Hocine Aït-Ahmed, leader politique et figure emblématique de la Révolution, marquera sans aucun doute le début de l'année 2016. Décédé le 23 décembre à Lausanne (Suisse) à l'âge de 89 ans, il sera inhumée le 1er janvier. Hocine Aït-Ahmed, leader politique et figure emblématique de la Révolution, marquera sans aucun doute le début de l'année 2016. Décédé le 23 décembre à Lausanne (Suisse) à l'âge de 89 ans, il sera inhumée le 1er janvier. Une grande pour l'Algérie, Da l'Hocine était un des dirigeants historiques de la Révolution algérienne et leader charismatique du Front des forces socialistes (FFS), dont il est père fondateur. Le défunt dont l'état de santé s'est détérioré ces dernières années, a été victime d'une série d'accidents vasculaires cérébraux (AVC) en janvier dernier ayant affecté notamment le centre de la parole. Il se soignait à Lausanne où il était établi. Né à Aïn El-Hammam (Tizi-Ouzou) en 1926, Aït-Ahmed a été l'un des principaux chefs du Front de libération nationale (FLN) durant la glorieuse Révolution du 1er novembre 1954. Auparavant, il avait intégré le Parti du peuple algérien (PPA) où il avait suggéré la création de l'Organisation spéciale (OS), qu'il avait dirigée, en succédant à Mohamed Belouizdad. Militant de la cause nationale depuis sa jeunesse, Aït-Ahmed a présenté, en 1948, un rapport qualifié de décisif sur les formes et la stratégie de la lutte armée pour l'indépendance. Aït-Ahmed avait aussi dirigé la délégation algérienne à la conférence de Bandung en 1955, avant son arrestation en 1956 en compagnie de Ahmed Ben Bella, Mostefa Lachref, Mohamed Boudiaf et Mohamed Khider, suite au détournement, le 22 octobre 1956 par l'armée française, de leur avion civil marocain, entre Rabat et Tunis, en direction du Caire (Egypte). C'est à partir de la prison que Aït- Ahmed communiquait avec les dirigeants du Front de libération nationale (FLN) et de l'Armée de libération nationale (ALN) sur l'urgence de la création d'un gouvernement provisoire en exil. Après l'Indépendance, il se démarque du FLN, en créant en 1963, son propre parti, le FFS, le plus vieux parti de l'opposition en Algérie. Une grande pour l'Algérie, Da l'Hocine était un des dirigeants historiques de la Révolution algérienne et leader charismatique du Front des forces socialistes (FFS), dont il est père fondateur. Le défunt dont l'état de santé s'est détérioré ces dernières années, a été victime d'une série d'accidents vasculaires cérébraux (AVC) en janvier dernier ayant affecté notamment le centre de la parole. Il se soignait à Lausanne où il était établi. Né à Aïn El-Hammam (Tizi-Ouzou) en 1926, Aït-Ahmed a été l'un des principaux chefs du Front de libération nationale (FLN) durant la glorieuse Révolution du 1er novembre 1954. Auparavant, il avait intégré le Parti du peuple algérien (PPA) où il avait suggéré la création de l'Organisation spéciale (OS), qu'il avait dirigée, en succédant à Mohamed Belouizdad. Militant de la cause nationale depuis sa jeunesse, Aït-Ahmed a présenté, en 1948, un rapport qualifié de décisif sur les formes et la stratégie de la lutte armée pour l'indépendance. Aït-Ahmed avait aussi dirigé la délégation algérienne à la conférence de Bandung en 1955, avant son arrestation en 1956 en compagnie de Ahmed Ben Bella, Mostefa Lachref, Mohamed Boudiaf et Mohamed Khider, suite au détournement, le 22 octobre 1956 par l'armée française, de leur avion civil marocain, entre Rabat et Tunis, en direction du Caire (Egypte). C'est à partir de la prison que Aït- Ahmed communiquait avec les dirigeants du Front de libération nationale (FLN) et de l'Armée de libération nationale (ALN) sur l'urgence de la création d'un gouvernement provisoire en exil. Après l'Indépendance, il se démarque du FLN, en créant en 1963, son propre parti, le FFS, le plus vieux parti de l'opposition en Algérie.