Le gouvernement de coalition au pouvoir en République turque de Chypre Nord (RTCN) s'est effondré lundi en raison de divisions sur la politique économique à conduire, dans un contexte d'intensification des pourparlers en vue de réunifier l'île méditerranéenne. Le gouvernement de coalition au pouvoir en République turque de Chypre Nord (RTCN) s'est effondré lundi en raison de divisions sur la politique économique à conduire, dans un contexte d'intensification des pourparlers en vue de réunifier l'île méditerranéenne. Le Premier ministre Omer Kalyoncu doit officiellement présenter la démission de son équipe au président Mustafa Akinci lundi après une réunion de son Parti turc républicain (CTP, gauche). Le partenaire du CTP, le Parti de l'unité nationale (UBP, droite), s'est retiré lundi de la coalition en raison de divergences sur la politique économique, notamment sur la distribution de l'eau acheminée depuis la Turquie voisine. La RTCN, uniquement reconnue par Ankara, est confrontée à de graves problèmes économiques. En mars, le gouvernement n'a pas pu payer la totalité des salaires dans la fonction publique, une première. "A partir du moment où nous n'avons plus l'opportunité et les moyens de servir notre peuple, former un gouvernement (...) n'est pas notre objectif et ne pourra jamais l'être", a déclaré Huseyin Ozgürgün, le président de l'UBP. Le CTP et l'UBP avaient formé un gouvernement de coalition en juillet. Première force parlementaire, le CTP dispose toutefois d'un nombre insuffisant de sièges (20) pour contrôler seul un Parlement qui compte 50 élus. L'UBP compte lui 18 sièges et pourrait tenter de former une nouvelle coalition avec les indépendants et le Parti démocrate (PD, libéral) de Serdar Denktas, fils de l'ex-président à poigne Rauf Denktas, mort en 2012. Chypre est divisée en deux depuis l'invasion en 1974 de sa partie nord par la Turquie. Depuis, la République de Chypre n'exerce son autorité que sur la partie sud (chypriote grecque) alors que la partie nord (chypriote turque) est gérée par la RTCN, non reconnue par la communauté internationale. Le président de la République de Chypre, Nicos Anastasiades, et M. Akinci ont relancé les pourparlers en mai 2015 et les ont intensifiés depuis novembre, avec le soutien de l'Onu, de l'UE et des Etats-Unis. La Turquie a récemment fait part de son espoir que l'île méditerranéenne soit réunifiée cette année. Le Premier ministre Omer Kalyoncu doit officiellement présenter la démission de son équipe au président Mustafa Akinci lundi après une réunion de son Parti turc républicain (CTP, gauche). Le partenaire du CTP, le Parti de l'unité nationale (UBP, droite), s'est retiré lundi de la coalition en raison de divergences sur la politique économique, notamment sur la distribution de l'eau acheminée depuis la Turquie voisine. La RTCN, uniquement reconnue par Ankara, est confrontée à de graves problèmes économiques. En mars, le gouvernement n'a pas pu payer la totalité des salaires dans la fonction publique, une première. "A partir du moment où nous n'avons plus l'opportunité et les moyens de servir notre peuple, former un gouvernement (...) n'est pas notre objectif et ne pourra jamais l'être", a déclaré Huseyin Ozgürgün, le président de l'UBP. Le CTP et l'UBP avaient formé un gouvernement de coalition en juillet. Première force parlementaire, le CTP dispose toutefois d'un nombre insuffisant de sièges (20) pour contrôler seul un Parlement qui compte 50 élus. L'UBP compte lui 18 sièges et pourrait tenter de former une nouvelle coalition avec les indépendants et le Parti démocrate (PD, libéral) de Serdar Denktas, fils de l'ex-président à poigne Rauf Denktas, mort en 2012. Chypre est divisée en deux depuis l'invasion en 1974 de sa partie nord par la Turquie. Depuis, la République de Chypre n'exerce son autorité que sur la partie sud (chypriote grecque) alors que la partie nord (chypriote turque) est gérée par la RTCN, non reconnue par la communauté internationale. Le président de la République de Chypre, Nicos Anastasiades, et M. Akinci ont relancé les pourparlers en mai 2015 et les ont intensifiés depuis novembre, avec le soutien de l'Onu, de l'UE et des Etats-Unis. La Turquie a récemment fait part de son espoir que l'île méditerranéenne soit réunifiée cette année.