Fédération tunisienne de football : Moez Nasri élu nouveau président    Le sélectionneur algérien plus objectif dans ses analyses    Débâcle des Verts au Mondial de hand : Les pouvoirs publics interviennent    Le Général d'Armée Saïd Chanegriha reçoit le SG adjoint délégué pour les affaires politiques et la politique sécuritaire de l'Otan    «Nous sommes maîtres chez nous !»    Poutine était prêt à rencontrer Zelenski au printemps 2022    Saisie de 1.700 kg de kif traité et 441 comprimés de Prégabaline 300 mg    A Monsieur le président de la République    A Monsieur le président de la République    Des milliers de déplacés au Darfour-nord en raison d'une escalade des attaques des FSR    « L'appel à l'expulsion des Ghazaouis est une tentative désespérée et injuste »    «Le recensement vise à atteindre plusieurs objectifs politiques stratégiques»    Sansal, le Cercle algérianiste et le plan de partition de l'Algérie    Une commune en plein chantier    Arrivée à Skikda, la troisième halte    Elaborer une stratégie nationale aux contours clairs        L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



L'horreur à Paris !
La France ciblée par une serie d'attaques terroristes
Publié dans Le Midi Libre le 15 - 11 - 2015

La nuit du vendredi au samedi a été très longue pour la France et les Français. Le terrorisme a en effet frappé de manière spectaculaire au coeur même de la capitale, Paris.
La nuit du vendredi au samedi a été très longue pour la France et les Français. Le terrorisme a en effet frappé de manière spectaculaire au coeur même de la capitale, Paris.
La ville lumière a été le théâtre d'une série d'attentats terroristes de grande ampleur. Jamais la France n'a été touchée par un carnage d'une telle ampleur. Le bilan est lourd, très lourd puisque l'on parle de la mort de pas moins de 128 personnes. Cette liste macabre pourrait s'allonger puisqu'on déplore aussi plus de 250 blessés lors de ces attaques en série qui ont secoué la nuit parisienne dans la soirée d'avanthier vendredi.
L'état d'urgence a été déclaré dans toute la France. C'est dire que l'heure est grave. Selon les autorités françaises 7 attaques ont eu lieu dans plusieurs lieux très fréquentés de la capitale française. Autant dire que Paris a vécu l'horreur cette nuit-là. Ainsi au total, 7 attaques ont été perpétrées en milieu de soirée au Stade de France, dans la salle de concert du Bataclan et à des terrasses de cafés ou de restaurants, principalement dans les 10e et 11e arrondissements de Paris.
Tout a commencé aux abords du Stade de France où se déroulait une rencontre de football opposant la France à l'Allemagne en présence du président français, François Hollande. Ainsi, selon les autorités françaises une première explosion s'est produite à 21h17 à l'extérieur du stade. Deux minutes plus tard, une seconde détonation retentissait. Cependant il n'y a pas eu de panique au stade puisque les spectateurs n'ont pas entendu les détonations. La panique s'est produite à la sortie du stade après la fin du match.
Il y a eu des mouvements de foule. Mais l'horreur était plus loin du stade de France, au coeur même de Paris. En effet à peu près au même moment, au Bataclan (une grande salle de spectacle), boulevard Voltaire, plusieurs hommes armés ouvraient le feu en plein concert de rock. La prise d'otages a duré plusieurs heures avant l'assaut des forces de l'ordre vers 00h30. C'est dans cette salle de spectacle qu'a eu lieu le plus grand nombre de victimes.
On a dénombré en effet des dizaines de morts, une centaine selon certaines sources. Au moins 4 hommes, selon certaines informations, viennent d'ouvrir le feu en plein concert dans la salle qui abritait 1.500 personnes. Des rescapés racontent : « Ils ont tué, tué, tué, j'étais entourée de morts » confie une jeune femme. Ce cauchemar a duré presque trois heures avant que les otages ne soient délivrés.
En effet, à minuit et demi, l'assaut est donné au Bataclan par les unités d'élites de la police française. Trois ou quatre kamikazes se sont alors fait exploser. A l'intérieur les policiers découvrent une scène d'horreur. Des cadavres à perte de vue, quelquefois les uns sur les autres. Selon un bilan provisoire, au moins 80 personnes ont été assassinées de sang-froid par les hordes terroristes.
Presque au même moment de la prise d'otages au Bataclan, et juste à quelques centaines de mètres de là, une fusillade éclate dans la terrasse bondée du restaurant Le petit Cambodge. Les terroristes, armes au poing et sortant d'une voiture, tiraient à l'aveuglette sur les clients. Bilan : au moins 12 morts. Des témoins évoquent une nouvelle fusillade rue de Charonne toujours dans le même secteur. Deux autres fusillades se sont aussi déroulées au restaurant Casa Nostra dans le 11e arrondissement et ses abords.
Autant dire que les attaques ont été nombreuses et les victimes se comptaient par dizaines. C'est la stupeur totale et la panique gagne tout Paris. La Police se déploie en grand nombre et boucle des quartiers entires. Les sirènes des ambulances et des voitures de police retentissent dans la nuit parisienne.
Les autorités françaises tiennent réunion sur réunion. Le président français, François Hollande, qui a tenu une réunion de crise du Conseil des ministres, s'adresse au peuple francais à travers la télévision. Il dit toute la détermination de son gouvernement à lutter contre le terrorismes et appelle le peuple français à l'unité.
