La situation de chaos créée en Libye et la multiplication de groupes terroristes qu'elle a engendrée, constituent une menace pour tous les pays de la région, en particulier de l'Algérie, prévient le professeur en relations internationales, Abdellaziz Djerrad. La situation de chaos créée en Libye et la multiplication de groupes terroristes qu'elle a engendrée, constituent une menace pour tous les pays de la région, en particulier de l'Algérie, prévient le professeur en relations internationales, Abdellaziz Djerrad. S'exprimant, hier à l'émission l'Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio algérienne, il considère que, tout comme la Tunisie, visée récemment par des attaques terroristes sanglantes, le territoire algérien risque d'être ciblé à l'avenir. En plus de privilégier la défense de ses frontières, l'intervenant estime, à cet effet, important de mener des actions destinées à sensibiliser et à alerter autant les citoyens que la société civile et la classe politique, sur les risques de manipulation de la religion par des groupes installés à l'intérieur du pays. Remontant aux origines des crises meurtrières créées en Irak, en Syrie et dans des pays africains par les groupements terroristes, le Dr Djerrad signale que les pays occidentaux n'y sont pas innocents. L'éclatement de l'Irak et la situation de guerre qui prévaut en Syrie, des pays autrefois prospères, se soldant par des centaines de milliers de morts et la dispersion de leurs populations, est le résultat, dit-il, de leur politique interventionniste. S'exprimant à propos de la Libye toute proche où, déclare-t-il, diverses tendances politiques sont « manipulés » par des relais de pays du Golfe et occidentaux, il pointe du doigt les « erreurs stratégiques » de la France qui, souligne-t-il, sont « à l'origine de la situation de chaos qui s'y est créée ». De ces dangers, dont il considère qu'ils représentent un danger potentiel pour l'Algérie, il appelle à rester vigilant en développant notamment la lutte contre les trafics d'armes, de carburant, de stupéfiants et du marché informel, dont une partie des fonds, prévient-il, pourrait servir à alimenter le terrorisme. Dans les situations créées pays les pays en proie à la violence terroriste, l'invité observe, par ailleurs, que les dirigeants politiques y ont une part de responsabilité, particulièrement de leur « tendance à être autoritaires ». Il est à noter que le Département américain de la défense a déclaré avant-hier être toujours en train d'évaluer l'option d'une opération militaire en Libye en affirmant que les Etats Unis sont prêts à répondre à la menace terroriste dans ce pays. Peter Cook, le porte-parole du Pentagone, a indiqué au cours d'une conférence de presse que le secrétaire à la Défense américain, Ashton Carter poursuivait les consultations sur ce dossier avec le président Barack Obama et avec son équipe de conseillers pour la sécurité nationale. Peter Cook n'a pas voulu confirmé les informations rapportées par le New York Times, selon les quelles Carter aurait présenté au président Obama un plan pour une intervention militaire en Libye. Le plan militaire, révélé par le New York Times à paraître mercredi, inclut une série importante de raids aériens contre 40 camps de Daech, situés dans quatre régions différentes de la Libye. Ces frappes viendraient en soutien aux milices libyenness soutenues par les pays occidentaux, qui, elles, mèneront les opérations au sol, selon le quotidien américain. Le porte-parole du Pentagone s'est abstenu de fournir des détails sur ces consultations se contentant d'indiquer qu'Obama et son ministre de la Défense ont clairement affirmé, lors d'un briefing tenue la semaine dernière sur l'organisation autoproclamée Etat Islamique, que les Etats Unis allaient prendre des mesures pour répondre aux menaces de ce groupe terroriste. Peter Cook a ajouté que son pays suivait de très près l'évolution de la situation en Libye et continuait d'évaluer toutes les options nécessaires en mesure de faire face à la menace terroriste. Washington surveille l'expansion de Daech dans la région, se disant également préoccupé par les menaces que pose l'EI à la Tunisie, après l'attaque terroriste sans précèdent de Ben Guerdane à la frontière libyenne qui a fait au moins 50 morts, a relevé ce responsable américain. Selon Peter Cook, 5.000 éléments de Daech activent en Libye, refusant de confirmer le chiffre de 6.500 djihadistes affiliés à ce groupe terroriste, avancé par le New York Times. Juste après la frappe militaire qui a visé en février dernier un camps d'entraînement de