La violence en milieu hospitalier fait bien de dommages. Un récent rapport publié par le ministère de la Santé fait état d'agressions caractérisées à l'endroit du personnel médical. Une augmentation de ce phénomène est particulièrement relevée dans les services d'urgence. La violence en milieu hospitalier fait bien de dommages. Un récent rapport publié par le ministère de la Santé fait état d'agressions caractérisées à l'endroit du personnel médical. Une augmentation de ce phénomène est particulièrement relevée dans les services d'urgence. 20 % des agressions relevées démontrent que les victimes sont les médecins et le personnel médical exerçant au sein des services des urgences. Le rapport du ministère de la Santé, après des enquêtes diligentées depuis des mois, a mis en cause plusieurs facteurs responsables de ces faits. Le premier facteur est celui des personnes qui accompagnent le malade et qui utilisent la violence à travers des coups et insultes dont près d'une centaine de médecins et infirmiers de garde ont été victimes ces derniers mois. Il y a aussi des jeunes qui se présentent comme malades mais qui sont sous l'effet de drogues hallucinogènes ou de l'alcool et qui mettent en danger la structure hospitalière et font fuir la plupart des médecins de garde dans les grands CHU. L'affaire ne s'arrête pas là selon le rapport à Alger mais couvre d'autres régions où le personnel médical a fait état de menaces verbales et même de poursuites par des assaillants à l'intérieur des enceintes hospitalières. Dans le rapport, d'autres causes ont pu élucider cette violence où les premières victimes ont tenu à alerter sur la menace qui continue de peser sur ceux. On cite à ce titre que dans certains pavillons des urgences il y a une mauvaise prise en charge des patients lors de leurs visites médicales. Le manque d'équipements adéquats et la pression du nombre des malades conduisent souvent à des altercations entre le personnel de garde et certains patients dépités par une longue attente. De plus et malgré la présence de quelques agents de sécurité, les rixes et les bagarres, surtout de nuit, ne sont plus contrôlables par les seuls vigiles. Plusieurs responsables de CHU ont demandé une présence policière à l'intérieur de leurs enceintes et ont souhaité que cette présence soit renforcée. Mais cette demande est restée sans suite selon différentes sources. Sans compter que parmi les victimes, il y a des femmes médecins qui ont d'ailleurs renoncé à leurs services de garde avec approbation des autorités sanitaires. Outre les violences verbales dont ils profèrent, les agresseurs sont parfois armés de couteaux ou d'objets coupants qui déclenchent une panique autour d'eux. Pour éviter de nouveaux drames, les services du ministère de la Santé vont déployer, avant la fin de cette année, de nouveaux dispositifs devant assurer l'ensemble de la sécurité des CHU et même les polycliniques. Les médecins de garde devront aussi soumettre leurs rapports en cas de constat d'agression ou d'insultes à leurs encontre. Les directeurs des hôpitaux ont été instruits de garantir la sécurité à l'intérieur même des enceintes. 20 % des agressions relevées démontrent que les victimes sont les médecins et le personnel médical exerçant au sein des services des urgences. Le rapport du ministère de la Santé, après des enquêtes diligentées depuis des mois, a mis en cause plusieurs facteurs responsables de ces faits. Le premier facteur est celui des personnes qui accompagnent le malade et qui utilisent la violence à travers des coups et insultes dont près d'une centaine de médecins et infirmiers de garde ont été victimes ces derniers mois. Il y a aussi des jeunes qui se présentent comme malades mais qui sont sous l'effet de drogues hallucinogènes ou de l'alcool et qui mettent en danger la structure hospitalière et font fuir la plupart des médecins de garde dans les grands CHU. L'affaire ne s'arrête pas là selon le rapport à Alger mais couvre d'autres régions où le personnel médical a fait état de menaces verbales et même de poursuites par des assaillants à l'intérieur des enceintes hospitalières. Dans le rapport, d'autres causes ont pu élucider cette violence où les premières victimes ont tenu à alerter sur la menace qui continue de peser sur ceux. On cite à ce titre que dans certains pavillons des urgences il y a une mauvaise prise en charge des patients lors de leurs visites médicales. Le manque d'équipements adéquats et la pression du nombre des malades conduisent souvent à des altercations entre le personnel de garde et certains patients dépités par une longue attente. De plus et malgré la présence de quelques agents de sécurité, les rixes et les bagarres, surtout de nuit, ne sont plus contrôlables par les seuls vigiles. Plusieurs responsables de CHU ont demandé une présence policière à l'intérieur de leurs enceintes et ont souhaité que cette présence soit renforcée. Mais cette demande est restée sans suite selon différentes sources. Sans compter que parmi les victimes, il y a des femmes médecins qui ont d'ailleurs renoncé à leurs services de garde avec approbation des autorités sanitaires. Outre les violences verbales dont ils profèrent, les agresseurs sont parfois armés de couteaux ou d'objets coupants qui déclenchent une panique autour d'eux. Pour éviter de nouveaux drames, les services du ministère de la Santé vont déployer, avant la fin de cette année, de nouveaux dispositifs devant assurer l'ensemble de la sécurité des CHU et même les polycliniques. Les médecins de garde devront aussi soumettre leurs rapports en cas de constat d'agression ou d'insultes à leurs encontre. Les directeurs des hôpitaux ont été instruits de garantir la sécurité à l'intérieur même des enceintes.