Le secrétaire général du FLN, Amar Saadani, n'a pas du tout apprécié certaines interprétations faites par Ahmed Ouyahia lors de sa présentation, avant-hier, de l'avant-projet de révision de la Constitution. Le secrétaire général du FLN, Amar Saadani, n'a pas du tout apprécié certaines interprétations faites par Ahmed Ouyahia lors de sa présentation, avant-hier, de l'avant-projet de révision de la Constitution. Par conséquent il n'a pas manqué de l'épingler. Saadani était, en effet, très remonté contre le ministre d'Etat, directeur de cabinet de la présidence e la République. «Il a parlé comme un chef de parti » a indiqué le chef de file du FLN. Mais que reproche-t-il à Ahmed Ouyahia ? Saadani n'a pas aimé la lecture du directeur de cabinet de la Présidence à propos de l'alinéa 5 de l'article 77 de l'avant- projet en question dans lequel il est stipulé que le président « nomme le Premier ministre la majorité parlementaire consultée, et met fin à ses fonctions ». Ouyahia, interpellé sur ce qu'il pense de cette disposition constitutionnelle, a indiqué que « dans le régime présidentiel le Président n'est pas obligé de prendre en considération l'avis de quiconque ». et c'est cette phrase qui a mis Amar Saadani dans tous ses états. « Il était possible qu'il ne parle pas de la sorte » a précisé le secrétaire général du FLN, qui s'exprimait hier lors d'une conférence de presse organisée au siège national du parti. Saadani était sans doute remonté contre Ouyahia à ce propos car son parti a fait de la revendication de la nomination d'un Premier ministre issu des rangs du parti majoritaire à l'Assemblée populaire nationale une des principales propositions du FLN. Sur ce plan il a admis que l'alinéa 5 de l'article 77, tel que formulé dans l'avant- projet de révision de la Constitution, ne répondait pas entièrement aux attentes du vieux parti. « La proposition du FLN ne s'est pas concrétisée dans sa totalité, mais partiellement » a, en effet, reconnu le conférencier qui a, toutefois, fait montre de son satisfecit à propos de l'ensemble de l'avant-projet en question. Il a aussi soutenu que l'avant-projet est à même d'ouvrir la voie à un Etat civil et à l'avènement de la 2e République. Il a souligné que la plupart des doléances du parti ont été prises en compte. Il a ainsi indiqué que sur les 20 amendements retenus 17 sont considérés comme fondamentaux. Saadani a, néanmoins , indiqué que son parti souhaite la révision de certains articles énoncés dans l'avant-projet. Il a dans ce cadre cité un alinéa de l'article 51 qui stipule que « la nationalité algérienne exclusive est requise pour l'accès aux hautes responsabilités de l'Etat et aux fonctions politiques ». Cette disposition, si toutefois elle est retenue, exclurait de facto les binationaux . Cela dit, Saadani s'est aussi longuement étalé sur les résultats des dernières élections sénatoriales où le FLN a remporté 23 sièges sur les 48 mis en jeu. Des résultats confirmés par le Conseil constitutionnel. Mais Saadani a annoncé que son parti a en vérité gagné 27 sièges. Il a pris en compte le ralliement de 4 sénateurs, dont trois sont en vérité des militants du parti qui se sont présentés sous la casquette d'indépendants foulant ainsi au pied une instruction de Saadani dans laquelle il est dit que quiconque brave la discipline partisane risque l'exclusion. Prié de donner une explication à cette situation et sur le pourquoi de la non exclusion de ces militants qui ont bravé les directives du parti, le conférencier a précisé que seuls ont été exclus des rangs du parti ceux qui ne se sont pas conformés à la volonté du parti et qui ont perdu les élections. Il a ainsi indiqué que 10 malheureux candidats ont été exclus et que les trois qui ont gagné les élections demeurent des militants du parti. Saadani s'esr évertué alors à dire que son parti est majoritaire au Sénat en ne manquant pas de décocher des fléchettes au RND lequel a estimé être le premier parti à la chambre haute du Parlement. Saadani a qualifié le RND de «parti rival». Par conséquent il n'a pas manqué de l'épingler. Saadani était, en effet, très remonté contre le ministre d'Etat, directeur de cabinet de la présidence e la République. «Il a parlé comme un chef de parti » a indiqué le chef de file du FLN. Mais que reproche-t-il à Ahmed Ouyahia ? Saadani n'a pas aimé la lecture du directeur de cabinet de la Présidence à propos de l'alinéa 5 de l'article 77 de l'avant- projet en question dans lequel il est stipulé que le président « nomme le Premier ministre la majorité parlementaire consultée, et met fin à ses fonctions ». Ouyahia, interpellé sur ce qu'il pense de cette disposition constitutionnelle, a indiqué que « dans le régime présidentiel le Président n'est pas obligé de prendre en considération l'avis de quiconque ». et c'est cette phrase qui a mis Amar Saadani dans tous ses états. « Il était possible qu'il ne parle pas de la sorte » a précisé le secrétaire général du FLN, qui s'exprimait hier lors d'une conférence de presse organisée au siège national du parti. Saadani était sans doute remonté contre Ouyahia à ce propos car son parti a fait de la revendication de la nomination d'un Premier ministre issu des rangs du parti majoritaire à l'Assemblée populaire nationale une des principales propositions du FLN. Sur ce plan il a admis que l'alinéa 5 de l'article 77, tel que formulé dans l'avant- projet de révision de la Constitution, ne répondait pas entièrement aux attentes du vieux parti. « La proposition du FLN ne s'est pas concrétisée dans sa totalité, mais partiellement » a, en effet, reconnu le conférencier qui a, toutefois, fait montre de son satisfecit à propos de l'ensemble de l'avant-projet en question. Il a aussi soutenu que l'avant-projet est à même d'ouvrir la voie à un Etat civil et à l'avènement de la 2e République. Il a souligné que la plupart des doléances du parti ont été prises en compte. Il a ainsi indiqué que sur les 20 amendements retenus 17 sont considérés comme fondamentaux. Saadani a, néanmoins , indiqué que son parti souhaite la révision de certains articles énoncés dans l'avant-projet. Il a dans ce cadre cité un alinéa de l'article 51 qui stipule que « la nationalité algérienne exclusive est requise pour l'accès aux hautes responsabilités de l'Etat et aux fonctions politiques ». Cette disposition, si toutefois elle est retenue, exclurait de facto les binationaux . Cela dit, Saadani s'est aussi longuement étalé sur les résultats des dernières élections sénatoriales où le FLN a remporté 23 sièges sur les 48 mis en jeu. Des résultats confirmés par le Conseil constitutionnel. Mais Saadani a annoncé que son parti a en vérité gagné 27 sièges. Il a pris en compte le ralliement de 4 sénateurs, dont trois sont en vérité des militants du parti qui se sont présentés sous la casquette d'indépendants foulant ainsi au pied une instruction de Saadani dans laquelle il est dit que quiconque brave la discipline partisane risque l'exclusion. Prié de donner une explication à cette situation et sur le pourquoi de la non exclusion de ces militants qui ont bravé les directives du parti, le conférencier a précisé que seuls ont été exclus des rangs du parti ceux qui ne se sont pas conformés à la volonté du parti et qui ont perdu les élections. Il a ainsi indiqué que 10 malheureux candidats ont été exclus et que les trois qui ont gagné les élections demeurent des militants du parti. Saadani s'esr évertué alors à dire que son parti est majoritaire au Sénat en ne manquant pas de décocher des fléchettes au RND lequel a estimé être le premier parti à la chambre haute du Parlement. Saadani a qualifié le RND de «parti rival».