Au Parti des travailleurs (PT), c'est le branle-bas de combat. C'est l'alerte générale. Depuis l'annonce par un député de sa "rébellion" l'état-major du parti est dans tous ses états. Au Parti des travailleurs (PT), c'est le branle-bas de combat. C'est l'alerte générale. Depuis l'annonce par un député de sa "rébellion" l'état-major du parti est dans tous ses états. Ce d'autant que ce député est aussi membre de la direction puisqu'il est membre du bureau politique. Louisa Hanoune, la secrétaire générale du PT multiplie les réunions avec ses proches collaborateurs en vue de préparer la riposte contre cette fronde interne. Salim Labatcha, député et membre du bureau politique, a clairement manifesté ces derniers jours sa colère et son mécontentement à propos de la manière dont est géré le parti. Dans une sortie médiatique, qui a surpris les observateurs et pris au dépourvu la direction du PT, Labatcha s'est en effet dit consterné para la "détérioration de la situation interne au sein du parti". Dans le communiqué rendu public il annonce que lui et ses camarades sont décidés à dénoncer cette situation et pis encore, accuse le parti d'être devenu une "propriété privée". Ce député ne donne aucun détail sur le nombre de ceux qui partagent sa position ni leur statut au sein du parti. Il se contente juste de cibler la secrétaire générale et ses plus proches collaborateurs en dénonçant ce qu'il a appelé le "fonctionnement non démocratique" du parti. Il reproche à la direction du parti ses dernières prises de position et les multiples batailles engagées par Hanoune qui a ouvert moult fronts, dont notamment celui contre des notables du FLN et un ministre en vue du gouvernement. Autant dire que ce qui semble bel et bien être un "mouvement de redressement" est intimement lié aux batailles initiées par Louisa Hanoune contre "l'oligarchie". Le parti a vite réagi en dénonçant ces attaques. Selon des membres de la direction du PT, Salim Labatcha n'a jamais contesté la ligne politique du parti, ses orientations et se décisions. "Il n'a jamais, au grand jamais, ouvert ce dossier lors des réunions de la direction. Il n'a pas fait le moindre grief. C'est pourquoi l'on s'étonne qu'il vienne aujourd'hui, et par voie de presse de surcroît, faire ce chapelet de reproches" indique un cadre du PT. Par voie de conséquence, on estime au sein du parti que cette personne est manipulée par d'autres parties qui veulent nuire à la stabilité du parti. Il risque aussi d'être traduit devant la commission de discipline. En somme pour le parti, il y a anguille sous roche, ce d'autant que le timing de cette sortié politique laisse perplexe. En effet, cette querelle interne au sein du PT intervient dans un contexte particulier marqué, notamment, par la guerre ouverte qui oppose Louisa Hanoune à des membres influents du FLN, comme c'est le cas de Baha Edine Tliba, le député de Annaba et vice-président de l'APN. Cette guerre larvée s'est exacerbée lorsqu'une chaîne de télévision proche de ce député a réalisé un reportage dans lequel Louisa Hanoune est accusée d'avoir, avec des membres de sa famille, accaparé des biens à Annaba. Pour Louisa Hanoune ce sont les positions du parti contre l'oligarchie qui sont à l'origine de ce mouvement de redressement. Affaire à suivre. Ce d'autant que ce député est aussi membre de la direction puisqu'il est membre du bureau politique. Louisa Hanoune, la secrétaire générale du PT multiplie les réunions avec ses proches collaborateurs en vue de préparer la riposte contre cette fronde interne. Salim Labatcha, député et membre du bureau politique, a clairement manifesté ces derniers jours sa colère et son mécontentement à propos de la manière dont est géré le parti. Dans une sortie médiatique, qui a surpris les observateurs et pris au dépourvu la direction du PT, Labatcha s'est en effet dit consterné para la "détérioration de la situation interne au sein du parti". Dans le communiqué rendu public il annonce que lui et ses camarades sont décidés à dénoncer cette situation et pis encore, accuse le parti d'être devenu une "propriété privée". Ce député ne donne aucun détail sur le nombre de ceux qui partagent sa position ni leur statut au sein du parti. Il se contente juste de cibler la secrétaire générale et ses plus proches collaborateurs en dénonçant ce qu'il a appelé le "fonctionnement non démocratique" du parti. Il reproche à la direction du parti ses dernières prises de position et les multiples batailles engagées par Hanoune qui a ouvert moult fronts, dont notamment celui contre des notables du FLN et un ministre en vue du gouvernement. Autant dire que ce qui semble bel et bien être un "mouvement de redressement" est intimement lié aux batailles initiées par Louisa Hanoune contre "l'oligarchie". Le parti a vite réagi en dénonçant ces attaques. Selon des membres de la direction du PT, Salim Labatcha n'a jamais contesté la ligne politique du parti, ses orientations et se décisions. "Il n'a jamais, au grand jamais, ouvert ce dossier lors des réunions de la direction. Il n'a pas fait le moindre grief. C'est pourquoi l'on s'étonne qu'il vienne aujourd'hui, et par voie de presse de surcroît, faire ce chapelet de reproches" indique un cadre du PT. Par voie de conséquence, on estime au sein du parti que cette personne est manipulée par d'autres parties qui veulent nuire à la stabilité du parti. Il risque aussi d'être traduit devant la commission de discipline. En somme pour le parti, il y a anguille sous roche, ce d'autant que le timing de cette sortié politique laisse perplexe. En effet, cette querelle interne au sein du PT intervient dans un contexte particulier marqué, notamment, par la guerre ouverte qui oppose Louisa Hanoune à des membres influents du FLN, comme c'est le cas de Baha Edine Tliba, le député de Annaba et vice-président de l'APN. Cette guerre larvée s'est exacerbée lorsqu'une chaîne de télévision proche de ce député a réalisé un reportage dans lequel Louisa Hanoune est accusée d'avoir, avec des membres de sa famille, accaparé des biens à Annaba. Pour Louisa Hanoune ce sont les positions du parti contre l'oligarchie qui sont à l'origine de ce mouvement de redressement. Affaire à suivre.