Une cinquantaine de villageois ont été tués samedi soir dans le nord-est du Nigeria dans une attaque attribuée aux militants de Boko Haram, tandis qu'au Tchad voisin deux attentats suicides ont fait dimanche trois morts et 56 blessés dans une région régulièrement ciblée par le groupe islamiste nigérian. Une cinquantaine de villageois ont été tués samedi soir dans le nord-est du Nigeria dans une attaque attribuée aux militants de Boko Haram, tandis qu'au Tchad voisin deux attentats suicides ont fait dimanche trois morts et 56 blessés dans une région régulièrement ciblée par le groupe islamiste nigérian. Selon l'armée et des témoins locaux, les insurgés de Boko Haram ont attaqué samedi Dalori, une localité proche de Maiduguri, avant de mettre feu au village. D'après le porte-parole de l'armée nigériane, Mustapha Anka, les islamistes de Boko Haram "sont arrivés dans le village dans deux voitures et des motos, ont ouvert le feu et brûlé des maisons". Trois femmes kamikazes ont tenté de se mêler aux villageois, ont été "interceptées puis ont explosé", a-t-il affirmé. Selon des habitants et un travailleur humanitaire, au moins 50 personnes sont mortes dans l'attaque. L'Agence de gestion des situations d'urgence (Nema) avançait quant à elle dimanche un bilan provisoire de "46 morts et 35 blessés". Le président nigérian Muhammadu Buhari a assuré dimanche que "les insurgés avaient immensément souffert des bombardements répétés de l'armée visant leurs camps" et qu'ils "avaient recours à des mesures désespérées pour attirer l'attention des médias". Selon l'armée et des témoins locaux, les insurgés de Boko Haram ont attaqué samedi Dalori, une localité proche de Maiduguri, avant de mettre feu au village. D'après le porte-parole de l'armée nigériane, Mustapha Anka, les islamistes de Boko Haram "sont arrivés dans le village dans deux voitures et des motos, ont ouvert le feu et brûlé des maisons". Trois femmes kamikazes ont tenté de se mêler aux villageois, ont été "interceptées puis ont explosé", a-t-il affirmé. Selon des habitants et un travailleur humanitaire, au moins 50 personnes sont mortes dans l'attaque. L'Agence de gestion des situations d'urgence (Nema) avançait quant à elle dimanche un bilan provisoire de "46 morts et 35 blessés". Le président nigérian Muhammadu Buhari a assuré dimanche que "les insurgés avaient immensément souffert des bombardements répétés de l'armée visant leurs camps" et qu'ils "avaient recours à des mesures désespérées pour attirer l'attention des médias".