Preuve de la gravité de la situation il décrète aussi l'Etat d'urgence. Du jamais vu depuis ce que les Français appellent la Guerre d'Algérie. Le déroulé exact de la série d'attaques n'était pas encore connu avec précision samedi matin. Les messages de solidarité et de soutien ont afflué de partout. L'ensemble de la communauté internationale a, en effet, manifesté sa solidarité et sa désapprobation et sa condamnation de ces lâches attentats terroristes.
Ces attentats, revendiqués d'ores et déjà par le groupe Daech, interviennent, rappelons- le, après l'horrible carnage qui a ciblé l'hebdomadaire Charlie Hebdo au mois de janvier dernier. Mais cette fois c'était encore pire. En France on considère cela comme un acte de guerre. « C'est un acte de guerre commis par une armée terroriste, Daech, une armée jihadiste », a déclaré hier François Hollande à l'issue d'un Conseil de défense à l'Elysée au lendemain des attentats.
La ville lumière a été le théâtre d'une série d'attentats terroristes de grande ampleur. Jamais la France n'a été touchée par un carnage d'une telle ampleur. Le bilan est lourd, très lourd puisque l'on parle de la mort de pas moins de 128 personnes. Cette liste macabre pourrait s'allonger puisqu'on déplore aussi plus de 250 blessés lors de ces attaques en série qui ont secoué la nuit parisienne dans la soirée d'avanthier vendredi.
L'état d'urgence a été déclaré dans toute la France. C'est dire que l'heure est grave. Selon les autorités françaises 7 attaques ont eu lieu dans plusieurs lieux très fréquentés de la capitale française. Autant dire que Paris a vécu l'horreur cette nuit-là. Ainsi au total, 7 attaques ont été perpétrées en milieu de soirée au Stade de France, dans la salle de concert du Bataclan et à des terrasses de cafés ou de restaurants, principalement dans les 10e et 11e arrondissements de Paris.
Tout a commencé aux abords du Stade de France où se déroulait une rencontre de football opposant la France à l'Allemagne en présence du président français, François Hollande. Ainsi, selon les autorités françaises une première explosion s'est produite à 21h17 à l'extérieur du stade. Deux minutes plus tard, une seconde détonation retentissait. Cependant il n'y a pas eu de panique au stade puisque les spectateurs n'ont pas entendu les détonations. La panique s'est produite à la sortie du stade après la fin du match.
Il y a eu des mouvements de foule. Mais l'horreur était plus loin du stade de France, au coeur même de Paris. En effet à peu près au même moment, au Bataclan (une grande salle de spectacle), boulevard Voltaire, plusieurs hommes armés ouvraient le feu en plein concert de rock. La prise d'otages a duré plusieurs heures avant l'assaut des forces de l'ordre vers 00h30. C'est dans cette salle de spectacle qu'a eu lieu le plus grand nombre de victimes.
On a dénombré en effet des dizaines de morts, une centaine selon certaines sources. Au moins 4 hommes, selon certaines informations, viennent d'ouvrir le feu en plein concert dans la salle qui abritait 1.500 personnes. Des rescapés racontent : « Ils ont tué, tué, tué, j'étais entourée de morts » confie une jeune femme. Ce cauchemar a duré presque trois heures avant que les otages ne soient délivrés.
En effet, à minuit et demi, l'assaut est donné au Bataclan par les unités d'élites de la police française. Trois ou quatre kamikazes se sont alors fait exploser. A l'intérieur les policiers découvrent une scène d'horreur. Des cadavres à perte de vue, quelquefois les uns sur les autres. Selon un bilan provisoire, au moins 80 personnes ont été assassinées de sang-froid par les hordes terroristes.
Presque au même moment de la prise d'otages au Bataclan, et juste à quelques centaines de mètres de là, une fusillade éclate dans la terrasse bondée du restaurant Le petit Cambodge. Les terroristes, armes au poing et sortant d'une voiture, tiraient à l'aveuglette sur les clients. Bilan : au moins 12 morts. Des témoins évoquent une nouvelle fusillade rue de Charonne toujours dans le même secteur. Deux autres fusillades se sont aussi déroulées au restaurant Casa Nostra dans le 11e arrondissement et ses abords.
Autant dire que les attaques ont été nombreuses et les victimes se comptaient par dizaines. C'est la stupeur totale et la panique gagne tout Paris. La Police se déploie en grand nombre et boucle des quartiers entires. Les sirènes des ambulances et des voitures de police retentissent dans la nuit parisienne.
Les autorités françaises tiennent réunion sur réunion. Le président français, François Hollande, qui a tenu une réunion de crise du Conseil des ministres, s'adresse au peuple francais à travers la télévision. Il dit toute la détermination de son gouvernement à lutter contre le terrorismes et appelle le peuple français à l'unité.
Preuve de la gravité de la situation il décrète aussi l'Etat d'urgence. Du jamais vu depuis ce que les Français appellent la Guerre d'Algérie. Le déroulé exact de la série d'attaques n'était pas encore connu avec précision samedi matin. Les messages de solidarité et de soutien ont afflué de partout. L'ensemble de la communauté internationale a, en effet, manifesté sa solidarité et sa désapprobation et sa condamnation de ces lâches attentats terroristes.
Ces attentats, revendiqués d'ores et déjà par le groupe Daech, interviennent, rappelons- le, après l'horrible carnage qui a ciblé l'hebdomadaire Charlie Hebdo au mois de janvier dernier. Mais cette fois c'était encore pire. En France on considère cela comme un acte de guerre. « C'est un acte de guerre commis par une armée terroriste, Daech, une armée jihadiste », a déclaré hier François Hollande à l'issue d'un Conseil de défense à l'Elysée au lendemain des attentats.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.