La crise des médicaments risque de durer dans le temps. Ce qui n'était qu'une simple pénurie au départ, est maintenant une grave pénurie des principaux médicaments pour les pathologies chroniques. La crise des médicaments risque de durer dans le temps. Ce qui n'était qu'une simple pénurie au départ, est maintenant une grave pénurie des principaux médicaments pour les pathologies chroniques. Que se passe-t-il sur le marché pharmaceutique ? Des médicaments nécessaires et vitaux pour les malades chroniques sont en déficit et certains produits pour les maladies cardio- vasculaires notamment les hypertendus ou insuffisants cardiaques ainsi que des médicaments pour hémodialyse sont les grands absents du marché. Le Syndicat national des pharmaciens d'officine (Snapo) avait dès le mois de novembre indiqué qu'une liste de 200 médicaments est manquante alors que les commandes pour équilibrer l'offre étaient insuffisantes. Dans la liste de ces médicaments, ce sont des affections cardiaques, neurologiques et même des antalgiques et certains antibiotiques qui présentent le plus de déficit. Pourtant dans cette histoire, le ministre de la Santé, Mohamed Boudiaf, a toujours démenti une pénurie de médicament, arguant que les commandes des laboratoires étrangers sont en cours et que le marché sera inondé dès 2016. Mais jusqu'à l'heure, les pharmaciens attendent toujours leurs quotas qui enregistrent parfois des retards de plusieurs mois. Pour Messaoud Belambri, la situation est devenue urgente. Selon lui, "il y a eu des ruptures, mais la tendance est à la baisse et à la stabilité. Nous enregistrons encore un manque inexpliqué de certains produits, et nous travaillons avec les services concernés du ministère pour identifier les raisons entraînant ces ruptures". Et d'ajouter : "Nous pensons que lorsque le constat de la rupture est établi, il faut déclencher en urgence des mécanismes qui puissent réguler la situation. Nous constatons qu'il y a une dominance et mainmise de certains opérateurs sur de nombreux produits. Il est indispensable d'assurer un meilleur suivi sur le terrain concernant les produits touchés par les pénuries". Les produits, qui sont identifiés comme manquants, sont les antibiotiques de classe thérapeutique A et des solutions injectables et des antalgiques en comprimés. Les pharmaciens et malades inquiets Certains pharmaciens pointent du doigt les distributeurs qui ne respectent pas les délais de livraison. Au niveau national, ils sont plus de 500 à sillonner le pays mais pour d'autres raisons, les médicaments n'arrivent qu'en petites quantités. La contradiction fait que les produits locaux en génériques se situent à plus de 40 % du marché et assurent une certaine satisfaction. Comment expliquer cette pénurie alors que le décret récent du ministère de la Santé a fait interdire durant l'année 2015 plus de 357 produits importés alors que ces derniers suffisent largement à la demande des malades. Parmi ces médicaments dont l'Etat doit garantir la disponibilité, il y a lieu de citer les pommades ophtalmiques, les suppositoires, sirops et solutions injectables ainsi que les pommades et crèmes dermiques. Si cela est satisfaisant notent certains pharmaciens, il y a une crise qui affecte aussi le matériel et certains équipements destinés à la chirurgie. Les responsables de CHU ont dernièrement signalé que cette situation est vécue difficilement par les malades qui nécessitent des soins chirurgicaux urgents. Les autorités de tutelle qui vont tenter de densifier le réseau productif local (70 opérateurs sur le marché actuel), espèrent se rattraper. Dès lors, il y a lieu d'accélérer le pas en misant sur la productivité des nouvelles usines qui viennent de démarrer. Il s'agit selon les professionnels du secteur d'assainir le réseau des distributeurs et des grossistes et d'appliquer les nouvelles résolutions de la loi sanitaire dans son volet pharmaceutique à savoir que le produit importé doit être livré par le réseau de l'Agence nationale des médicaments en supprimant les intermédiaires qui ont pendant longtemps pullulé. Que se passe-t-il sur le marché pharmaceutique ? Des médicaments nécessaires et vitaux pour les malades chroniques sont en déficit et certains produits pour les maladies cardio- vasculaires notamment les hypertendus ou insuffisants cardiaques ainsi que des médicaments pour hémodialyse sont les grands absents du marché. Le Syndicat national des pharmaciens d'officine (Snapo) avait dès le mois de novembre indiqué qu'une liste de 200 médicaments est manquante alors que les commandes pour équilibrer l'offre étaient insuffisantes. Dans la liste de ces médicaments, ce sont des affections cardiaques, neurologiques et même des antalgiques et certains antibiotiques qui présentent le plus de déficit. Pourtant dans cette histoire, le ministre de la Santé, Mohamed Boudiaf, a toujours démenti une pénurie de médicament, arguant que les commandes des laboratoires étrangers sont en cours et que le marché sera inondé dès 2016. Mais jusqu'à l'heure, les pharmaciens attendent toujours leurs quotas qui enregistrent parfois des retards de plusieurs mois. Pour Messaoud Belambri, la situation est devenue urgente. Selon lui, "il y a eu des ruptures, mais la tendance est à la baisse et à la stabilité. Nous enregistrons encore un manque inexpliqué de certains produits, et nous travaillons avec les services concernés du ministère pour identifier les raisons entraînant ces ruptures". Et d'ajouter : "Nous pensons que lorsque le constat de la rupture est établi, il faut déclencher en urgence des mécanismes qui puissent réguler la situation. Nous constatons qu'il y a une dominance et mainmise de certains opérateurs sur de nombreux produits. Il est indispensable d'assurer un meilleur suivi sur le terrain concernant les produits touchés par les pénuries". Les produits, qui sont identifiés comme manquants, sont les antibiotiques de classe thérapeutique A et des solutions injectables et des antalgiques en comprimés. Les pharmaciens et malades inquiets Certains pharmaciens pointent du doigt les distributeurs qui ne respectent pas les délais de livraison. Au niveau national, ils sont plus de 500 à sillonner le pays mais pour d'autres raisons, les médicaments n'arrivent qu'en petites quantités. La contradiction fait que les produits locaux en génériques se situent à plus de 40 % du marché et assurent une certaine satisfaction. Comment expliquer cette pénurie alors que le décret récent du ministère de la Santé a fait interdire durant l'année 2015 plus de 357 produits importés alors que ces derniers suffisent largement à la demande des malades. Parmi ces médicaments dont l'Etat doit garantir la disponibilité, il y a lieu de citer les pommades ophtalmiques, les suppositoires, sirops et solutions injectables ainsi que les pommades et crèmes dermiques. Si cela est satisfaisant notent certains pharmaciens, il y a une crise qui affecte aussi le matériel et certains équipements destinés à la chirurgie. Les responsables de CHU ont dernièrement signalé que cette situation est vécue difficilement par les malades qui nécessitent des soins chirurgicaux urgents. Les autorités de tutelle qui vont tenter de densifier le réseau productif local (70 opérateurs sur le marché actuel), espèrent se rattraper. Dès lors, il y a lieu d'accélérer le pas en misant sur la productivité des nouvelles usines qui viennent de démarrer. Il s'agit selon les professionnels du secteur d'assainir le réseau des distributeurs et des grossistes et d'appliquer les nouvelles résolutions de la loi sanitaire dans son volet pharmaceutique à savoir que le produit importé doit être livré par le réseau de l'Agence nationale des médicaments en supprimant les intermédiaires qui ont pendant longtemps pullulé.