L'Iran a commencé mardi des manoeuvres militaires dans le nord-est du pays pour réagir à d'éventuelles attaques de la part de groupes armés, dont l'organisation Etat islamique (EI), a déclaré un commandant militaire cité par l'agence Isna. L'Iran a commencé mardi des manoeuvres militaires dans le nord-est du pays pour réagir à d'éventuelles attaques de la part de groupes armés, dont l'organisation Etat islamique (EI), a déclaré un commandant militaire cité par l'agence Isna. "L'un des objectifs des manoeuvres est de s'entraîner et de revoir les méthodes et moyens de faire face à d'éventuelles actions des groupes terroristes aux frontières", a déclaré le général Amir-Reza Azarban, commandant militaire de la province de Khorassan (Nord-est) près de la frontière afghane. Différents corps d'armées participent avec des chars, des hélicoptères et des avions à ces manoeuvres qui continueront mercredi. Lundi, le général Ahmad Reza Pourdastan, commandant de l'armée de terre, avait déclaré que si les combattants du groupe EI s'approchaient à moins de 40 kilomètres des frontières iraniennes aussi bien du côté irakien qu'afghan, l'Iran réagirait avec force. "Les menaces de Daech (acronyme arabe de l'EI) ne sont pas nouvelles pour nous. En juin, nous avions déjà défini une ligne rouge à 40 kilomètres de nos frontières lorsque les combattants de ce groupe étaient arrivés dans la province de Diyala" en Irak et frontalière de l'Iran, avait déclaré le général Pourdastan. "Nous savons aussi que Daech est présent dans le nord de l'Afghanistan (pays à l'est de l'Iran) et veut se rapprocher de nos frontières (...) notre stratégie est de détruire Daech s'il s'approche à moins de 40 kilomètres de nos frontières", a ajouté le général. Les manoeuvres interviennent après les attentats du vendredi à Paris et les déclarations du ministre irakien des Affaires étrangères Ibrahim Jaafari qui affirmait dimanche que son pays avait partagé des informations avec la France, les Etats-Unis et l'Iran sur de possibles attentats dans ces pays par l'EI. Le président français François Hollande et son homologue iranien Hassan Rohani ont souligné lors d'un entretien téléphonique mardi, "l'importance vitale de lutter de toutes leurs forces contre Daech et le terrorisme", a indiqué la présidence française. Puissance musulmane chiite régionale, l'Iran est déjà engagée dans le combat contre l'organisation extrémiste sunnite en Irak et en Syrie où Téhéran a envoyé des conseillers militaires et des volontaires pour aider les gouvernements de ces pays à combattre l'EI. "L'un des objectifs des manoeuvres est de s'entraîner et de revoir les méthodes et moyens de faire face à d'éventuelles actions des groupes terroristes aux frontières", a déclaré le général Amir-Reza Azarban, commandant militaire de la province de Khorassan (Nord-est) près de la frontière afghane. Différents corps d'armées participent avec des chars, des hélicoptères et des avions à ces manoeuvres qui continueront mercredi. Lundi, le général Ahmad Reza Pourdastan, commandant de l'armée de terre, avait déclaré que si les combattants du groupe EI s'approchaient à moins de 40 kilomètres des frontières iraniennes aussi bien du côté irakien qu'afghan, l'Iran réagirait avec force. "Les menaces de Daech (acronyme arabe de l'EI) ne sont pas nouvelles pour nous. En juin, nous avions déjà défini une ligne rouge à 40 kilomètres de nos frontières lorsque les combattants de ce groupe étaient arrivés dans la province de Diyala" en Irak et frontalière de l'Iran, avait déclaré le général Pourdastan. "Nous savons aussi que Daech est présent dans le nord de l'Afghanistan (pays à l'est de l'Iran) et veut se rapprocher de nos frontières (...) notre stratégie est de détruire Daech s'il s'approche à moins de 40 kilomètres de nos frontières", a ajouté le général. Les manoeuvres interviennent après les attentats du vendredi à Paris et les déclarations du ministre irakien des Affaires étrangères Ibrahim Jaafari qui affirmait dimanche que son pays avait partagé des informations avec la France, les Etats-Unis et l'Iran sur de possibles attentats dans ces pays par l'EI. Le président français François Hollande et son homologue iranien Hassan Rohani ont souligné lors d'un entretien téléphonique mardi, "l'importance vitale de lutter de toutes leurs forces contre Daech et le terrorisme", a indiqué la présidence française. Puissance musulmane chiite régionale, l'Iran est déjà engagée dans le combat contre l'organisation extrémiste sunnite en Irak et en Syrie où Téhéran a envoyé des conseillers militaires et des volontaires pour aider les gouvernements de ces pays à combattre l'EI.