Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a sévèrement recadré Rabat avant-hier soir en dénonçant des attaques irrespectueuses envers sa personne et envers les Nations unies en rappelant au Maroc son attachement aux résolutions des Nations unies pour le règlement du conflit au Sahara occidental. Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a sévèrement recadré Rabat avant-hier soir en dénonçant des attaques irrespectueuses envers sa personne et envers les Nations unies en rappelant au Maroc son attachement aux résolutions des Nations unies pour le règlement du conflit au Sahara occidental. "Le secrétaire général a fait part de sa stupéfaction concernant la récente déclaration du gouvernement du Maroc et a exprimé sa profonde déception et sa colère au sujet de la manifestation qui a été mobilisée dimanche, et qui l'a visé en personne", a déclaré l'ONU dans un communiqué diffusé juste après une rencontre à New York entre Ban Ki-moon et le ministre des Affaires étrangères marocain, Salaheddine Mezouar. Apres avoir accusé mardi passé le chef de l'ONU "d'impartialité" dans un communiqué d'une rare virulence, le Maroc a poursuivi ses attaques contre la personne de Ban Ki-moon en organisant dimanche à Rabat une manifestation pour protester contre son "manque de neutralité". En agissant ainsi, le Maroc veut exercer des pressions sur Ban Ki-moon pour l'amener à revenir sur sa déclaration tenue dans un camp de réfugiés sahraouis dans laquelle il a utilisé le terme "occupation" pour relever l'incapacité des réfugiés sahraouis à retourner dans les territoires occupés dans des conditions leur permettant d'exprimer librement leur revendications. Avec la fermeté du ton, le SG de l'ONU a également demandé à Salaheddine Mezouar des précisions concernant la présence de plusieurs membres du gouvernement marocain parmi les manifestants comme il lui a exigé de veiller à ce que l'Organisation des Nations unies jouisse du respect au Maroc. L'ONU est revenue dans son communiqué sur le dernier périple de Ban Ki-moon dans la région en indiquant qu'il visait à relancer les négociations entre les deux parties du conflit afin de parvenir à une solution politique juste et mutuellement acceptable qui permet l'autodétermination du peuple du Sahara occidental. L'organisation a regretté que cet objectif ait été déformé par les manifestants et leur commanditaires en faisant référence au gouvernement marocain, dont des ministres ont assumé publiquement leur participation à cette manifestation. Ban Ki-moon a réaffirmé à son interlocuteur qu'il adhérait étroitement à la mission du mandat qui lui a été assigné par le Conseil de sécurité pour la résolution de ce conflit. Jeudi dernier, les Nations unies ont infligé une réponse cinglante au Maroc pour lui rappeler que le statut non autonome du Sahara occidental restait à déterminer par voie de référendum à l'autodétermination. Dans une note aux correspondants de presse, le secrétariat général de l'ONU a noté que tous les Etats membres des Nations unies, y compris le Maroc, ont accepté de déterminer le statut final de ces territoires en vertu des résolutions de l'Assemblée générale adoptées sans vote. L'Organisation a relevé que son secrétaire général a "été témoin" lors de sa visite à un camp de réfugiés sahraouis "d'une situation de désespoir" résultant de plusieurs décennies de vie dans les conditions les plus rudes. Ban Ki-moon s'est dit également déterminé à inscrire le dossier sahraoui dans l'agenda de l'ONU avant la fin de son mandat en 2016, en indiquant qu'il allait oeuvrer à faire avancer le processus. Le chef de l'ONU qui s'apprête à présenter en avril prochain son rapport sur le Sahara occidental au Conseil de sécurité s'est dit "conscient" de l'influence qu'exercent certains membres de cet organe onusien sur le dossier sahraoui, en allusion à la France qui bloque tout progrès dans le règlement de ce conflit conformément à la légalité internationale. Il avait déclaré avoir compris la colère des Sahraouis envers l'ONU et quelques membres du Conseil de sécurité pour avoir été oubliés pendant 40 ans. "Le secrétaire général a fait part de sa stupéfaction concernant la récente déclaration du gouvernement du Maroc et a exprimé sa profonde déception et sa colère au sujet de la manifestation qui a été mobilisée dimanche, et qui l'a visé en personne", a déclaré l'ONU dans un communiqué diffusé juste après une rencontre à New York entre Ban Ki-moon et le ministre des Affaires étrangères marocain, Salaheddine Mezouar. Apres avoir accusé mardi passé le chef de l'ONU "d'impartialité" dans un communiqué d'une rare virulence, le Maroc a poursuivi ses attaques contre la personne de Ban Ki-moon en organisant dimanche à Rabat une manifestation pour protester contre son "manque de neutralité". En agissant ainsi, le Maroc veut exercer des pressions sur Ban Ki-moon pour l'amener à revenir sur sa déclaration tenue dans un camp de réfugiés sahraouis dans laquelle il a utilisé le terme "occupation" pour relever l'incapacité des réfugiés sahraouis à retourner dans les territoires occupés dans des conditions leur permettant d'exprimer librement leur revendications. Avec la fermeté du ton, le SG de l'ONU a également demandé à Salaheddine Mezouar des précisions concernant la présence de plusieurs membres du gouvernement marocain parmi les manifestants comme il lui a exigé de veiller à ce que l'Organisation des Nations unies jouisse du respect au Maroc. L'ONU est revenue dans son communiqué sur le dernier périple de Ban Ki-moon dans la région en indiquant qu'il visait à relancer les négociations entre les deux parties du conflit afin de parvenir à une solution politique juste et mutuellement acceptable qui permet l'autodétermination du peuple du Sahara occidental. L'organisation a regretté que cet objectif ait été déformé par les manifestants et leur commanditaires en faisant référence au gouvernement marocain, dont des ministres ont assumé publiquement leur participation à cette manifestation. Ban Ki-moon a réaffirmé à son interlocuteur qu'il adhérait étroitement à la mission du mandat qui lui a été assigné par le Conseil de sécurité pour la résolution de ce conflit. Jeudi dernier, les Nations unies ont infligé une réponse cinglante au Maroc pour lui rappeler que le statut non autonome du Sahara occidental restait à déterminer par voie de référendum à l'autodétermination. Dans une note aux correspondants de presse, le secrétariat général de l'ONU a noté que tous les Etats membres des Nations unies, y compris le Maroc, ont accepté de déterminer le statut final de ces territoires en vertu des résolutions de l'Assemblée générale adoptées sans vote. L'Organisation a relevé que son secrétaire général a "été témoin" lors de sa visite à un camp de réfugiés sahraouis "d'une situation de désespoir" résultant de plusieurs décennies de vie dans les conditions les plus rudes. Ban Ki-moon s'est dit également déterminé à inscrire le dossier sahraoui dans l'agenda de l'ONU avant la fin de son mandat en 2016, en indiquant qu'il allait oeuvrer à faire avancer le processus. Le chef de l'ONU qui s'apprête à présenter en avril prochain son rapport sur le Sahara occidental au Conseil de sécurité s'est dit "conscient" de l'influence qu'exercent certains membres de cet organe onusien sur le dossier sahraoui, en allusion à la France qui bloque tout progrès dans le règlement de ce conflit conformément à la légalité internationale. Il avait déclaré avoir compris la colère des Sahraouis envers l'ONU et quelques membres du Conseil de sécurité pour avoir été oubliés pendant 40 ans.