Une pénurie de médicaments est signalée actuellement dans la plupart des pharmacies. La rupture de stocks enregistrée depuis des semaines concerne 228 marques. Le syndicat des pharmaciens des officines parle d'une véritable crise. Une pénurie de médicaments est signalée actuellement dans la plupart des pharmacies. La rupture de stocks enregistrée depuis des semaines concerne 228 marques. Le syndicat des pharmaciens des officines parle d'une véritable crise. En effet, ce manque affecte surtout une liste de médicaments indispensables pour les malades chroniques dont les diabétiques, les hypertendus et les malades dialysés. Le syndicat des pharmaciens des officines évoque une pénurie qui risque de durer avec en premier l'attente qui se fait sur des anti-douleurs pour les malades cancéreux depuis des semaines. L'Algérie qui importe 70% de sa facture est-elle en situation de déficit ou d'un simple problème d'approvisionnement ? La réponse qui se trouve dans le camp du ministère est considérée simplement comme une « perturbation dans les réseaux de distribution » alors que du côté des professionnels de la pharmacie est celle d'engagements auprès des importateurs qui n'honorent pas leurs engagements. Ainsi le Snapo a établi une liste non exhaustive de certains produits qu'il est urgent de fournir aux malades. Il s'agit de Nitroxoline pour les infections urinaires, morphine pour les douleurs chez les cancéreux, methotrexate comme antiinflammatoire, le spasfon injectable, des corticoïdes indispensables et même diclofenac en solution injectable... sans compter également des médicaments en forme sèche pour les malades cardiaques qui sont ne plus disponibles depuis des mois. Cette situation qui risque de peser lourdement sur l'état des malades interpelle les autorités de la santé publique à trouver une solution d'urgence pour mettre à l'abri la vie des malades chroniques en état de souffrance. La polémique à ce sujet ne cesse d'enfler entre le syndicat des pharmaciens et le ministère de la Santé car chacun y va de ces arguments. Pour le ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf, il ne s'agit pas de «crise» ou de «pénurie» mais d'un problème de «régulation qui affecte le marché du médicament à l'échelle nationale» promettant ainsi de remédier à cette situation. Mais pour les représentants des pharmaciens d'officine, le reproche est fait sur la manière avec laquelle procèdent les autorités à choisir certaines pharmacies au détriment d'autres pour les alimenter en produits pharmaceutiques. Ce qui fait que depuis juin dernier, des pharmaciens sont privés de certaines marques indispensables pour les pathologies lourdes. De son côté, le représentant de la Pharmacie centrale des hôpitaux assure que « des efforts sont entrepris pour permettre une disponibilité en produits » où il y a eu un enregistrement de 27% d'approvisionnement pour le premier trimestre de cette année pour la couverture des hôpitaux. Cela dit, on ne cesse de parler d'amélioration de la production nationale en médicaments dont il existe actuellement 132 unités sans compter des dizaines de petits laboratoires qui ont émergé ces dernières années. Mais le gros est entre les mains des importateurs auxquels il est reproché un manque de célérité et une perturbation volontaire du marché. Les autorités sanitaires rappelons-le ont procédé à l'interdiction d'importation de quelques 800 médicaments qui sont produits localement. Une initiative certes intéressante pour encourager la production nationale mais qui reste encore en deçà des besoins de couverture en principaux produits médicamenteux et en consommables. Il faudra attendre donc la réponse décisive du premier responsable du secteur de la santé pour voir clair et faire taire les spéculations autour de cette pénurie qui ressemble à tant d'autres. En effet, ce manque affecte surtout une liste de médicaments indispensables pour les malades chroniques dont les diabétiques, les hypertendus et les malades dialysés. Le syndicat des pharmaciens des officines évoque une pénurie qui risque de durer avec en premier l'attente qui se fait sur des anti-douleurs pour les malades cancéreux depuis des semaines. L'Algérie qui importe 70% de sa facture est-elle en situation de déficit ou d'un simple problème d'approvisionnement ? La réponse qui se trouve dans le camp du ministère est considérée simplement comme une « perturbation dans les réseaux de distribution » alors que du côté des professionnels de la pharmacie est celle d'engagements auprès des importateurs qui n'honorent pas leurs engagements. Ainsi le Snapo a établi une liste non exhaustive de certains produits qu'il est urgent de fournir aux malades. Il s'agit de Nitroxoline pour les infections urinaires, morphine pour les douleurs chez les cancéreux, methotrexate comme antiinflammatoire, le spasfon injectable, des corticoïdes indispensables et même diclofenac en solution injectable... sans compter également des médicaments en forme sèche pour les malades cardiaques qui sont ne plus disponibles depuis des mois. Cette situation qui risque de peser lourdement sur l'état des malades interpelle les autorités de la santé publique à trouver une solution d'urgence pour mettre à l'abri la vie des malades chroniques en état de souffrance. La polémique à ce sujet ne cesse d'enfler entre le syndicat des pharmaciens et le ministère de la Santé car chacun y va de ces arguments. Pour le ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf, il ne s'agit pas de «crise» ou de «pénurie» mais d'un problème de «régulation qui affecte le marché du médicament à l'échelle nationale» promettant ainsi de remédier à cette situation. Mais pour les représentants des pharmaciens d'officine, le reproche est fait sur la manière avec laquelle procèdent les autorités à choisir certaines pharmacies au détriment d'autres pour les alimenter en produits pharmaceutiques. Ce qui fait que depuis juin dernier, des pharmaciens sont privés de certaines marques indispensables pour les pathologies lourdes. De son côté, le représentant de la Pharmacie centrale des hôpitaux assure que « des efforts sont entrepris pour permettre une disponibilité en produits » où il y a eu un enregistrement de 27% d'approvisionnement pour le premier trimestre de cette année pour la couverture des hôpitaux. Cela dit, on ne cesse de parler d'amélioration de la production nationale en médicaments dont il existe actuellement 132 unités sans compter des dizaines de petits laboratoires qui ont émergé ces dernières années. Mais le gros est entre les mains des importateurs auxquels il est reproché un manque de célérité et une perturbation volontaire du marché. Les autorités sanitaires rappelons-le ont procédé à l'interdiction d'importation de quelques 800 médicaments qui sont produits localement. Une initiative certes intéressante pour encourager la production nationale mais qui reste encore en deçà des besoins de couverture en principaux produits médicamenteux et en consommables. Il faudra attendre donc la réponse décisive du premier responsable du secteur de la santé pour voir clair et faire taire les spéculations autour de cette pénurie qui ressemble à tant d'autres.