Les problèmes des Algériens s'accumulent en cette période qui coïncide avec les nuages qui les menacent tant sur le plan social, politique, économique que climatique. Les problèmes des Algériens s'accumulent en cette période qui coïncide avec les nuages qui les menacent tant sur le plan social, politique, économique que climatique. Le prix du baril de pétrole a chuté mettant en danger les réserves de change jalousement stockées durant ces quelques années d'aisance pétrolière. Cette denière aura objectivement une incidence indirecte sur la loi de finances algérienne de 2016, qui est en débat au niveau de l'APN. La cherté de la vie a déjà touché les citoyens algériens avant même la venue de l'hiver. Mais face à tout cela, l'approche de cette dernière et les premières pluies ne semblent point inquiéter les pouvoirs locaux. Sachant que les avaloirs sont dans leur globalité obstrués. Les citoyens, qui vivent un calvaire à la moindre averse, s'inquiètent et interpellent les services des communes pour anticiper sur le phénomène et éviter des désagréments. Le laisser-aller, l'absence parfois de plans Orsec et les interventions conjoncturelles d'un personnel non formé pour la circonstance aggravent la situation, quand la catastrophe se produit. Plusieurs quartiers et routes ont la triste réputation de devenir des marécages dès les premières pluies. Dans notre pays au climat semi-aride, voire aride dans la majeure partie du territoire, la survenance d'inondations ne peut-être qu'un paradoxe, mais quand cela se produit, l'impact est dramatique autant sur les personnes que sur les biens. Si certaines régions, comme la capitale ou l'est du pays, sont concernées par ce risque, tout le territoire est, en définitive, sensible à ce genre de catastrophe naturelle : Bordj Bou-Arréridj (1994), Bab El-Oued, Adrar, Béchar, Ghardaïa et Biskra en ont fait les frais et leurs habitants en ont gardé quelques séquelles. En conséquence, la problématique des inondations doit être, à l'orée de cette basse saison, une priorité pour le gouvernement et, par extension, une urgence pour les collectivités locales qui seront au premier plan en termes de prévention, d'intervention et de secours aux populations menacées par ce type de catastrophe naturelle. Malheureusement, le provisoire et le bricolage ne font que durer. À juste titre, les multiples plans d'action visant à protéger les villes contre, notamment, les inondations sont restés lettre morte. Et pourtant, nos maires, du temps de Yazid Zerhouni, avaient bénéficié d'une formation de 5 semaines à l'Ena, en matière de management opérationnel et de gestion des risques. De plus, à l'époque de ce responsable, les communes, qui devaient fonctionner comme des entreprises disait-il, ont été dotées de tous les équipements et autres engins à même de leur permettre de suivre et de réaliser leurs projets, mais aussi, en cas de besoin, pouvoir intervenir pour dégager les voies de circulation et réaliser les opérations de secours. La vision du ministre de l'Intérieur d'alors ne s'est pas arrêtée là, car en plus de ces dotations, les 1.541 communes du pays ont bénéficié de l'apport de cadres techniques de haut niveau : 1.000 architectes et ingénieurs ont été ainsi recrutés et déployés dans les collectivités locales. Mais force est de constater qu'en l'absence d'une stratégie d'intervention à moyen et à long termes, les mêmes erreurs et les mêmes défaillances se reproduisent de manière cyclique, avec leur lot de drames humains et de dégâts matériels. Face à cette situation, les citoyens souhaitent une clémence du ciel et espère un hiver doux. Le prix du baril de pétrole a chuté mettant en danger les réserves de change jalousement stockées durant ces quelques années d'aisance pétrolière. Cette denière aura objectivement une incidence indirecte sur la loi de finances algérienne de 2016, qui est en débat au niveau de l'APN. La cherté de la vie a déjà touché les citoyens algériens avant même la venue de l'hiver. Mais face à tout cela, l'approche de cette dernière et les premières pluies ne semblent point inquiéter les pouvoirs locaux. Sachant que les avaloirs sont dans leur globalité obstrués. Les citoyens, qui vivent un calvaire à la moindre averse, s'inquiètent et interpellent les services des communes pour anticiper sur le phénomène et éviter des désagréments. Le laisser-aller, l'absence parfois de plans Orsec et les interventions conjoncturelles d'un personnel non formé pour la circonstance aggravent la situation, quand la catastrophe se produit. Plusieurs quartiers et routes ont la triste réputation de devenir des marécages dès les premières pluies. Dans notre pays au climat semi-aride, voire aride dans la majeure partie du territoire, la survenance d'inondations ne peut-être qu'un paradoxe, mais quand cela se produit, l'impact est dramatique autant sur les personnes que sur les biens. Si certaines régions, comme la capitale ou l'est du pays, sont concernées par ce risque, tout le territoire est, en définitive, sensible à ce genre de catastrophe naturelle : Bordj Bou-Arréridj (1994), Bab El-Oued, Adrar, Béchar, Ghardaïa et Biskra en ont fait les frais et leurs habitants en ont gardé quelques séquelles. En conséquence, la problématique des inondations doit être, à l'orée de cette basse saison, une priorité pour le gouvernement et, par extension, une urgence pour les collectivités locales qui seront au premier plan en termes de prévention, d'intervention et de secours aux populations menacées par ce type de catastrophe naturelle. Malheureusement, le provisoire et le bricolage ne font que durer. À juste titre, les multiples plans d'action visant à protéger les villes contre, notamment, les inondations sont restés lettre morte. Et pourtant, nos maires, du temps de Yazid Zerhouni, avaient bénéficié d'une formation de 5 semaines à l'Ena, en matière de management opérationnel et de gestion des risques. De plus, à l'époque de ce responsable, les communes, qui devaient fonctionner comme des entreprises disait-il, ont été dotées de tous les équipements et autres engins à même de leur permettre de suivre et de réaliser leurs projets, mais aussi, en cas de besoin, pouvoir intervenir pour dégager les voies de circulation et réaliser les opérations de secours. La vision du ministre de l'Intérieur d'alors ne s'est pas arrêtée là, car en plus de ces dotations, les 1.541 communes du pays ont bénéficié de l'apport de cadres techniques de haut niveau : 1.000 architectes et ingénieurs ont été ainsi recrutés et déployés dans les collectivités locales. Mais force est de constater qu'en l'absence d'une stratégie d'intervention à moyen et à long termes, les mêmes erreurs et les mêmes défaillances se reproduisent de manière cyclique, avec leur lot de drames humains et de dégâts matériels. Face à cette situation, les citoyens souhaitent une clémence du ciel et espère un hiver doux.