Les Algériens binationaux ont créé une polémique autour de l'article 51 de l'avant-projet de la Constitution. Ce dernier autorise uniquement les détenteurs de la nationalité algérienne aux fonctions supérieures de l'Etat. Les Algériens binationaux ont créé une polémique autour de l'article 51 de l'avant-projet de la Constitution. Ce dernier autorise uniquement les détenteurs de la nationalité algérienne aux fonctions supérieures de l'Etat. La réaction ne s'est pas fait attendre de la part des binationaux qui se demandent pourquoi ils ont été exclus par l'article 51 de l'avant-projet de la constitution ? Une polémique autour de cet article dans lequel d'aucuns voient une interdiction à toute personne n'ayant pas la nationalité algérienne. En effet, l'article en question stipule que "l'égal accès aux fonctions et aux emplois au sein de l'Etat est garanti à tous les citoyens, sans autres conditions fixées par la loi. La nationalité algérienne exclusive est requise pour l'accès aux hautes responsabilités de l'Etat et aux fonctions politiques". Cette exclusivité en irrite plus d'un et fait dire sur le Net que "l'Etat algérien ne se soucie guère de ses citoyens qui sont de l'autre côté". Parmi la classe politique, seul le SG du FLN a réagi en exigeant l'abrogation pure et simple de cet article. Selon lui "l'Algérie a traversé une période difficile qui a provoqué un départ massif de ses cadres et de ses compétences à l'étranger. Nous avons des cadres binationaux compétents qui souhaitent participer au développement du pays". Amar Saâdani défend ainsi la thèse de faire participer les binationaux à la vie politique du pays mais considère à son tour que "cet article les en empêche et pour cela nous demandons son amendement". Pour sa part, l'Association des Algériens d'Europe, établie en France, et qui possède des antennes en Allemagne et en Grande-Bretagne a critiqué vivement l'article qui ne reconnaît pas le droit des Algériens binationaux de faire partie du paysage politique ou avoir l'accès aux fonctions supérieurs de l'Etat. Dans une tribune politique, les Algériens résidant à l'étranger se sont estimés atteints dans leur dignité. Selon eux "il y aurait deux groupes distincts de citoyens, ceux du pays et ceux qui résident à l'étranger". Les associations représentatives de la diaspora algérienne vont probablement monter au créneau et réagir face à ce qu'ils qualifient d'un "article honteux". Cependant, cette disposition constitutionnelle n'est pas définitive puisqu'il s'agit d'un avant-projet qui sera soumis à discussion et enrichissement au sein des instances de l'Etat et à l'opinion publique. Toutefois, toute Constitution, de l'avis des experts juristes, préserve son caractère souverain pour l'accès aux postes supérieurs de l'Etat. Peut-on faire accéder aux affaires publiques de l'Etat ceux qui ont une double nationalité même si l'origine ethnique est indiscutable ? La situation parait en tous cas complexe pour les Algériens résidant à l'étranger. Les compatriotes seront appelés à choisir entre la nationalité algérienne s'ils veulent postuler à ces postes et se faire déchoir de leurs nationalités dans le pays d'adoption. Un point sur lequel nous reviendrons. La réaction ne s'est pas fait attendre de la part des binationaux qui se demandent pourquoi ils ont été exclus par l'article 51 de l'avant-projet de la constitution ? Une polémique autour de cet article dans lequel d'aucuns voient une interdiction à toute personne n'ayant pas la nationalité algérienne. En effet, l'article en question stipule que "l'égal accès aux fonctions et aux emplois au sein de l'Etat est garanti à tous les citoyens, sans autres conditions fixées par la loi. La nationalité algérienne exclusive est requise pour l'accès aux hautes responsabilités de l'Etat et aux fonctions politiques". Cette exclusivité en irrite plus d'un et fait dire sur le Net que "l'Etat algérien ne se soucie guère de ses citoyens qui sont de l'autre côté". Parmi la classe politique, seul le SG du FLN a réagi en exigeant l'abrogation pure et simple de cet article. Selon lui "l'Algérie a traversé une période difficile qui a provoqué un départ massif de ses cadres et de ses compétences à l'étranger. Nous avons des cadres binationaux compétents qui souhaitent participer au développement du pays". Amar Saâdani défend ainsi la thèse de faire participer les binationaux à la vie politique du pays mais considère à son tour que "cet article les en empêche et pour cela nous demandons son amendement". Pour sa part, l'Association des Algériens d'Europe, établie en France, et qui possède des antennes en Allemagne et en Grande-Bretagne a critiqué vivement l'article qui ne reconnaît pas le droit des Algériens binationaux de faire partie du paysage politique ou avoir l'accès aux fonctions supérieurs de l'Etat. Dans une tribune politique, les Algériens résidant à l'étranger se sont estimés atteints dans leur dignité. Selon eux "il y aurait deux groupes distincts de citoyens, ceux du pays et ceux qui résident à l'étranger". Les associations représentatives de la diaspora algérienne vont probablement monter au créneau et réagir face à ce qu'ils qualifient d'un "article honteux". Cependant, cette disposition constitutionnelle n'est pas définitive puisqu'il s'agit d'un avant-projet qui sera soumis à discussion et enrichissement au sein des instances de l'Etat et à l'opinion publique. Toutefois, toute Constitution, de l'avis des experts juristes, préserve son caractère souverain pour l'accès aux postes supérieurs de l'Etat. Peut-on faire accéder aux affaires publiques de l'Etat ceux qui ont une double nationalité même si l'origine ethnique est indiscutable ? La situation parait en tous cas complexe pour les Algériens résidant à l'étranger. Les compatriotes seront appelés à choisir entre la nationalité algérienne s'ils veulent postuler à ces postes et se faire déchoir de leurs nationalités dans le pays d'adoption. Un point sur lequel nous reviendrons.