Jamais sans doute la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, n'a été dans une si mauvaise posture. Jamais sans doute la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, n'a été dans une si mauvaise posture. Depuis la création du parti c'est en effet la première fois qu'elle sent que son pouvoir est réellement menacé. C'est que la fronde interne est en train de prendre une importante tournure puisque les contestataires, emmenés par le député Salim Labatcha qui a sonné la fronde, s'activent pout organiser un congrès extraordinaire et, par voie de conséquence, destituer la secrétaire générale de son poste de responsabilité. Sur la défensive, Louisa Hanoune crie au complot et accuse certains ministres et des membres influents du FLN d'être derrière cette "machination". Qui en veut à Louisa Hanoune et pourquoi ? Les problèmes ont commencé lorsqu'a été lancé l'appel du groupe des "19". Ce groupe, formé de plusieurs personnalités, dont des ancien moudjahidine et d'ancien ministres, est monté au créneau pour demander au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, de lui accorder une audience. L'intention avouée de ce groupe était de voir de près si le chef de l'Etat est effectivement au courant de ce qui se passe. Car ce groupe, devenu après la démission de 4 personnalités les "19-4", soutenait que le président de la République ignorait l a réalité puisque ses proches collaborateurs lui cachaient beaucoup de choses. Il s'en est alors suivi une véritable levée de boucliers, notamment contre Louisa Hanoune membre de ce groupe qui est considérée comme sa principale animatrice. Les partis de la majorité, le FLN en tête, sont alors partis en croisade contre la secrétaire générale du PT. Elle subissait en effet les foudres de tous ceux qui se proclamaient comme des partisans acharnés du président Bouteflika qui accusaient Louisa Hanoune de mettre en doute les capacités du chef de l'Etat à diriger le pays. On se rappelle, dans ce contexte, des attaques en règle du secrétaire général du FLN, Amar Saadani, qui a poussé le bouchon très loin en mettant en doute la confession musulmane de Louisa Hanoune. Cette attaque a été considérée par de nombreux observateurs, à juste titre d'ailleurs, comme une dérive. Louisa Hanoune, qui a fait clairement preuve de son soutien à l'ex-patron du DRS, le général Toufik, et au général Hassan traduit en justice et condamné à cinq années de prison, a ainsi davantage excité ses détracteurs qui ont alors redoublé de férocité contre elle. "C'est la perte de son parrain qui l'a mis dans cet état" affirme Amar Saadani qui faisait allusion au général Toufik. C'est dans ce contexte qu'une chaîne de télévision est entrée en scène pour diffuser un reportage accusant ouvertement Louisa Hanoune et des membres de sa famille d'avoir accaparé des biens dans la wilaya d'Annaba. Quelques semaines après, le député du PT Salim Labatcha entre en scène en annonçant la création d'un mouvement de sauvegarde du parti. Des cadres et militants montent a leur tour au créneau pour dénoncer la gestion du parti par Louisa Hanoune et en affichant leur volonté de le récupérer. Louisa Hanoune, qui fait preuve de sérénité, interpelle alors certains responsables, dont le général Tartag du DRS, afin qu'ils se démarquent de cette "machination" puisque certains opposants parlent en leur noms. Depuis la création du parti c'est en effet la première fois qu'elle sent que son pouvoir est réellement menacé. C'est que la fronde interne est en train de prendre une importante tournure puisque les contestataires, emmenés par le député Salim Labatcha qui a sonné la fronde, s'activent pout organiser un congrès extraordinaire et, par voie de conséquence, destituer la secrétaire générale de son poste de responsabilité. Sur la défensive, Louisa Hanoune crie au complot et accuse certains ministres et des membres influents du FLN d'être derrière cette "machination". Qui en veut à Louisa Hanoune et pourquoi ? Les problèmes ont commencé lorsqu'a été lancé l'appel du groupe des "19". Ce groupe, formé de plusieurs personnalités, dont des ancien moudjahidine et d'ancien ministres, est monté au créneau pour demander au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, de lui accorder une audience. L'intention avouée de ce groupe était de voir de près si le chef de l'Etat est effectivement au courant de ce qui se passe. Car ce groupe, devenu après la démission de 4 personnalités les "19-4", soutenait que le président de la République ignorait l a réalité puisque ses proches collaborateurs lui cachaient beaucoup de choses. Il s'en est alors suivi une véritable levée de boucliers, notamment contre Louisa Hanoune membre de ce groupe qui est considérée comme sa principale animatrice. Les partis de la majorité, le FLN en tête, sont alors partis en croisade contre la secrétaire générale du PT. Elle subissait en effet les foudres de tous ceux qui se proclamaient comme des partisans acharnés du président Bouteflika qui accusaient Louisa Hanoune de mettre en doute les capacités du chef de l'Etat à diriger le pays. On se rappelle, dans ce contexte, des attaques en règle du secrétaire général du FLN, Amar Saadani, qui a poussé le bouchon très loin en mettant en doute la confession musulmane de Louisa Hanoune. Cette attaque a été considérée par de nombreux observateurs, à juste titre d'ailleurs, comme une dérive. Louisa Hanoune, qui a fait clairement preuve de son soutien à l'ex-patron du DRS, le général Toufik, et au général Hassan traduit en justice et condamné à cinq années de prison, a ainsi davantage excité ses détracteurs qui ont alors redoublé de férocité contre elle. "C'est la perte de son parrain qui l'a mis dans cet état" affirme Amar Saadani qui faisait allusion au général Toufik. C'est dans ce contexte qu'une chaîne de télévision est entrée en scène pour diffuser un reportage accusant ouvertement Louisa Hanoune et des membres de sa famille d'avoir accaparé des biens dans la wilaya d'Annaba. Quelques semaines après, le député du PT Salim Labatcha entre en scène en annonçant la création d'un mouvement de sauvegarde du parti. Des cadres et militants montent a leur tour au créneau pour dénoncer la gestion du parti par Louisa Hanoune et en affichant leur volonté de le récupérer. Louisa Hanoune, qui fait preuve de sérénité, interpelle alors certains responsables, dont le général Tartag du DRS, afin qu'ils se démarquent de cette "machination" puisque certains opposants parlent en leur noms.