La question immédiate la plus importante pour le marché va être de déterminer combien de pétrole l'Iran va réinjecter. (...) Une différence significative de la production iranienne dans un sens ou dans l'autre devrait avoir un impact sur les cours du pétrole. La question immédiate la plus importante pour le marché va être de déterminer combien de pétrole l'Iran va réinjecter. (...) Une différence significative de la production iranienne dans un sens ou dans l'autre devrait avoir un impact sur les cours du pétrole. Les cours du pétrole dépasseront à peine 40 dollars le baril cette année avec l'arrivée du brut iranien sur un marché déjà saturé, montre une enquête Reuters auprès d'économistes et d'analystes dont la prévision médiane enregistre sa plus forte baisse sur un mois en un an. L'enquête conduite auprès de 29 prévisionnistes fait ressortir une prévision médiane de 42,5 dollars pour le baril de Brent en moyenne sur l'année, dix dollars en dessous de la médiane des prévisions un mois auparavant, souligne Reuters. Il s'agit du huitième abaissement consécutif de la médiane des prévisions des économistes interrogés chaque mois par Reuters. Le baril de Brent, dont le cours moyen ressort à environ 54 dollars sur l'ensemble de l'année 2015, a chuté de près de 9 % depuis le début du mois et de près de 70 % par rapport à son point haut de 115 dollars de juin 2014. Les cours du pétrole sont tombés sous le seuil de 30 dollars le baril ce mois-ci, au plus bas depuis 2003, avec les inquiétudes sur les déséquilibres persistants du marché, une demande solide ne permettant pas de compenser l'accroissement de l'offre alors que les principaux pays producteurs de brut ne parviennent pas à s'entendre pour réduire la production. "La question immédiate la plus importante pour le marché va être de déterminer combien de pétrole l'Iran va réinjecter (...) Une différence significative de la production iranienne dans un sens ou dans l'autre devrait avoir un impact sur les cours", a dit Thomas Pugh, analyste matières premières chez Capital Economics, ajoute cette source. Les tensions entre l'Arabie saoudite et l'Iran peuvent constituer un obstacle à la formation d'un consensus au sein de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) sur une réduction de la production, ont dit des analystes. "Il est hautement improbable que l'Opep prenne une décision de réduction de la production. L'Arabie saoudite ne participera à une baisse de la production que si tous les pays membres de même que d'autres grands pays producteurs non membres de l'Opep (comme la Russie) réduisent aussi leur production", a dit Rahul Prithiani, directeur de recherche de CRISIL. Le vice-Premier ministre russe Arkadi Dvorkovitch a dit vendredi que la production de pétrole de la Russie pourrait diminuer du fait d'une baisse des investissements dans le secteur mais que Moscou n'interviendrait pas pour rééquilibrer le marché. Une déclaration qui a refroidi les anticipations sur un possible accord entre pays Opep et pays non-Opep sur une réduction de la production évoqué la veille par le ministre russe de l'Energie Alexander Novak. Offre excédentaire La production de l'Irak, deuxième plus important pays producteur au sein de l'Opep, et l'arrivée du brut iranien sur le marché avec la levée des sanctions internationales à l'encontre de Téhéran ont alimenté les craintes qu'une demande en hausse ne parvienne pas à absorber cette offre excédentaire. "Même si aucun événement majeur n'intervient mais que l'offre reste plus résistante qu'attendu et que la demande est un peu plus faible, nous pourrions encore voir les prix baisser", a prévenu Thomas Pugh. Les analystes s'attendent à ce que les futures sur le Brent et le brut léger américain (WTI) s'établissent en moyenne à 34,4 dollars et 33,2 dollars au premier trimestre, nettement au-dessus des cours actuels. Les cours du pétrole dépasseront à peine 40 dollars le baril cette année avec l'arrivée du brut iranien sur un marché déjà saturé, montre une enquête Reuters auprès d'économistes et d'analystes dont la prévision médiane enregistre sa plus forte baisse sur un mois en un an. L'enquête conduite auprès de 29 prévisionnistes fait ressortir une prévision médiane de 42,5 dollars pour le baril de Brent en moyenne sur l'année, dix dollars en dessous de la médiane des prévisions un mois auparavant, souligne Reuters. Il s'agit du huitième abaissement consécutif de la médiane des prévisions des économistes interrogés chaque mois par Reuters. Le baril de Brent, dont le cours moyen ressort à environ 54 dollars sur l'ensemble de l'année 2015, a chuté de près de 9 % depuis le début du mois et de près de 70 % par rapport à son point haut de 115 dollars de juin 2014. Les cours du pétrole sont tombés sous le seuil de 30 dollars le baril ce mois-ci, au plus bas depuis 2003, avec les inquiétudes sur les déséquilibres persistants du marché, une demande solide ne permettant pas de compenser l'accroissement de l'offre alors que les principaux pays producteurs de brut ne parviennent pas à s'entendre pour réduire la production. "La question immédiate la plus importante pour le marché va être de déterminer combien de pétrole l'Iran va réinjecter (...) Une différence significative de la production iranienne dans un sens ou dans l'autre devrait avoir un impact sur les cours", a dit Thomas Pugh, analyste matières premières chez Capital Economics, ajoute cette source. Les tensions entre l'Arabie saoudite et l'Iran peuvent constituer un obstacle à la formation d'un consensus au sein de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) sur une réduction de la production, ont dit des analystes. "Il est hautement improbable que l'Opep prenne une décision de réduction de la production. L'Arabie saoudite ne participera à une baisse de la production que si tous les pays membres de même que d'autres grands pays producteurs non membres de l'Opep (comme la Russie) réduisent aussi leur production", a dit Rahul Prithiani, directeur de recherche de CRISIL. Le vice-Premier ministre russe Arkadi Dvorkovitch a dit vendredi que la production de pétrole de la Russie pourrait diminuer du fait d'une baisse des investissements dans le secteur mais que Moscou n'interviendrait pas pour rééquilibrer le marché. Une déclaration qui a refroidi les anticipations sur un possible accord entre pays Opep et pays non-Opep sur une réduction de la production évoqué la veille par le ministre russe de l'Energie Alexander Novak. Offre excédentaire La production de l'Irak, deuxième plus important pays producteur au sein de l'Opep, et l'arrivée du brut iranien sur le marché avec la levée des sanctions internationales à l'encontre de Téhéran ont alimenté les craintes qu'une demande en hausse ne parvienne pas à absorber cette offre excédentaire. "Même si aucun événement majeur n'intervient mais que l'offre reste plus résistante qu'attendu et que la demande est un peu plus faible, nous pourrions encore voir les prix baisser", a prévenu Thomas Pugh. Les analystes s'attendent à ce que les futures sur le Brent et le brut léger américain (WTI) s'établissent en moyenne à 34,4 dollars et 33,2 dollars au premier trimestre, nettement au-dessus des cours actuels.