La vague provoquée dans le monde des finances et de l'économie par les dispositions portant sur la nouvelle loi de finances 2016, n'a pas peu pour effet de sortir la classe politique de sa léthargie. La vague provoquée dans le monde des finances et de l'économie par les dispositions portant sur la nouvelle loi de finances 2016, n'a pas peu pour effet de sortir la classe politique de sa léthargie. Excepté celle de la présidente du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune, aucune réaction ne s'est élevée dans ce milieu au sujet de ces mesures controversées et qui font polémique au sein de leurs bases. Tout le monde s'attendait à ce que cette nouvelle loi des finances 2016, soit une lueur d'espoir, mais malheureusement on se dirige vers sa noyade... comme il n'est un secret pour personne, le peuple paie toujours les conséquences des agissements des responsables politiques. Pour preuve, lors d'une rencontre nationale avec les agriculteurs à l'occasion du 41e anniversaire de la création de l'Union nationale des paysans algériens (UNPA), le Premier ministre à appelé les Algériens à "se mobiliser comme un seul homme" pour faire face à la conjoncture économique difficile, relevant que l'Algérie "se présente comme une île paisible" dans un environnement régional "instable". Sellal a évoqué "le débat intéressant" en cours au niveau de l'Assemblée populaire nationale autour du projet de loi de finances 2016. "Malgré un contexte difficile, la situation économique reste maîtrisée", a rassuré Sellal, en soulignant cependant que "le gouvernement ne peut pas s'aventurer". Sur le plan économique, l'Algérie «amorce un virage engendré par la chute des prix du brut et ses répercussions sur les recettes de l'Etat», a relevé Sellal, pour qui "la situation est difficile, mais les solutions sont entre nos mains". Mais à quel prix et au détriment de qui ? Cette attitude se justifie, estime Sellal, par le fait que les prévisions n'annoncent pas une hausse des prix du pétrole en 2016 et que cette hausse n'est probable qu'en 2017. La présidente du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune, a exprimé hier sa compassion pour le peuple algérien lors de la réunion ordinaire du plénum (Conseil national élargi) de son parti, en tirant à boulets rouges sur la loi de Finances 2016. L a présidente du parti des travailleurs, s'en est violemment prise au projet de la nouvelle loi, affirmant que ses augmentations vont avoir un impact négatif sur la situation économique des salariés. "Déjà, les salaires ne répondent pas à une politique bien étudiée, ils ne sont pas indexés à la hausse des prix, ce qui fait que les valorisations de salaires vont rattrapées par l'inflation et la dépréciation continue du dinar". Selon elle, le projet de loi de finances 2016 est la parfaite illustration: "La loi de finances 2016 est une guerre ouverte contre l'Algérie et ses acquis". Selon toujours la secrétaire générale du PT, le projet qui prévoit une augmentation des taxes de certains produits de consommation et une réduction du budget d'équipement et de fonctionnement induira l'arrêt de nombreux projets de développement et par conséquent une hausse du chômage, une détérioration du pouvoir d'achat et une baisse de la consommation. Au-delà d'être des opposants, nos politiciens sont avant tout enfants de la République. Cette passivité, explique à elle seule l'atonie dont est frappé le monde politique. Le mal est plus profond qui paralyse les partis de notre échiquier politique. Tous ou presque se débattent dans des guerres de clocher qui leur font remiser au placard des préoccupations secondaires, les questions et problèmes qui agitent la société. Les quelques évènements dont des partis ont été les "théâtres" ces derniers temps ont été justement ceux qui ont trait à leurs dissensions internes sur fond de bataille pour le leadership et le contrôle de leurs appareils. Wait and see ! Excepté celle de la présidente du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune, aucune réaction ne s'est élevée dans ce milieu au sujet de ces mesures controversées et qui font polémique au sein de leurs bases. Tout le monde s'attendait à ce que cette nouvelle loi des finances 2016, soit une lueur d'espoir, mais malheureusement on se dirige vers sa noyade... comme il n'est un secret pour personne, le peuple paie toujours les conséquences des agissements des responsables politiques. Pour preuve, lors d'une rencontre nationale avec les agriculteurs à l'occasion du 41e anniversaire de la création de l'Union nationale des paysans algériens (UNPA), le Premier ministre à appelé les Algériens à "se mobiliser comme un seul homme" pour faire face à la conjoncture économique difficile, relevant que l'Algérie "se présente comme une île paisible" dans un environnement régional "instable". Sellal a évoqué "le débat intéressant" en cours au niveau de l'Assemblée populaire nationale autour du projet de loi de finances 2016. "Malgré un contexte difficile, la situation économique reste maîtrisée", a rassuré Sellal, en soulignant cependant que "le gouvernement ne peut pas s'aventurer". Sur le plan économique, l'Algérie «amorce un virage engendré par la chute des prix du brut et ses répercussions sur les recettes de l'Etat», a relevé Sellal, pour qui "la situation est difficile, mais les solutions sont entre nos mains". Mais à quel prix et au détriment de qui ? Cette attitude se justifie, estime Sellal, par le fait que les prévisions n'annoncent pas une hausse des prix du pétrole en 2016 et que cette hausse n'est probable qu'en 2017. La présidente du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune, a exprimé hier sa compassion pour le peuple algérien lors de la réunion ordinaire du plénum (Conseil national élargi) de son parti, en tirant à boulets rouges sur la loi de Finances 2016. L a présidente du parti des travailleurs, s'en est violemment prise au projet de la nouvelle loi, affirmant que ses augmentations vont avoir un impact négatif sur la situation économique des salariés. "Déjà, les salaires ne répondent pas à une politique bien étudiée, ils ne sont pas indexés à la hausse des prix, ce qui fait que les valorisations de salaires vont rattrapées par l'inflation et la dépréciation continue du dinar". Selon elle, le projet de loi de finances 2016 est la parfaite illustration: "La loi de finances 2016 est une guerre ouverte contre l'Algérie et ses acquis". Selon toujours la secrétaire générale du PT, le projet qui prévoit une augmentation des taxes de certains produits de consommation et une réduction du budget d'équipement et de fonctionnement induira l'arrêt de nombreux projets de développement et par conséquent une hausse du chômage, une détérioration du pouvoir d'achat et une baisse de la consommation. Au-delà d'être des opposants, nos politiciens sont avant tout enfants de la République. Cette passivité, explique à elle seule l'atonie dont est frappé le monde politique. Le mal est plus profond qui paralyse les partis de notre échiquier politique. Tous ou presque se débattent dans des guerres de clocher qui leur font remiser au placard des préoccupations secondaires, les questions et problèmes qui agitent la société. Les quelques évènements dont des partis ont été les "théâtres" ces derniers temps ont été justement ceux qui ont trait à leurs dissensions internes sur fond de bataille pour le leadership et le contrôle de leurs appareils. Wait and see !