Daech près de Sabratha, le porte-parole avait avancé l'existence d'autres camps similaires en Libye que le Pentagone est en train de surveiller de près en indiquant que l'armée américaine allait agir au moment opportun pour neutraliser ces groupes terroristes. S'exprimant, hier à l'émission l'Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio algérienne, il considère que, tout comme la Tunisie, visée récemment par des attaques terroristes sanglantes, le territoire algérien risque d'être ciblé à l'avenir. En plus de privilégier la défense de ses frontières, l'intervenant estime, à cet effet, important de mener des actions destinées à sensibiliser et à alerter autant les citoyens que la société civile et la classe politique, sur les risques de manipulation de la religion par des groupes installés à l'intérieur du pays. Remontant aux origines des crises meurtrières créées en Irak, en Syrie et dans des pays africains par les groupements terroristes, le Dr Djerrad signale que les pays occidentaux n'y sont pas innocents. L'éclatement de l'Irak et la situation de guerre qui prévaut en Syrie, des pays autrefois prospères, se soldant par des centaines de milliers de morts et la dispersion de leurs populations, est le résultat, dit-il, de leur politique interventionniste. S'exprimant à propos de la Libye toute proche où, déclare-t-il, diverses tendances politiques sont « manipulés » par des relais de pays du Golfe et occidentaux, il pointe du doigt les « erreurs stratégiques » de la France qui, souligne-t-il, sont « à l'origine de la situation de chaos qui s'y est créée ». De ces dangers, dont il considère qu'ils représentent un danger potentiel pour l'Algérie, il appelle à rester vigilant en développant notamment la lutte contre les trafics d'armes, de carburant, de stupéfiants et du marché informel, dont une partie des fonds, prévient-il, pourrait servir à alimenter le terrorisme. Dans les situations créées pays les pays en proie à la violence terroriste, l'invité observe, par ailleurs, que les dirigeants politiques y ont une part de responsabilité, particulièrement de leur « tendance à être autoritaires ». Il est à noter que le Département américain de la défense a déclaré avant-hier être toujours en train d'évaluer l'option d'une opération militaire en Libye en affirmant que les Etats Unis sont prêts à répondre à la menace terroriste dans ce pays. Peter Cook, le porte-parole du Pentagone, a indiqué au cours d'une conférence de presse que le secrétaire à la Défense américain, Ashton Carter poursuivait les consultations sur ce dossier avec le président Barack Obama et avec son équipe de conseillers pour la sécurité nationale. Peter Cook n'a pas voulu confirmé les informations rapportées par le New York Times, selon les quelles Carter aurait présenté au président Obama un plan pour une intervention militaire en Libye. Le plan militaire, révélé par le New York Times à paraître mercredi, inclut une série importante de raids aériens contre 40 camps de Daech, situés dans quatre régions différentes de la Libye. Ces frappes viendraient en soutien aux milices libyenness soutenues par les pays occidentaux, qui, elles, mèneront les opérations au sol, selon le quotidien américain. Le porte-parole du Pentagone s'est abstenu de fournir des détails sur ces consultations se contentant d'indiquer qu'Obama et son ministre de la Défense ont clairement affirmé, lors d'un briefing tenue la semaine dernière sur l'organisation autoproclamée Etat Islamique, que les Etats Unis allaient prendre des mesures pour répondre aux menaces de ce groupe terroriste. Peter Cook a ajouté que son pays suivait de très près l'évolution de la situation en Libye et continuait d'évaluer toutes les options nécessaires en mesure de faire face à la menace terroriste. Washington surveille l'expansion de Daech dans la région, se disant également préoccupé par les menaces que pose l'EI à la Tunisie, après l'attaque terroriste sans précèdent de Ben Guerdane à la frontière libyenne qui a fait au moins 50 morts, a relevé ce responsable américain. Selon Peter Cook, 5.000 éléments de Daech activent en Libye, refusant de confirmer le chiffre de 6.500 djihadistes affiliés à ce groupe terroriste, avancé par le New York Times. Juste après la frappe militaire qui a visé en février dernier un camps d'entraînement de Daech près de Sabratha, le porte-parole avait avancé l'existence d'autres camps similaires en Libye que le Pentagone est en train de surveiller de près en indiquant que l'armée américaine allait agir au moment opportun pour neutraliser ces groupes terroristes.